mardi 28 janvier 2014

Yoga régénérant

Vivre avec le SFC ( syndrome de fatigue chronique) et la fibro, c'est nul.......et l'hiver, c'est archi nul! Bienvenue aux douleurs, courbatures et virus.  Je vous propose donc aujourd'hui une séance de yoga régénrante et restaurative que j'adore.  Elle donne un peu de pep et elle est quand même assez douce. N'oubliez pas d'écouter vos limites et d'avoir du plaisir! Allez-y à votre rythme et arrêtez en cas de douleur trop intense. Bonne relaxation!

http://www.fitsugar.com/Relaxing-Restorative-Yoga-Sequence-26866767?crlt.pid=camp.9Cd3pDiMsY4f

S'accrocher un rêve

Il y a une multitudes de choses que nous rêvons de faire et d'accomplir et que nous reléguons un peu aux oubliettes.  Nous manquons de temps, de courage ou d'audace peut-être pour passer à l'action. Aussi, il y a de ces rêves qui nous font envie mais qui semblent irréalisables.  Parfois, pour réaliser un de nos rêves, cela implique de changer des choses dans notre vie et le changement fait peur, il est inconfortable et insécurisant.  Je suis certaine que vous en avez une tonne, un liste entière cachée quelque part dans votre tête que vous dites pouvoir faire plus tard, un jour, un moment donné.......Nous avons tous l'art de procrastiner, souvent sur les choses importantes.  Pourquoi ne pas en choisir un rêve aujourd'hui?  Faites une liste de tous vos rêves et choisissez-en un! Prenez note de toutes les étapes pour arriver à le réaliser, n'en négligez aucune et passez à l'action!  Vous rêvez d'un voyage? Économisez et partez! Vous aimeriez acheter une maison?  On met des sous de côté et on magasine! Vous voulez trouver l'amour? Rendez-vous disponible et pourquoi pas les réseaux de rencontre! L'élément clé est l'action dans le but de parvenir à la réalisation de ce que l'on souhaite. Certains rêves ne dépendent pas toujours de nous, mais on peut quand même agir en ce sens. Dans mon cas, je souhaite guérir, c'est mon rêve le plus cher, sauf que je ne contrôle pas entièrement cet aspect de ma vie. En contrepartie, je peux choisir de bien manger, de faire de l'exercice, de me détendre, d'éviter le stress, de soigner mon corps et le traiter avec respect, de porter attention à mes pensées, de suivre les recommandations appropriées à mon état, bref des mettre toutes les chances de mon côté. Il faut croire en son rêve et être convaincu qu'il peut se produire. L'espoir est essentiel à la vie, il porte loin et ouvre la porte à tous les possibles.  On dit souvent que l'on pourrait décrocher la lune pour les gens que l'on aime, alors je pense que l'on peut ''s'accrocher un rêve'' comme on mettrait un cadre au mur.  Il n'y a qu'à prendre notre rêve, l'encadrer et l'accrocher dans notre esprit pour pouvoir le regarder le plus souvent possible, en le contemplant pour se rappeler qu'il est là MAINTENANT et qu'il faut plonger. Alors, lequel oserez-vous réaliser?


Lecture

Je suis présentement en train de lire le dernier Stephen King, Docteur Sleep, qui est la suite du célébrissime Shinning et je suis totalement conquise.  J'ai toujours été une fan de King car il est un auteur polyvalent et un conteur extraordinaire, il sait créer des atmosphères, nous faire voir des lieux comme si on y était. C'est exactement ce que je retrouve dans Docteur Sleep.  Le défi était de taille, puisque faire une suite à un grand succès est un risque en soit, 35 ans plus tard, encore plus.  Je vous le conseille nettement.

Dans un registre plus léger et plus féminin, j'ai récemment feuilleté le Moi et cie spécial beauté qui regorge d'astuces autant pour le corps, le visage et les cheveux.  Des routines beauté sont élaborées en fonction de l'âge, ce qui donne une idée des produits à utiliser et des cosmétiques à glisser dans sa trousse beauté.  Agréable à regarder et intéressant à lire.

Le magazine culinaire de Ricardo, celui avec les recettes d'après-ski et les beignes, regorgent d'une multitudes de recettes hivernales inspirantes. Ça donne le goût de jouer dehors juste pour se régaler bien au chaud! Les recettes de beignes sont variées et quoi de mieux pour célébrer l'hiver.




