mercredi 26 février 2014

Fibro, EM et changements de température

C'est bien connu, les temps froids, humides et les écarts de température ne font pas bons ménage avec les douleurs chroniques!  Je dois d'abord vous avouez que je n'ai pas été très vigilante cette semaine. Je ne me suis pas assez ménagé et j'en ai payé le prix.  Hier, une migraine épouvantable m'a réveillé........à 4:00 du mat! Ouf, ça commençait mal.  Quand je me suis levée, j'ai rapidement noté que je n'avais pas seulement mal à la tête, j'avais littéralement mal partout et ce, de façon intolérable. C'est rare que je n'arrive pas à tolérer la douleur à ce point, mais là, on pouvait dire que j'avais une crise. Il était clair que ce serait une journée de repos pour moi et que j'avais du pain sur la planche pour me remettre d'aplomb. Premièrement, il ne faut pas se laisser abattre par la douleur et ne pas se stresser avec elle, ce ne sera que pire, donc on se calme et on respire.  Ensuite, on peut faire une méditation, en position couchée, pour activer la circulation et reposer notre système nerveux surchargé. Idéalement, on se couvre bien les pieds s'il fait froid pour ne pas accumuler d'humidité et empirer notre cas ( Bienvenu au Québec!). Par journée de douleur intense, on ne prévoit rien à l'agenda, à part s'occuper de soi, sinon cette condition durera des jours. On tente de manger léger, pas de sucre!!( mes excès de la fin de semaines mes amis!) et on mise fruits et légumes le plus possible, et surtout, beaucoup beaucoup d'eau! Un corps hydraté sera plus fonctionnel. On prévoit aussi un yoga léger, pas de nouveaux mouvements ni de longues séances, et on étire notre corps, on cible les régions douloureuses. Pour ma part, j'aime bien me masser sur des balles de tennis. Je me couche au sol, je prends deux balles que je mets dans mon dos à la même hauteur et me roule de gauche à droite en descendant légèrement à chaque mouvements afin de couvrir tout le dos. Je prends aussi un ballon  pilates ( les petits) et je le place sous mon cou et je roule d'avant en arrière pour bien masser mon cou. Lorsque mon corps est bien massé et plus détendu, j'applique de l'huile d'émeu sur les régions inflammées. Je vais ensuite me servir d'un coussin chauffant pour délier en profondeur les muscles tendus et endoloris. Je termine le tout par une douche légèrement chaude avant de me coucher. Ce matin, j'ai à peine quelques raideurs.  Par contre, il ne faut pas oublier que le meilleur traitement demeure la prévention de la douleur en évitant ce qui la crée! L'ordinateur en l'occurrence dans mon cas! Je retournerai donc à des très saines habitudes alimentaires cette semaines, à des repos fréquents et je laisserai mon portable de côté quelques jours. Je vous laisse quelques étirements et postures intéressantes pour vous détendre aussi, certains avec un rouleau de mousse, une découverte pour moi.




Cette décompression du cou est définitivement mon coup de coeur du dernier mois, je le fais tous les deux jours et ça me fait un bien immense!



vendredi 21 février 2014

Anniversaire,course folle et chocolat

Il me semble que cela fait quelques semaines que je vous délaisse chers lecteurs, veuillez m'en excuser mais il me semble qu'il y a plus de choses à faire que de temps pour les faire toutes.

Il y a d'abord le ménage, qui soit dit en passant, est une composante très très imposante dans une maison ancienne.  De la poussières, nous en mangeons presque ici.  Les plafonds en regorgent, les greniers aussi et cela finit en ''motte'' qui courent un peu partout dans la maison, un genre de far west de village. Comme si ce n'était pas assez, nous avons, un peu, beaucoup, d'animaux. Ce qui fait que nous avons aussi des ''mottes'' de poil qui courent partout. L'époussetage est mon principal exercice de musculation des bras! Par contre, je fais tout cela avec classe et élégance, bien entendu.