lundi 27 janvier 2014

Le foutoir

Après petit enfant qui fût affublé d'un gigantissime grippe, il y eût le tour de l'Homme.  Vous imaginez dejà, n'est-ce pas?  Il y avait donc petit enfant qui pleurait de son excès de fièvre en plus d'être légèrement à fleur de peau en refusant d'ingurgiter quoi que soit et il avait l'Homme qui frôlait les affres de la mort tous les dix minutes.  À chaque quinte de toux, il risquait sa vie mes amis.  Il déambulait l'air hagard et piteux en émettant différentes plaintes pour aller finalement s'affaler quelque part, dans un endroit paisible qui lui permettrait de survivre....peut-être.  Je l'ai même vu passer avec son manteau d'hiver et sa tuque, dans la maison évidemment, pour réchauffer son pauvre petit corps tout frissonnant ( noter à peine la dramatisation!).  Bien sûr, pendant ce temps, la vie elle devait continuer....et devinez qui devait s'en charger?  C'est donc moi-même très enrhumée et pas si en forme que j'ai fait le tour approximatif des tâches ménagères, fait les repas et jouer tranquillement avec les enfants......et me suis occuper de l'Homme en apaisant ses souffrances à grands coups de tisanes et de bain de vapeur à la lavande.  Puis il y avait aussi ma soeur qui déménageait samedi et quittait ainsi à nouveau le nid familial pour voler vers sa propre autonomie, ce qui a mit la maison temporairement en désordre.  Puis tante Tatalie et Minoncle Michel sont venus nous rendre visite hier et ont gentillement amené grand enfant patiner tout l'après-midi sur la rivière, ce qui m'a donné un léger répit très apprécier.  Nous avons donc mangé un gros paquet de cochonneries et pris un copieux repas très agréable.  Deux jours assez chargés en bref qui m'ont apporté leur lot de réflexion, de toute façon, pour moi, tout est toujours matière à réflexion!  En regardant l'ensemble de l'oeuvre virale de notre famille, je me disais que si les rôles avaient été inversés, si c'était moi qui avait été ''hors marche'' durant deux jours, comment le week-end ce serait-il passé?  Mal chers lecteurs, très très mal même dirais-je!  L'Homme aurait d'abord été inquiet de me voir mal en point car il aurait compris vite fait tout ce qui l'attendait, ce qui aurait fait en sorte qu'il serait devenu préoccupé, ce qui aurait entraîné une irritabilité de sa part. Cette irritabilité aurait à son tour créer l'agitation des enfants et ça aurait été le drame avec ''petit enfant à prendre avec des pincettes'' qui était plutôt capricieux et grand enfant pré-adolescent en aurait très certainement profiter pour défier l'autorité de l'Homme, qui trop occupé à être de mauvais poil et débordé par toutes les tâches aurait riposté sans aucune pédagogie.  Il s'en serait suivit un combat de coq afin de déterminer lequel des deux aurait raison du genre très éloquent à la '' qui pisse le plus loin', et j'aurais possiblement dû m'en mêler avant que tout cela ne devienne ingérable.  J'aurais possiblement été en colère contre l'Homme, qui à mon avis, aurait dû être capable de contrôler  la situation, et la maisonnée, pendant ce premier cinq minutes de ma journée ''de maladie''.  Il aurait alors fait attention et lorsque je me serais levée deux heures plus tard, la maison aurait été bordélique, le repas en retard, les enfants souffrant maintenant de la mauvaise humeur contagieuse, et l'Homme proche du burn-out.  Vous voyez?  Pourquoi l'Homme a-t-il pu se reposer toute la journée de samedi, manger une fondue à son réveil, se faire dorloter pendant que les enfants étaient occupés à s'amuser avec moi, dans une maison propre en plus, et qu'il a même pu prendre un long bain calme alors que les enfants eux étaient déjà lavés et en train de relaxer devant un bon film dans un silence salvateur alors que si les rôles avaient été inversé ça aurait été l'apocalypse?  C'est vraiment chiant juste d'y penser! Mais bon, je sais maintenant que je suis totalement irremplaçable et que mon inestimable valeur me donne un pouvoir, disons-le, réellement non-négligeable......il faut bien savoir tirer avantage de la situation!

mercredi 22 janvier 2014

Tranquilité

Mon cerveau est toujours semblable à un gigantesque bol de Jello et ça me va très bien.  Pendant ce temps, je ne réfléchis pas, ne fais pas de projet, ne pense à rien de particulier, ne cherche pas à sauver le monde, n'ai d'opinion sur pas grand chose et ne veux rien changer.  La sainte paix. Dans ces moments de fatigue et de lassitude mentale plus intenses ( ce qui est plutôt fréquent avec le syndrome de fatigue chronique!) je ne cherche plus à me dépasser ou à me battre contre moi-même, je laisse tout simplement aller.  Je profite de cet état de lenteur pour recharger mes batteries, faire des choses calmes et prendre soin de moi. Je prends le temps de prendre le temps comme on dit.  J'ai appris avec les années que c'est la meilleure chose à faire, ça donne un répit au corps et c'est beaucoup plus agréable que de s'insurger contre un lui alors qu'il ne fait qu'à sa tête et qui nous empêches de nous emporter.  Donc cette semaine, je fais tout au ralenti et j'aime ça.  Je remets des trucs à plus tard ( comme le ménage qui peut très bien attendre!) je fais les repas en ne me pressant pas, je fais des pauses dans ma journée pour lire un brin, je relaxe avec petit enfant devant un film en plein après-midi...... Je ne planifie rien et je j'y vais selon le désir du moment.  C'est ainsi que nous avons fait une super bataille contre les dinosaures extra-terrestres qui envahissaient la ville l'autre soir, que j'ai eu une belle conversation avec grand enfant en faisant la vaisselle après le repas et que l'Homme et moi avons eu un fou rire totalement puéril sans raison.  C'est comme ça que j'aime vivre, quand je suis au ralenti je m'en donne la permission car j'ai la tête vide de toute façon! Ça me permet de réaliser de nouveau que le moment présent vaut son pesant d'or et que j'oublie parfois de l'apprécier et de le vivre suffisamment. C'est donc ainsi que je vivrai mon reste de semaine, lentement et avec plaisir malgré la fatigue et le virus de petit enfant qui semble me guetter du coin de l'oeil d'une manière louche.  C'est donc dire que je profiterai de ma propre lenteur et qu'avec celle-ci je vais planifier un bon bain chaud plein de mousse vendredi soir, que je vais diner en tête à tête avec grand enfant pendant l'Homme ira à une fête d'amis avec petit enfant  samedi midi et que nous dégusterons une excellente fondue rendu au  soir sans se presser en bavardant de tout et de rien et nous terminerons en faisant du popcorn que nous mangerons devant  un film toute la famille ensemble.....et ajouter à cela quelques imprévus, des invités peut-être?  La simplicité même et c'est souvent la recette du bonheur et ça tombe bien parce que j'adore ça déguster le bonheur.



lundi 20 janvier 2014

Chili chaleureux

J'adore cette recette de chili car elle est simple et savoureuse. C'est un incontournable l'hiver par journée froide.

Chili réconfortant et santé

- 1 livre de boeuf haché extra-maigre
- 1 tasse de carottes ( environ 3) hachées
-1/2 tasse de poivrons hachés
- 1/4 de tasse de céleri hachés
- 1 c.à table de jus de citron
- 3 c.à table d'assaisonnement chili
-1 c. à thé de cumin
- 1 gousse d'ail émincée
- 1 boîte de haricots rouges égouttés
- 1 boîte de tomates en dés
-1 c. à table d'huile d'olives


Dans une grande casserole à fond épais , faire chauffer l'huile et faire revenir le boeuf haché jusqu'à ce qu'il soit bien brunit. Ajouter les légumes et l'ail et faire revenir 5 minutes ou jusqu'à ce que les légumes soient tendres. Ajouter le jus de citron, le cumin, l'assaisonnement chili  et les tomates.  Porter à ébullition et faire mijoter à feu moyen-bas pendant 40 minutes. Vérifier régulièrement et ajouter de l'eau si le mélange à tendance à coller. Retirer du feu dès que le chili est de la texture désirée. Servir chaud parsemer de fromage, de crème sûre légère et d'oignons verts hachés finement et accompagner de tortillas chaude ou de chips de pitas cuits au four.
Vous pouvez aussi faire cette recette à la mijoteuse.  C'est un excellent plat à réchauffer pour les lunchs.