Cette fin de semaine, c'est la fête de ma Soeur, qui deviendra atrocement vieille avec ses 24 ans bien sonnés.  Pour l'occasion, j'ai décidé de préparer un dessert super cochon, le type de dessert qui donne des palpitations tellement il y a du sucre dedans.  Bien entendu, ce dessert royal sera précédé d'un repas copieux qui nous laissera essoufflés et somnolents.  Je m'attaque déjà ce matin à mon dessert et il est à peine 8:30 que ça sent le chocolat partout dans la maison. Le délice!  Je vais d'ailleurs vous laissez la recette de ce dessert complètement indécent.

Ensuite, il y a un congé de tempête ici. Qui dit écoles fermées, dit enfants énervés! Donc je sais déjà que je vais passer une journée.......hum.......mouvementée! Ils vont courir partout, défaire mon ménage, se chamailler, et me rendre irritable. Entre deux brassées de lavage, je vais donc jouer à l'arbitre, à la pédagogue, à la femme de ménage et à la psychologue.  Je crois que c'est aujourd'hui une excellent journée pour cultiver ma patience et ma zen attitude! Juste à penser faire mon caramel dans ces conditions et je crois que je suis déjà en train de pogner les nerfs, parce que les amis, pour moi faire du caramel est une épreuve.  Ça me prend toute ma concentration, ça me stresse car je sais que ce n'est pas une de mes forces disons!

Pour terminer, je vais me gâter en faisant venir une super pizza graisseuse toute garnie pour me récompenser de cette semaine de fou furieux! Tant qu'à manger gras on va y aller à fond!  Je sais très bien que je vais pleurer en position foetale rendu à dimanche pour mes excès alimentaires, mais bon j'assume!  Il faut dire que les dernières semaines ont été un peu chargé, car figurez-vous donc que l'Homme et moi, nous sommes en train de monter notre plan d'affaires afin de démarrer notre entreprise. Je trouve ça super: super le fun et super stressant! Non sans blague, c'est vraiment un beau projet, qui demande du temps ( c'est pour ça que je vous néglige!) mais qui sera très valorisant. Quand on s'accroche un rêve, il faut parfois le décrocher pour le réaliser.....et c'est là que j'en suis.

Bon week -end chers amis lecteurs et profitez-en pour vous gâter!



Tarte au chocolat et caramel salée

Voilà ma recette cochonne! C'est une recette du magazine Coup de pouce de février. Son niveau de difficulté est moyen (sauf le foutu caramel!!!!!! Mais c'est une histoire très personnelle!) mais ça vaut largement le coup.







Tarte au chocolat, au caramel et à la fleur de sel

Coup de pouce, février 2014
tarte chocolat caramel
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Photo :
Dana Dorobantu
Testé par Coup De Pouce
Portion(s) :
10
Préparation :
1h
Cuisson :
40 min
Repos :
15 min
Réfrigération :
5h30

COTE GÉNÉRALE

5 sur 5
10 évaluations
COTEZ CETTE RECETTE
Un dessert de rêve pour les amoureux de chocolat et de caramel, avec, en prime, une irrésistible petite touche salée.

INGRÉDIENTS

  • Croûte sablée au chocolat
  • 1 1/4 t (310 ml) de farine
  • 1/3 t (80 ml) de poudre de cacao non sucrée
  • 2 c. à tab (30 ml) de sucre glace
  • 1/2 t (125 ml) de beurre froid coupé en cubes
  • 1 jaune d'oeuf
  • 1 c. à tab eau froide
  • Garniture au caramel
  • 1 1/2 t (375 ml) de sucre
  • 3 c. à tab (45 ml) de sirop de maïs
  • 1/4 c. à thé (1 ml) de fleur de sel
  • 6 c. à tab (90 ml) d'eau
  • 6 c. à tab (90 ml) de beurre non salé
  • 6 c. à tab (90 ml) de crème à 35%
  • Ganache fondante
  • 5 oz (150 g) de chocolat mi-amer haché
  • 2/3 t (160 ml) de crème à 35%
  • fleur de sel (facultatif)