Standards de beauté

Je m'insurge ce matin contre tous les standards de beauté de notre société occidentale.  Je n'en reviens jamais de voir que des actrices comme Kate Winslet ou Jennifer Lawrence sont considérées comme ''grosses'' aux yeux de Hollywood. J'en ai marre de voir des mannequin de 15 ans complètement anorexiques qui pèsent tout juste 100 lbs me vendre des crèmes anti-rides. J'ai une overdose de regarder dans les magazines que j'aime les tendances sur des femmes dont je remarque davantage les clavicules que le vêtement qu'elles doivent mettre en valeur.  C'est quoi ce bordel?  Ça finit par déteindre sur nous en plus. Non me dites-vous? Vous êtes au-dessus de tout ça mesdames? Je n'en crois rien, on se ressemble toutes devant notre miroir à chercher le capiton haineux ou le bourrelet disgracieux et à se dire que si on perdait quelques livre ici et là, ce serait vraiment parfait. Nous sommes toutes identiques quand le printemps se pointe le bout du nez et que nous réalisons que nous ne sommes qu'à quelques semaines de l'été, à quelques semaines du maillot de bain de l'enfer qui lui ne nous cache pas comme nos pulls et qu'il révélera à la face du monde notre hiver trop remplit de cocooning et de bouffe ultra réconfortante. Il n'y a qu'à regarder le nombre de crème anti-cellulite qui existe sur le marché pour comprendre que la beauté est au femme ce que la porno est aux hommes: Personne ne la consomme, mais les bénéfices sont toujours très élevés.  Nous avons toutes peur, un peu ou beaucoup, de vieillir, de faire notre âge, d'avoir trop l'air vieille trop vite.  Nous les regardons ces actrices super bien roulées en n'en croyant pas nos yeux et en étant un brin envieuses. Je crois que cela est bien aussi, dans une moindre mesure, ça peut nous motiver à garder un poids santé et à prendre soin de nous, mais toujours est-il qu'il faut en rester là mesdames.  Il est sain de faire de l'exercice, de bien mangé, de se faire belle et de se couvrir de coquetterie: c'est là l'image d'une femme en santé, et mieux encore, le ressenti d'une personne bien dans sa peau.  De se sentir belle, en confiance est idéal pour l'estime de soi et cela nous permet d'avancer et de se sentir rayonnante.  Ce qui ne me plait pas, c'est de voir des femmes tenter d'atteindre un idéal impossible, de vouloir imiter ces actrices, chanteuses ou mannequins qui elles, ont un entraîneur privé, une diététiste, un chirurgien et la possibilité de consacrer énormément de temps et d'argent à leur apparence.  Ce n'est pas réaliste et surtout, ce n'est pas souhaitable. Pour ma part, je ne souhaite pas encourager une industrie superficielle qui encourage ce type de pensée et qui considère des femmes qui habillent la taille 4 comme rondes........c'est totalement ridicule!!! J'habille cette taille et à cause de tous ces standards, de toutes ces photos,  et bien il y a des jours que je réussis moi-même à me trouver grosse!! Je crois qu'il est important de faire la part des choses, de faire de l'exercice et de bien manger  pour notre propre bien-être, de profiter de la vie, de se gâter aussi avec un mets super décadent à l'occasion, de se trouver belle, de s'accepter, d'être fière des enfants que nous avons porté et d'aimer notre imperfection......si on ne réussit pas toujours, ce n'est pas un drame, au moins on essaie puis il ne reste qu'à regarder Julia Roberts dans Mange prie aime manger sa super pizza au coeur de l'Italie pour réaliser que le plaisir est capital et que tout est une question d'équilibre, comme dans tout d'ailleurs.



samedi 18 janvier 2014

Mochitude

Cette semaine je me sentais claquée, vidée, brûlée et socialement inapte. L'hiver qui vient avec tous les microbes que les enfants ramènent de l'école frappe fort cette année.  Grand enfant a par ailleurs passé la semaine entière à la maison avec moi, grippe d'homme oblige. Il faisait pitié le coco tout étendu sur le divan, la toux grasse, le nez bloqué et le regard hagard survivant à coup de Tylénol prit aux quatre heures.  Toujours est-il que je suis très chanceuse de ne pas avoir chopé son apocalyptique virus, mais le démènement de mon système immunitaire a achevé mon niveau d'énergie déjà passablement bas.  Tout me demandait un effort, rien ne me plaisait, je chialais et rechignais de la pluie et du beau temps, bref, si j'avais été un enfant de quatre ans, j'aurais fait le ''bacon'' sur le plancher. Je n'ai donc pas pu vous écrire chers lecteurs puisque le néant envahissant ma créativité légendaire en mettant mon inspiration KO. J'étais sidérée de constater que le vide pouvait ainsi envahir mon esprit, me laissant sans mots qui vaillent la peine d'être écrit, sans opinion a énoncée, sans même l'ombre d'une conviction sociale et morale quelconque.  Ce trou noir cérébral m'a réellement bouleversé.....pendant au moins cinq minutes et je me suis délectée de ne penser à rien, c'était si inhabituel, une nouveauté et je pouvais y arriver sans efforts. Désormais,  je comprenais l'Homme!.  Puis au bout d'une journée, l'ennui me guettait et je me suis fortement impatientée contre cet excès de lassitude qui prenait mon corps et mon esprit en otage.  J'avais beau feuilleté une revue, regarder une émission divertissante, lire des articles passionnants, rien n'y faisait.  Quand petit enfant m'a demandé de faire des la plasticine avec lui, j'ai eu la sensation que de me planter des aiguilles dans les yeux serait plus agréable, vous vous rendez compte de la gravité de mon état?  Mais bon, je suis tout de même une maman passablement bonne, donc j'ai malgré tout accédé à sa demande.  Les choses se sont alors mise à nettement empirées lorsque je me suis retrouvée face au monticule de pâte coloré qui m'inspirait autant qu'une méduse morte en état de décomposition avancée traînant sur le bord d'une plage.  J'ai bien tenté de me ressaisir, seulement je ne suis parvenue qu'à  faire un serpent (demande super originale de petit enfant qui semble lui aussi vraiment très créatif par les temps qui courent!) qui au final ressemblait davantage à un pénis. J'ai abdiqué devant  l'évidence, j'étais atteinte de mochitude, de mochitude hivernale et je vous jure que c'est de la pire espèce celle-là. Paraitrait-il que c'est du au manque de luminosité, aux heures d'ensoleillement trop courtes.  Ce n'est qu'un tissu de mensonges! Si vous êtes des parents, c'est parce que vos rejetons ne jouent pas dehors, qu'ils courent en hurlants pendant des heures jusqu'à ce que vous saignez des tympans, qu'ils se chamaillent sans cesse, mettent la maison sans dessus dessou et vous fixent avec leurs pupilles constamment dilatées en vous demandant '' qu'est-ce qu'on fait, qu'est-ce qu'on fait''.  Je n'en ai aucune idée, BORDEL!!!!!!!!!!  Si vous n'avez pas encore la chance immense et incommensurable de vivre le bonheur parental, je vous dirais que ce sont les quelques kilos que vous avez prit depuis le début de la saison en vous empiffrant d'un gros paquets de cochonneries pour faire passer l'ennui des jours froids ou pour compenser votre appétit sexuel lui aussi en état d'hibernation et puisque vous pouvez cacher le tout sous de gros pulls bien amples.....who's care?  Le fait est que je me suis retrouvée dans cette disposition lamentable de larve à l'état gestationnel.  Jusqu'à tout à l'heure, j'étais bien ''effoirée'' sur mon sofa en train de regarder'' Le journal de Bridget Jones'' en me disant que Renée Zellweger n'était pas aussi  moche que tout le monde le disait dans ce film.  Elle a bien prit quelques kilos pour le bien du scénario, mais ils lui ont aussi fait  porter des pulls bien bien amples, ce qui est tout à fait logique.  Pendant que je délirais sur la silhouette de Bridget, je me suis dit que je me devais, pour vous qui plus est, de sortir de cette mochitude, de me botter les fesses et de trouver les mots afin de vous donner signe de vie.  Puisque c'est maintenant chose faite, je peux retourner l'esprit tranquille à ma séance de zombification télévisuelle en espérant y retrouver sous peu une partie de mon inspiration. Bonne soirée mes amis!



jeudi 16 janvier 2014

La trentaine

Cette année, en septembre plus précisément, j'aurai trente-cinq ans.  J'atteindrai donc la mi-trentaine, ce qui signifie que j'approche de la seconde dizaine et que je la regarde d'un air louche. Je n'ai jamais vraiment appréhender un âge en particulier......sauf celui-là.  Il me semble que c'est un nombre d'accomplissement, de réussite et un nombre qui rime avec ''là c'est sérieux, tu viens de perdre ta jeunesse!!'', du moins pour moi.

Pour l'instant, la trentaine me laisse sans voix, littéralement. J'avais hâte d'avoir trente ans, car à mes yeux cela signifiait l'âge parfait. Pas trop jeune ni trop vieux, cela me semblait l'idéal, l'entre deux génial. J'aurais la sagesse, la maturité mais encore l'étincelle et je bâtirais ma vie, profiterais de mes enfants qui gagneraient en autonomie, et de mon couple, qui lui, bénéficierait de toutes nos qualités de trentenaires, vous voyez?. Pffffffffffffffffffffff, des conneries mes amis, de très grosses conneries. Non seulement je ne profite de rien de plus, mais je me regarde aller à la décrépitude jour après jour: les fesses me tombent sous le coup d'une invasion de cellulite, les kilos ont tendance à s'accumuler et sont difficiles à déloger, les ''ridules'' ( nom totalement ridicule qui à l'air ''cute'' pour quelque chose de chiant) envahissent le coin de mes yeux et le bas de mon visage semble manquer de tonus, du genre que les dernières photo de Noël m'ont convaincues de me badigeonner avec ma toute première crème ''anti-rides-fermeté-fontaine de jouvence-vide porte-feuille-et-déception amère''.  En regardant l'Homme en bedaine de profile cette semaine, j'ai noté qu'il n'y avait pas que la femme qui vivait des changements physiques..... oh que non, la différence c'est que lui l'ignore et qu'il évite tout simplement les miroirs. Puis le fait que nos enfants soient rendus plus âgés ne changent pas notre niveau d'énergie à la fin de la journée lorsqu'ils finissent par aller enfin au lit, nous y allons aussi..............pour dormir un bon coup!

Puis dans la trentaine, ce qu'il y a de vraiment archi nul, c'est le questionnement, une voix en feedback qui ne ferme jamais son clapet.  Elle est généralement existentialiste, avec ses ''qui suis-je'' - ''que fais-je''  et trouble la quiétude mentale en vous culpabilisant pour des choix que vous n'avez même pas encore fait en vous faisant justement remarqué que vous ne l'avez pas encore fait ce choix! Puis avec la trentaine, vous n'avez plus droit à l'erreur, vous n'avez plus vingt-ans! De plus, vous devriez avoir réussit professionnellement à cette période de votre vie et investir dans votre avenir.  Il y a l'indécision qui vient avec le tout, car vous craignez l'erreur à ce stade, elle ne pardonnerait pas et vous ferait perdre un temps précieux que vous n'avez plus tellement en réserve. C'est à vous rendre fou chers lecteurs....à moins que la folie ne soit un ''symptôme'' de la trentaine?! Mais non, je blague, j'étais déjà folle avant, ça a simplement empiré mon cas. Tout ça pour dire que c'est une période de ma vie que je trouve légèrement laborieuse, sauf que j'aime ça et que l'avantage, c'est que l'on s'accepte et s'assume beaucoup plus à trente ans. Au final,  j'ai vraiment bien évité la fameuse crise de la trentaine, vous ne trouvez pas?


mercredi 15 janvier 2014

Solitude

Je suis habituée d'être isolée, du moins plus que la majorité des gens, avec cette maladie qui me garde à la maison et je m'y suis fait avec le temps.  Par contre, je ne vis pas seule et les contacts avec les autres sont constants dans mon quotidien. Puis d'être une maman réduit considérablement votre espace vital!! Il y a toujours quelqu'un dans ma bulle, ce que j'aime bien la plupart du temps, et je me réserve de petites périodes pour me retrouver seule, dans le calme. Je suis assez solitaire de nature, j'aime me retrouver face à moi-même. Lorsque je suis fatiguée, c'est encore pire et cette semaine, je le suis! Cela devient alors un besoin vital et non juste une option enviable. Je mets donc à mon horaire des instants pendant lesquels je me retrouverai en solo, à l'écart de la tribu.  J'en profite pour faire quelque chose que j'aime, comme la méditation, et m'assure que je ne serai pas dérangée.  Mes petits amours le savent maintenant et ils respectent mon besoin de retrait, qui ne dure jamais bien longtemps de toute façon, une vingtaine de minutes tout au plus, ce qui est largement suffisant.  C'est l'Homme qui a le plus de difficulté avec le concept! Il trouve trop souvent le moyen d'arriver en trombe dans la pièce et de briser l'harmonie qui régnait avant son apparition impromptue.  J'ai vraiment lâcher prise sur son cas les amis, vraiment.