PRÉPARATION

Préparation de la croûte 
1. Au robot culinaire, mélanger la farine, le cacao et le sucre glace. En actionnant et en arrêtant successivement l'appareil, incorporer le beurre jusqu'à ce que le mélange ait la texture d'une chapelure grossière. Dans un petit bol, mélanger le jaune d'oeuf et l'eau. Verser sur la préparation de farine et mélanger en actionnant et en arrêtant successivement l'appareil jusqu'à ce que la pâte commence à se tenir.
2. Sur une surface de travail, façonner la pâte en boule lisse. Prélever de petites quantités de pâte et les presser dans une assiette à tarte à fond amovible de 9 po (23 cm) de diamètre, de manière à couvrir uniformément le fond et les côtés de l'assiette. Réfrigérer pendant 30 minutes. (Vous pouvez préparer la croûte jusqu'à cette étape et la couvrir d'une pellicule de plastique. Elle se conservera jusqu'au lendemain au réfrigérateur.)
3. À l'aide d'une fourchette, piquer le fond et les côtés de la croûte refroidie. Cuire au centre du four préchauffé à 350°F (180°C) pendant 20 minutes. Laisser refroidir sur une grille.
Préparation de la garniture au caramel 
4. Dans une petite casserole à fond épais, à l'aide d'un fouet, mélanger le sucre, le sirop de maïs, la fleur de sel et l'eau. Porter à ébullition. Cuire, sans brasser, pendant environ 15 minutes ou jusqu'à ce qu'un thermomètre à bonbons indique 365°F (185°C). Retirer la casserole du feu et incorporer délicatement le beurre et la crème en fouettant (attention aux éclaboussures). Verser aussitôt la garniture au caramel dans la croûte à tarte refroidie. Laisser refroidir légèrement, puis réfrigérer pendant environ 4 heures ou jusqu'à ce que la garniture soit ferme.
Préparation de la ganache 
5. Mettre le chocolat dans un bol à l'épreuve de la chaleur. Dans une petite casserole à fond épais, chauffer la crème à feu moyen pendant environ 3 minutes ou jusqu'à ce que de petites bulles se forment sur la paroi. Verser la crème bouillante sur le chocolat et laisser reposer pendant 1 minute. Remuer à l'aide d'une cuillère de bois jusqu'à ce que la ganache soit lisse. Laisser refroidir pendant 5 minutes, puis étendre la ganache sur la garniture au caramel refroidie. Réfrigérer de 1 à 2 heures ou jusqu'à ce que la ganache ait refroidi. (Vous pouvez préparer la tarte à l'avance et la couvrir d'une pellicule de plastique. Elle se conservera jusqu'au lendemain au réfrigérateur.)
6. Laisser reposer la tarte 15 minutes à la température ambiante avant de servir. Parsemer de fleur de sel, si désiré.
L'astuce Coup de pouce
Pour réussir notre caramel à tout coup, quelques règles simples:
- Choisir une casserole à fond épais et y fixer un thermomètre à bonbons.
- Réunir tous les ingrédients nécessaires à la préparation avant de commencer.
- Ne pas remuer la préparation lorsqu'elle commence à bouillir.
- Quand la préparation commence à prendre une teinte ambrée, incliner la casserole en la tournant de temps à autre pour obtenir une couleur uniforme. Surveiller le caramel de près, car sa teinte change rapidement à ce stade.
- Retirer la casserole du feu dès que le caramel est de la couleur désirée.
- S'éloigner de la casserole quand on ajoute un ingrédient (comme la crème et le beurre), car le caramel se mettra à bouillonner très fort.

Voyez en vidéo comment réaliser cette tarte au chocolat, étape par étape.

VALEURS NUTRITIVES

PAR PORTION: cal. 510; prot. 4 g; m.g. 31 g (19 g sat.); chol. 75 mg; gluc. 61 g; fibres 2 g; sodium 150 mg.

mardi 18 février 2014

Yoga pour le cou

Je vous laisse un lien pour une petite séance de yoga pour le cou. Des mouvements doux, qui étirent bien et redonnent de la souplesse, surtout si vous faites beaucoup d'ordinateur

http://www.pinterest.com/pin/354517801889067720/

Et un autre lien avec une séance relaxante et régénérante, que j'aime bien d'ailleurs et que je fais lorsque je sens un excès de fatigue.

http://www.fitsugar.com/Seated-Yoga-Sequence-33065130#photo-33427928





Bon yoga!