Ce qui me fait réfléchir, c'est que la solitude est devenue une denrée rare et qu'elle est même vu comme étant étrange, égoïste même.  Prendre du temps pour soi en solitaire dans une tranquilité qui n'existe plus est quelque chose de particulier. Tout bouge tellement vite et dans cette vitesse il y a tant de gens à côtoyer dans autant d'activités à faire.  Pourtant, les gens ne vont plus prendre un café ni ne se téléphonent, ils se textent, s'envoient des courriels, se retrouvent derrière un écran, cherche l'amour en ligne, participe à des forums de discussions, suivent la vie des autres sur les réseaux sociaux et dans toute cette interaction du web, ils sont pourtant seuls.  Les gens n'ont jamais autant souffert de la solitude qu'à notre époque, cette solitude qui isole contre son gré, celle qui est malsaine, celle que l'on ne désire pas. Le fait est que nous avons perdu notre capacité à se retrouver seul par choix, pour le plaisir, pour recharger ses batteries et entendre les battements de notre propre coeur. Plusieurs la craigne car elle devient inconfortable et confrontante, elle pousse à se regarder droit dans les yeux, à écouter ce que l'on ne veut pas toujours entendre à travers le silence et elle reflète ce que l'on se cache dans nos mouvements perpétuels. Pourtant, elle est aussi un beau cadeau que l'on se fait à soi-même en prenant du temps que l'on vole continuellement sans le voir passer.  La solitude s'apprivoise et avec le temps, elle devient une amie que l'on hâte de retrouver.




lundi 13 janvier 2014

Yoga pour la fibromyalgie

Je vous laisse des postures de yoga et des liens intéressants pour combattre les douleurs de la fibro. N'oubliez pas d'y aller tout en douceur et de faire vos exercices régulièrement pour améliorer votre flexibilité

Dans la première séquence, l'utilisation de certains matériel ( bande d'étirement, bloc, ballon ) lors des postures est suggérée mais vous pourriez faire certaine posture sans matériel. Par contre, ce matériel peut vous aider si votre flexibilité est difficile. Cela optimise aussi l'étirement des muscles.


http://shine.yahoo.com/healthy-living/5-ways-foam-roller-141200922.html
Dans ce lien, vous verrez une multitude de mouvements à effectuer avec un ''rouleau''. C'est très relaxant et la détente de vos muscles sera maximiser.



Contrôle de la douleur

Depuis plusieurs jours déjà, la douleur diffuse se répand un peu partout dans mon corps. Je ne m'attendais pas à moins vu les variations de température de la dernière semaine avec son lot d'humidité froide qui est un ennemi juré de la fibromyalgie.  Cette douleur m'amène plus de fatigue et la fatigue, plus de douleur. Ce n'est donc pas évident de bien gérer tout ça.  Aujourd'hui,  je souhaite partager avec vous plusieurs trucs que j'utilise en période de crise pour m'aider à réduire la douleur et l'inflammation et revenir à un niveau acceptable. Il n'y a bien sûr pas de recette miracle, mais avec des efforts et de la discipline, on peut parvenir à diminuer l'intensité et la durée des crises.

La première chose que je fais dans cette situation, c'est de diminuer mes activités. J'augmente mes périodes de repos et permet à mon corps de récupérer puisque la douleur est très énergivore. J'essaie aussi de diminuer les mouvements qui me créer de la douleur, comme par exemple, lorsqu'elles sont situées dans le cou et les trapèzes, je vais moins passer de temps devant l'écran de mon ordinateur car cela me cause beaucoup de tensions et je ne souhaite pas accentuer l'inflammation déjà présente.

Puisque l'humidité et la fraîche peuvent accroître les douleurs et l'inflammation, je m'assure de bien mes couvrir les pieds.  Je ne me promène donc pas pieds nus sur le plancher froid. Même chose lorsque je vais à l'extérieur par temps froid, je m'assure de porter les vêtements adéquats.  Le soir venu, je prends une douche légèrement chaude juste avant de me coucher, de cette façon, je me couche bien au chaud ce qui permet à mes muscles de se détendre davantage pendant la nuit.

Malgré l'inconfort de ces périodes plus douloureuses, je ne néglige pas de faire des exercices doux car ils seront bénéfiques en accélérant la circulation sanguine. Par contre, je ne pousse pas mes limites et les respectent. Je fais du yoga, des mouvements simples en ciblant mes zones plus sensibles. Je fais aussi des étirements doux pour détendre mes muscles endoloris. C'est généralement le soir que j'effectue les étirements pour assouplir à son maximum mon corps. Je bénéficie ainsi d'un bon sommeil et au réveil, je me sens plus souple avec une nette diminution de mes raideurs.

Pour ce qui est du sommeil, je m'assure de me coucher à des heures régulières. Je rends mon lit confortable pour optimiser la qualité de mon sommeil. Je prends des oreillers qui offrent un soutient suffisant pour ne pas créer de nouvelles tensions.

Je travaille aussi sur mon alimentation que je rends irréprochable dans les périodes de crises.  Je diminue ma consommation de sucre, car j'ai noté que dans mon cas, cela augmentait mes douleurs. Je tient donc un journal de santé dans lequel j'inscris les aliments ou les situations (station debout prolongée, stress, fatigue, alimentation, ect.) qui ont augmenté ou générer des douleurs.  Je mange beaucoup de fruits et légumes, prends mes repas à des heures régulières, prévois des collations et je mange de façon saine et équilibrée. J'évite les carences nutrionnelles qui pourraient elles aussi créer de la douleur.

Je médite aussi beaucoup, un peu plus qu'habituellement. Il a été prouvé depuis longtemps que la méditation diminue la tension et les douleurs en calmant l'esprit. Je prends une dizaine de minutes, je m'isole dans un endroit calme et je me concentre sur ma respiration en détendant chaque partie de mon corps. Ça me permet aussi de faire le plein d'énergie.