Que toi et moi

La semaine dernière, nous avons inscrit petit enfant à la maternelle.  En septembre, il montera donc dans l'autobus scolaire pour la première fois avec ses petites jambes trop courtes et son sac trop lourd, aussi lourd que mon coeur de maman.  À ce moment, nous passerons vraiment à une autre étape, celle de la petite enfance révolue, avec nos enfants rendus grands.  Nous tournerons alors la page sur un très bon beau chapitre de notre vie.  C'est ce qui m'a amené à me demander comment sera notre vie lorsqu'il ne restera que nous deux, redevenant un couple à temps plein et en ayant du temps comme nous n'en aurons pas eu depuis des années.  Qu'elle sera notre vie lorsque nous n'aurons plus de courses pour les bains du soir, enfilant leur pyjamas qui sentent le propre, après les avoir savonné et crémé dans une salle de bain pleine d'eau par terre et de jouets sur le rebord du bain?  Comment seront nos repas en tête à tête, sans frénésie ni agitation?  De quoi nos soirées auront-elles l'air sans attendre que les petits monstres soient couchés pour écoutes nos émissions '' de grands''.  Que ferons-nous de notre temps sans avoir tous ces lunchs à préparer, ses devoirs à superviser? Comment sera ce calme sans le va et vient des amis, les cris, les jeux, la télé qui joue à tue-tête, le bordel partout dans la maison, les ''quand est-ce qu'on mange!!''?  Je n'en sais vraiment rien, mais ça me fait un petit pincement quand j'y pense, car le temps passe si vite que j'ai peur de ne pas être prête quand le temps sera venu des les voir partir vers leur propre vie. Je ne suis pas sans savoir que je suis encore très loin de ce moment, vraiment très loin en fait, sauf que je sais qu'il arrivera plus rapidement que prévu et que malgré que je sache que cela était inévitable, je n'en serai pas moins prise au dépourvu.  Je regarde les gâteaux d'anniversaire qui défilent à la vitesse grand V avec le nombre de leur âge toujours plus grand et je me dis déjà? Je jette un oeil à grand enfant qui est devenu un pré-ado sans crier gare et qui a maintenant des opinions sur tout, qui pose son propre regard sur le monde avec sa vision des choses et je me dis ouf! Je mets dans des boîtes des jouets qui ne servent plus mais avec lesquels je les vois encore jouer comme si c'était hier. Et un soir, alors que le calme règne dans la maison et que nos louveteaux dorment à points fermés, je retrouve des autos cachées sous les coussins du divan et je me dis que c'est le plus beau trésor du monde.


mercredi 12 février 2014

Ces hier......

Dans un forum, je participe à un groupe de création littéraire. Le thème était ''C'était hier"....Je vous laisse donc mon interprétation d'hier...



C'était hier, le passé révolu, ce temps qui ne reviendra jamais et qui s'est écoulé sans que nous y prenions garde comme s'il était acquis, comme s'il était éternel, figé dans l'espace clos d'un sablier vide. Pourtant, tous ces hier verront naître les rides aux coins de nos yeux, dissoudre notre jeunesse sans absoudre nos erreurs que nous serons les seules à nous pardonner.  Ces hier verront grandir nos enfants qui partiront vers leur ailleurs, avec les ailes que nous leur aurons fabriqués à force d'amour inconditionnel et de profond maternalisme.  Ces hier ne nous permettront pas de les oublier, car ils seront la vie entière que nous aurons vécue, à coup d'amour et de larmes, de deuil et de mariage heureux, que nous aurons fabriqués à coup de volonté et d'efforts. Ils auront d'abord été nos demains plein d'espoir, de révolution intérieure et de rêves aux possibilités aussi infinies que le temps que nous avons cru avoir devant nous. Pourtant, ces hier auront connu leur dose de déchéance, de difficulté, en laissant derrière eux un goût amer, une sensation de vide ou un trop plein de déception.  Malgré tout, avec résilience, nous avons continué notre route avec la certitude que demain serait meilleur, qu'avec le soleil levant naîtrait une nouvelle chance, celle de faire mieux en recommençant à zéro, en écrivant une nouvelle histoire. Pourtant, nous savions que le passé demeure, laissant des traces indélébiles dans la femme que nous sommes, peaufinant  notre personnalité intrinsèque en nous permettant de tirer une leçon et un appris de nos hier.  Ce que nous n'avions possiblement pas encore compris et que nous comprendrions que plus tard, en espérant que ce ne fût pas trop tard, c'est que les hier et les demains ne comptent pour peu si nous oublions que la magnificence de la vie réside dans ce présent qui recèle de tous les bonheurs, de toutes les vérités et de toutes les réponses, ce maintenant qui nous échappe trop souvent et qui pourtant, est d'une simplicité déconcertante. Car, en toute honnêteté, ce sera un jour la fin de nos hier, qui nous verra alors mourir sans la chance d'un nouveau levé de soleil, sans aucun autre demain et tout ce qui aura de l'importance à ce moment précis, ce ne sera que notre dernie