J'ai aussi découvert l'huile d'émeu.  Je frictionne les zones très douloureuses avec l'huile pure et ensuite, j'applique une crème de friction. Ce n'est pas miraculeux, mais ça diminue mon niveau de douleur et les rends plus tolérables. Lorsque c'est au niveau du cou, je me détends ensuite avec un coussin chauffant que j'applique sur la zone inflammée, surtout en fin de journée.

Voici donc plusieurs de mes astuces pour combattre la douleur, le plus naturellement possible. Avec le temps, vous trouverez vous-même vos propres trucs, vos propres remèdes maison. Et n'oubliez pas de garder un rythme de vie adapté à vos besoins, d'écouter votre corps, de prendre soin de vous et de vous détendre


Je vous laisse le lien pour l'huile d'émeu, c'est la meilleure et leur services sont excellents, je ne pourrais vraiment plus m'en passer
http://emeucharlevoix.com/











samedi 11 janvier 2014

Remède hivernal

L'hiver est inévitablement synonyme de rhume et grippe. On ne s'en sort mes amis! Nous gelons, il ne fait presque pas soleil, nous devenons fatigués et nous côtoyons des contaminés.......il y a en partout!!! Prescription du Dr. Nancy? Probiotiques ( les preuves ne sont plus à faire) et ma tisane magique.  Dès les premiers symptômes grippaux et les nez enrhumés, je me lance. En voici la recette:

Tisane au thym

-1 petit bouquet de thym frais( 2-3 branches)
-1 rondelle de citron
-1 c. à thé de miel

Infuser le thym avec le citron et le miel pendant 5 minutes dans une tasse d'eau chaude. Retirer le thym, sinon la tisane deviendra très amère et déguter!


Je vous laisse les vertues que j'ai prises sur le site de toutpratique.com
La tisane au thym aide à soulager les affections dues au froid (rhume, grippe, courbatures, frissons, angines), à calmer les gorges irritées la toux et donc à mieux respirer pendant l’hiver.
Parce qu’il est riche en phénol, le thym, plante antiseptique, antispasmodique, expectorant et stomachique, qui a des propriétés antivirales, est particulièrement efficace contre les affections des voies respiratoires.




Désir d'artiste

J'ai presque toujours été ce que je souhaitais, conforme à  mes envies, mes convictions et  fidèle à qui je suis. Je ne me voudrais pas autrement, j'ai appris à m'apprivoiser, lentement, avec le temps et à ainsi apprécier la femme complète et contradictoire en moi. Par contre, il y a une chose que j'aurais aimé être et que je ne suis pas devenue, du moins pas encore; une artiste.  Une femme qui compose des chefs-d'ouvres avec ses mains, sa vision bohème de la vie et des choses.  Peut-être pour manier le pinceau en exploitant l'infinité des couleurs, des décors, des abstractions qui permettent à l'âme de s'envoler à travers ce qu'elle voit. Peut-être en exprimant son art avec la finesse de son toucher pour faire ressortir de l'argile des sculptures et autres formes qui donnerait la possibilité à ses mains d'être l'extension de sa créativité.  Il aurait pu être possible que la femme artiste en moi travaille à donner de son souffle pour gonfler le verre en faisant de sa délicatesse et de sa fragilité une oeuvre en soi. J'aurais aussi aimé prendre le fusain et dessiner en rendant justice à la beauté du monde avec des traits qui recréeraient avec exactitude cette dernière.  Parfois, je me demande si de manier les mots  avec habilité pour faire ressentir des émotions, pour faire rêver est une forme d'art intellectualisée qui donne une dimension plus cérébrale à une chose que j'ai souvent pensé manuelle.  L'écriture pourtant revête de créativité et sa beauté n'est pas contemplée directement avec les yeux mais les images qu'elles suscitent se reflètent dans l'esprit. Il faut la justesse des mots, une précision, un élan pour faire voyager, réfléchir et une passion pour la transmettre. Peut-on dès lors affirmer que l'écrivain est un artiste? Je crois que oui, il est un artiste de l'esprit, de l'imaginaire. Avec lui, naissent les histoires, celles qui bouleversent, font sourire, pleurer ou aimer et parfois même, il y a de ces mots si bien écrits qu'ils peuvent changer une vie et à l'extrême, des mots écrits par de grands hommes dans leur convictions profondes qui auront permis de changer le monde. Si je n'en souhaite pas tant, j'aime croire qu'avec certain de mes mots, j'ai pu ou pourrai un jour aussi faire une différence, ne serait-ce qu'avec un sourire, et me permettre de devenir l'artiste que j'ai quelques fois regretté de ne pas être.


vendredi 10 janvier 2014

Ambitieux projet

Je suis totalement une femme d'action et les défis ne me font pas peur. C'est pour cette raison que l'Homme et moi avons sauté à pieds joints et non sans réfléchir dans le projet de restauration et de rénovation de notre maison centenaire.  Nous avons littéralement craqués pour l'architecture, la superficie et l'âme de la maison.  Tout était à démolir, à refaire, à reconstruite.  Il y avait là beaucoup d'amour à donner, et ça tombait bien, nous avons énormément de ''love'' à offrir. Les gens nous trouvaient ( et nous trouvent encore!) un peu fou, c'est si grand comme projet.  Aujourd'hui, je leur donne raison!  C'est vraiment fou d'avoir vécu dans tant de poussière, sans isolation, sans planchers, sans portes de chambre pendant 2 ans, sans peinture......bref, un intérieur très dégarni......le minimalisme est tendance, non? Le nombre d'heures passées à gratter des planchers, à arracher des ''taques'' au plafond, à sabler l'escalier, à redonner le lustre perdu, ça aussi c'est de la pure folie.  Je ne regrette rien de cette aventure, aussi éprouvante peut-elle être, car elle est gratifiante et que la maison devient plus magnifique chaque année.  Seulement, je pense que nous étions et sommes encore totalement inconscients! Je vois bien maintenant que ce projet atteindra son apogée dans une dizaine d'années et la somme de travail restante est aussi colossale que celle déjà accomplie.  Je crois que le rapport avec une maison centenaire est le plus grand amour-haine que je n'ai jamais connu!  Il y a des jours pendant lesquels je la regarde et la trouve magistrale et d'autres, que je me dis que c'est épouvantable de se les geler comme ça et que je me ferais bâtir une maison neuve sur le champs, avec énormément d'isolation! Sauf que j'aime ''retaper'' les choses, travailler avec l'existant, faire des miracles avec rien. Là est le défi et ça nous permet de récupérer, de donner une seconde vie à de nombreux objets trouvés ici et là, ça force la créativité et ça forge le couple mes amis, vous n'avez pas idée!  Et puis, on s'habitue à vivre avec des planchers si croches que les enfants n'ont qu'à laisser glisser leur voiturse vers l'arrière de la maison pour faire des courses et que notre lit ne cesse de briser à cause des vagues dans le plancher du deuxième étage. C'est très ''rustique'' aussi d'entendre des mulots qui grattent dans le grenier, vous ne trouvez pas? Ha la la!  N'empêche que je l'aime notre maison qui avec le temps prend notre empreinte, qui nous ressemble et nous rassemble tout à la fois, qui me permet de m'éclater dans des idées pas possibles, qui nous demande de se surpasser pour trouver des solutions,qui montre à nos enfants le résultat du travail acharné et qui embellit le patrimoine. Au départ, c'était un rêve, c'est ensuite devenu un projet et c'est maintenant un mode de vie et cela deviendra très certainement un héritage, surtout celui des souvenirs et des moments heureux vécus entre des murs à l'histoire ancienne d'une famille résolument moderne.



Homme le plus inspirant du monde

On dit que cet homme est le plus inspirant du monde, et il suffit de visionner la vidéo pour comprendre pourquoi.  Ça va exactement dans le sens de ma pensée: le bonheur n'est pas ce que l'on pas pas mais ce que l'on fait avec ce que nous avons. Inspirez-vous chers lecteurs, ça vaut la peine!

http://hotstory.fr/story/nick-vujicic-homme-le-plus-inspirant-de-la-planete/


jeudi 9 janvier 2014

L'attente sous observation

Souvent, je regarde, j'observe et j'écoute les gens autour en silence, mine de rien. Je vois leur désir, leur envie, leur déception, leur attente. J'entends la plupart du temps les mêmes choses, les buts recherchés sont similaires et se résument à peu, un mot, si court et si complexe: bonheur. Ils le chassent, le recherchent, le poursuivent, le convoitent et l'attendent encore. Ils le croient ailleurs, plus loin, avec quelqu'un d'autre, dans ce qu'ils n'ont pas et dans ce qu'ils auront. Leur bonheur, il sera là quand ils auront un conjoint, un mariage, des enfants, une maison, de l'argent, une autre voiture, une autre femme, un meilleur job, une meilleure santé, une meilleure situation, bref, une vie meilleure. Ils prétendent que lorsque ce meilleur sera enfin arrivé, ils pourront enfin être heureux, plus tard. Je les regarde attendre le bonheur dans ce qu'ils désirent en parlant au futur simple et je me dis qu'à force de l'attendre ainsi ils vont mourir bien avant de l'avoir connu. J'ignore pourquoi l'humain veut continuellement ce qu'il n'a pas pour être heureux, pourquoi il attend sans cesse l'avènement de quelque chose qui lui permettra de se sentir bien. Parfois, je me dis que la souffrance humaine serait moindre si nous comprenions que le bonheur n'est pas dans un ailleurs ou dans une situation, mais qu'il est un état d'âme. Ce n'est pas quelque chose qui se produit, c'est une façon de voir les choses, un regard sur le moment présent avec les yeux de celui qui a comprit que le passé n'existe plus et que l'avenir n'existe pas encore.  Il ne dépend pas des événements, uniquement de nous. Le bonheur n'arrive pas, il se construit.

C'est pour cette raison que chaque jour, malgré les imperfections de ma vie, je prends la décision consciente d'être heureuse.  Je fabrique des moments de bonheur dans ce qu'il y a de plus simple en lui donnant une dimension extraordinaire. Il y a un an, je croyais sombrer tant la vie me pesait, tant les difficultés me semblaient insurmontables.  La vérité est que j'étais réellement dans position plus qu'inconfortable et que j'étais confrontée à mes peurs les plus viscérales. J'ai accepter ce que je ne pouvais pas changer et trimer dur sur le reste. Je ne voulais pas attendre pour être heureuse, attendre de retrouver ce que j'avais perdu en ne sachant pas si je le retrouverais un jour. Je me suis alors responsabiliser sur ma capacité à être heureuse, car c'est un peu de ça dont on parle ici, de la manière que nous avons tous un peu de se déresponsabiliser par rapport au bonheur en l'attendant dans ce que nous ne sommes pas, dans ce que nous n'avons pas, dans l'avenir à se produire.

Mon bonheur est alors devenu une décision, un acte, un regard neuf et une importante responsabilité. Depuis, je n'ai jamais été aussi heureuse.

mercredi 8 janvier 2014

Inspiration musique

Une petite parenthèse pour mon coup de coeur musical des derniers jours.  C'est l'album trauma de Coeur de Pirate, les chansons tirées de la série télé.  C'est tout doux, un peu lounge, facile d'écoute et ça fait une belle ambiance relaxante. Je vous laisse le lien pour entendre par vous-même.

http://www.espace.mu/primeur/trauma



Coquilles sauce rosée

Encore une recette aujourd'hui, recette saine, pratique dont je me sers même parfois pour recevoir. C'est un de mes incontournables et c'est toujours un wow!

Coquilles sauces rosée

-1 boîte de coquilles géantes
-1 pot de sauce rosée du commerce ou maison ( attention à la teneur en gras de certaine!)
-1 paquet d'épinards frais hachés
-1 poivron rouge
-1 c. à thé d'origan séché
-2 tasses de fromage mozzarella partiellement écrémé divisé

1. Préchauffer le four à 350.  Faites cuire les coquilles selon les instructions.

2. Hacher les épinards et les poivrons rouges. Dans un bol, mélanger les épinards, le poivron, l'origan, 1 tasse de mozzarella, sel et poivre au goût.

3. Dans le fond d'un plat allant au four d'au moins 11 x 13, mettre un peu de sauce rosée. Passer les coquilles cuites sous l'eau froides et farcir avec le mélange d'épinards environ une c. à table à la fois et déposer dans le plat avec la sauce. Lorsque toutes les coquilles sont farcies, mettre le restant de sauce rosée sur les coquilles et parsemer du reste de fromage.  Mettre au four 30 minutes.