vendredi 7 février 2014

E.T.

Bien que je sois une femme moderne, bien de mon temps, avec un courant de pensées qui ''collent'' bien à ma génération, il y a un point sur lequel je me sens totalement ''out', sur lequel je suis une extra-terrestre mes amis. J'ai eu beau essayer tant bien que mal et tenter l'intégration, rien n'y fait.  Pour moi, les réseaux sociaux demeurent un mystère, une fascination et une source d'incompréhension totale. J'ai moi-même une page Facebook sur laquelle j'ai des ''amis'', la plupart du temps du secondaire à qui je n'ai plus jamais adressé la parole, que j'ai perdu de vue ou sinon, des gens croisés ça et là, un peu de famille, que je ne vois pas plus que les anciens camarades de classe, bref.  Je les vois écrire des statuts, certains en affichent plusieurs par jour, avec une foule de photos: de ce qui'ils mangent, des voyages qu'ils font, de leurs enfants, de leur maison, de leur conjoint, de leur nouveau chien..........Il n'y a qu'à suivre le tout pour être au courant de leur vie sans même leur avoir parlé depuis 10 ans! Évidemment, c'est toujours le meilleur de leur existence....qui voudrait voir des photos de leur lendemains de veille, de leur divorce, de leur délinquant en devenir avec leur premier joint ( mais je suis sûre que si vous ''zieutez'' sur la page de leur marmot, vous pourriez le voir!)de leur maison avec le terrassement pas finit, de leur partys de famille plates. Pour en revenir à nos moutons, toujours est-il que moi, je n'y arrive pas!  Un blocage informatique, un bogue de ma conscience, une pudeur du net, appelez ça comme vous le voulez, ça reste que ma page est très très très inactive.  J'aime garder ma vie privée, privée disons.  Je suis une personne assez discrète qui aime donner de l'info aux gens que je côtoie pour de vrai, dans la vraie vie.  En admettant que j'écrive un statut du genre: Partie au spa avec l'Homme pour assouplir les muscles et terminer la soirée avec un vino en tête à tête ;.....Who's care!!! En plus, je viendrais comme de dire à tout le monde que je suis partie me rouler la cellulite à moins 20 en bikini et que je vais finir la soirée à me faire ''brasser'' cette dernière après avoir trop bu!!! What the fuck!!!!!!!  Pis les ost''&*?? de bonhommes sourire à la mar)*&?I*, C'EST QUOI ÇA!!!!! On s'en fout complètement, mais complètement! Je veux pas savoir ce que les gens font, avec qui, quand , dans quel endroit exotique et je ne veux pas qu'ils sachent non plus ce que je peux bien faire de la mienne.  C'est pas ça le sens de jardin secret? Bon, j'ai l'air de sauter un peu aux barricades, sauf que je ne comprends juste pas, ou plus précisément, je ne veux pas comprendre.  Je crois que nous sommes tous un peu voyeur, à de très différent degré, et qu'il y a des gens de qui nous aimons réellement avoir des nouvelles....mais 230 personnes? Vraiment? Sans déconner, je ne crois pas.  La moitié de ces ''amis'', vous en souvenez-vous?  Néanmoins, je pense que les réseaux sociaux peuvent être utile de temps à autres, pour véhiculer des messages, pour certaines entreprises, il peut y avoir une belle visibilité pour certaines causes humanitaires, mais sinon, je trouve que c'est du ''m'as-tu vu''....un tout petit peu à tout les moins.  Tut, tut, tut, je vous entends me dire que j'ai un blog, que j'y écrit régulièrement en racontant des tranches de vie, de la mienne en l'occurrence...et de celle de l'Homme par le biais, cependant, je n'y vais pas trop dans le perso, je reste dans le vague et je le fais pour satisfaire ma passion de l'écriture, pour communiquer mes inspirations, pour communiquer point et non pas pour impressionner mon voisin, ou mes ex, ou ce tas d'inconnus qui errent sur ma page. À vouloir tout voir et tout savoir de tout le monde, on a finit selon moi par oublier l'essentiel derrière nos écrans: communiquer car pendant que vous racontez et affichez votre anniversaire, vous ne le vivez pas. .Et vous, ça vous inspire quoi les réseaux sociaux?





mardi 4 février 2014

Repos du guerrier

Il y a de ces jours qui malgré mon optimisme et ma joie de de vivre, sont difficiles.  La lassitude mentale m'assaille et le combat devient alors beaucoup plus rude.  La vie avec une maladie chronique amène son lot de déceptions, de peines, de batailles vaines et de difficultés.  Je n'ai pas de contrôle sur la suite des choses, du moins pas complètement, et je dois compter sur le temps: celui qui guérit, qui répond aux questions,qui répare, qui est porteur d'espoir, mais aussi, celui qui passe et qui ne revient plus.  Je crains de me réveiller vieille, usée et toujours aussi malade avec la fin de mon échéancier sans avoir pu faire ce que je souhaitais, voir ce que je voulais et déguster des plaisirs qui me sont présentement inaccessibles.  Malgré ma volonté et ma force morale, il a de ces jours qui me voient dans toute ma fragilité, dans toute ma vulnérabilité.  Mon regard se voile de brume, s'embue devant l'impuissance et je hurlerai de rage lorsque la simple caresse de mes enfants sur mon corps étranger me fait souffrir comme un millier d'aiguillions sur une peau à vif.  Mon esprit se refuse à simplement tenter de comprendre ou même d'accepter cette souffrance qui n'a de sens que dans une dimension inconnue par moi, car ces caresses devraient revêtir sur ma peau la douceur tel les ailes d'un ange.  Il y a de ces jours qui m'étouffent entre mes murs, qui me font sentir prisonnière de mon corps et de mon lieu. Depuis un an et demi que je suis cloîtrée dans ma maison de poupée, celle avec son escalier qui monte vers les nuages, avec sa fenêtre sur les champs à perte de vue, et pourtant, cette vision du vaste ne me donne pas plus d'espace, elle ne restreint pas moins les limites de ma cage de brique victorienne. Je me sens ainsi coincée, sans possibilité de fuir, car la fuite est impossible lorsque l'on ne peut aller nulle part ailleurs.  Et oui, il y a de ces jours pendant lesquels j'ai envie d'abandonner, de baisser les bras, de déclarer forfait et de me coucher en boule en attendant que passe la tempête. Ce serait si facile de simplement laisser tomber que ça en est presque écoeurant.  Par contre, je sais pertinemment que cet état de découragement et de tristesse sera temporaire, c'est pour cette raison que je le laisse être, car il est légitime vu les circonstances particulières de mon existence. J'ai appris à accepter ces jours pendant lesquels je foutrais en l'air ma vie entière tant je suis exténuée par le combat et je sais que je finis toujours pas retomber sur mes pattes, il ne s'agit que de le laisser se reposer le guerrier.  Je me donne donc le droit d'être momentanément vulnérable, d'être totalement enragée et lassée par ce quotidien hors norme qui demande un effort constant pour poursuivre une route sinueuse dont l'issue est incertaine, mais qui demeure aussi une possibilité de me rendre vers mes aspirations profondes, mon bonheur souhaité et ma liberté, qui eux, me permettront de me laisser toucher par des ailes d'anges dont la grâce me fera sûrement pleurer d'une joie qui vaudra toujours la bataille.


dimanche 2 février 2014

Retour des choses

La vie est un boomerang, elle nous ramène souvent nos actions et bien que je le sache depuis fort longtemps, je l'oublie la plupart du temps.  J'ai donc ri de l'Homme la semaine dernière avec sa grippe d'homme et bien voilà, je l'ai eu en pleine gueule!  J'ai passé trois jours au lit à gémir ( sans mon manteau et ma tuque hahahahaha.....bon on apprend pas toujours tant que ça non plus!!) à ne plus me tolérer et à faire la ''larve''.  J'en ai pris pour mon rhume comme on dit........hahaha quel jeu de mot délicieux.  Bon, assez de rigolade, je m'égare complètement du sujet.  Je voulais en venir au fait que pendant cette période de repos forcé, j'ai eu amplement le temps de réfléchir......non mais quel NOUVEAUTÉ, vraiment je sais que vous ne vous attendiez pas à ça de moi.  C'est avec un esprit embué par le virus que je laissais errer mes pensées au gré de ma somnolence. Je repensais à un dernier message que je vous avais écrit à propos des rêves qu'il faut réaliser et au pouvoir que nous avions de les vivre ou non.  Ça n'a pas prit deux jours que j'ai pu valider cette théorie.  Mon ami de toujours, Patrick pour ne pas le nommer, m'a téléphoné pour venir me faire un coucou.  Il a vite compris que c'était grillé et qu'il risquerait sa vie en entrait dans notre usine de germination de microbes.  Il m'a dit qu'il fallait vraiment se voir, bon ça je le savais puisque ça fait un an et demi que nous nous disons ça, mais il ajoute que ce devait être avant le 4 mars.  Ha? Je suis étonnée que nous ayons une date butoir, en presque 20 ans ( yark, ça nous rend super vieux cette phrase, vraiment super vieux' ouf!) nous n'en avons jamais eu et je flaire alors qu'il y a quelque chose derrière cette histoire de date. Je lui demande pourquoi et il me dit que lui et sa douce ont acheté leur billet d'avion et qu'ils partent deux mois en Asie pour voir le monde.  Je fais comme WOW, c'est trop hot et puis je me dis que c'est ça, c'est précisément ça réaliser ses rêves.  C'est agir pour aller le réaliser. le rencontrer.  Je suis encore plus impressionnée lorsqu'il me parle du fait qu'ils feront du tourisme responsable afin de redonner aux communautés qu'ils visiteront. Tout à coup, il touche à un de mes rêves à moi, un rêve secret ( qui ne le sera plus du tout maintenant, mais c'est une bonne chose) celui de changer le monde.  Je me dis que si nous passons sur cette terre avec ce don que l'on nous offre, c'est à dire la vie elle-même, sans ne rien en faire pour laisser notre emprunte, pour améliorer le monde dans lequel on vit, et bien ça n'aura servit à rien.  Cette conversation avec mon bon ami me reste alors en tête et pousse ma réflexion sur la réalisation des rêves, sur le comment et c'est là mon niveau de difficulté.  Comment changer le monde? Il y a tant à faire car il y tant d'injustices, d'inégalités, de famines et de guerres.  Puis je ne suis que moi, toute seule, pas une armée. Et pire encore, je suis ''cloitrée'' chez moi avec cette foutue maladie, ça limite mon pouvoir d'action il me semble.  Puis je tombe sur un article et là je comprends.  Chaque action individuelle change le monde à sa façon, car toutes ces actions misent ensemble finissent par créer un mouvement en s'additionnant entre elles.  Dans notre individualité, nous pouvons améliorer qui nous sommes en donnant le meilleur de nous-même dans ce que nous faisons et en distribuant cet optimiste, nous changerons quelque chose en donnant de notre bonheur, créer un effet d'entrainement.  Puis en étant bien avec nous-même, nous pouvons semer diverses petites actions selon nos convictions personnelles et nos propres valeurs.  Ce sera donc le point de départ de MON rêve, un des nombreux sur ma liste à tout le moins, de trouver dans quel secteur je veux laisser un emprunte, de quelle façon je veux changer les choses, intéragir et je pourrai m'adonner à une nouvelle réflexion (encore, oui je le sais, c'est ''lourd'' d'être moi parfois) qui me permettre de déterminer MA manière de changer le monde. Et vous, comment le changerez-vous?