Servir avec une salade en fait un beau plat santé et végétarien. Pour varier, vous pouvez ajouter du poulet à votre mélange d'épinards et varier les fromages. Donnes environ 4 -5 portions.



Réflexion écologique

C'est toujours au petit matin, lorsque je m'abreuve d'actualités et d'informations que l'inspiration me vient, en regardant le monde à travers mon écran, je me créer des opinions, et parfois même, des courants de pensées.  Il y déjà longtemps que je m'inquiète du sort de notre planète, de la belle bleue, qui ne cesse de nous montrer des signaux d'alarmes à coup de tsunamis et de réchauffement planétaire. Je constate partout autour beaucoup trop de ''je m'en foutisme'', on se concerne peu pour l'environnement que nous considérons trop souvent et à tort comme une ressource inépuisable.  Nous prenons la planète et toutes ses splendeurs pour acquise, malgré toutes les espèces qui s'éteignent chaque jour, malgré les forêts décimées, malgré les océans qui se brouillent et les bancs de coraux qui meurent.

Ce que je me demande, c'est comment avons-nous pu en arriver là, comment pouvons-nous continuer notre saccage sans remords et que léguerons à nos enfants? Je pense qu'il est possible de faire quelque chose, individuellement et collectivement pour renverser la vapeur et que chaque geste posé fera une différence.  Nous voyons de plus en plus de compagnies qui oeuvrent de façon écologique, qui passe au vert.  Plein de maisons construitent aujourd'hui ont de moins en moins d'impact sur l'environnement en générant moins de déchets lors de la construction.  Bon nombre de gens militent pour la cause environnementale, plusieurs agissent, des créateurs récupèrent pour faire de l'art.  C'est d'ailleurs de cette manière que l'Homme et moi agissons écologiquement.  Nous adorons récupérer des meubles, des matériaux pour leur donner une nouvelle vie, pour faire du neuf avec du vieux. Nous avons ainsi restauré plusieurs portes trouver sur le bord du chemin pour les faire belles et ajouter du cachet à notre maison. Nous avons récupérer en partie une grange avec laquelle nous avons construit le module de jeux extérieur de nos enfants et utiliser le bois pour fabriquer un escalier dans notre maison. Nous possédons plusieurs meublent d'occasion ou d'autres, eux aussi trouver aux ''poubelles'' que nous avons décapé, peint, rafistolé et vous seriez surpris du résultat. Les gens jettent tant de choses encore magnifiques dont les usages pourraient être multiples. Il suffit d'être créatif. À preuve, je lisait dans le décormag plusieurs entreprises qui faisaient de la récupération: des palettes de bois en tabourets, des parquets fabriqués avec du bois de drave, des céramiques composées de matières recyclées, des peintures sans COV.  L'éco design semble être in et avoir le vent dans les voiles.

Je ne souhaite pas être moralisatrice ce matin, seulement je me dis qu'il suffit d'être moins égocentrique dans nos choix de vie et de se sentir concerné nous permettra invariablement de faire une différence à notre tour, car ce sont de petites choses misent ensemble qui en créent de grandes et les grandes qui changent le monde.

Je vous laisse sur l'image qui m'a inspiré lors de ma lecture matinale, car j'aime les personnalités engagées.

Bonne réflexion chers lecteurs.


mardi 7 janvier 2014

Yoga énergisant

Je vous laisse aussi une séquence de yoga que j'aime bien, car elle est courte et que l'on peut l'adapter selon nos besoins, soit pour s'énergiser, aider la digestion, calmer l'esprit ou soulager le spm. Certaines positions peuvent être plus difficile pour les débutants, adaptez-les tout simplement.
Namaste


Petits pains fourrés à la viande

J'aime cette recette que ma mère fait depuis toujours, car elle est simple, rapide et qu'il en reste tout plein pour les jours pressés ou paresseux. Les enfants l'adorent. Je la sers toujours avec une belle salade verte, débordante de légumes. C'est un bon dépanneur qui se congèle et se réchauffe bien.

Pains fourrés

-1  livre de boeuf haché extra-maigre
-1 livre de porc haché extra-maigre
-1/2 tasse de sauce chili
-1 boîte de crème de champignons
-1 c. à thé de moutarde jaune (facultatif)
-sel et poivre au goût
-36 pains à salade

1. Préchauffer le four à 350. Mélanger tous les ingrédients dans une cocotte allant au four. Recouvrir d'un papier d'aluminium troué d'une fourchette. Mettre au four.

2. Cuire 1 heure. Mélanger la viande de nouveau et écraser avec une fourchette pour avoir un mélange homogène et ''crèmeux''.

3. Faire cuire de nouveau pendant une heure. Faire une  entaille au centre des pains sur la longueur et mettre le mélange dans les pains, environ une cuillère à soupe par pain. Vous pouvez remettre au four une quinzaine de minutes pour des pains plus croustillants. Emballer les pains restants dans du papier d'aluminium et congeler.

Bon appétit!!!

Jour grognon

Vous savez, il y a de ces journées pas faciles dès le levé, le pied est gauche et l'humeur massacrante. Tout devient source d'irritation et la bonne humeur des autres suscitent des fantasmes sanglants et meurtriers.  C'est comme ça que commence mon mardi matin.  Sans raison apparente, juste comme ça, la joie n'est pas sortie du lit, elle reste cachée, si bien que je ne la retrouve pas.  J'ai mangé en maugréant, nettoyer la cuisine en chialant, me suis exaspérée devant la lenteur imaginaire de mon portable et je me suis dit que la journée serait longue, trèèèèèèèèèès longue.  C'est un peu ça aussi le retour des vacances de Noël. On a hâte de retrouver la routine, on a dormit souvent tard, on s'est couché à des heures pas possibles, on a mangé à s'en fendre la panse et le premier matin, on voudrait donner une raclée au cadran, une raclée qu'il n'oublierait pas de sitôt! Mais bon, on reprendra bien le rythme la première semaine passée et on se félicitera d'être aussi assidu.

Juste là, maintenant, je vais d'effacer tout mon put"%?% de dernier paragraphe à la c'&!! Non mais, vraiment je pense que je devrais foutre en l'air mon ordi, il semble conspirateur et il me chercher ferme avec ses touches qui ne font qu'à leur tête!! Pour en revenir à nos moutons......il reste que mon sommeil est très fragile et non-réparateur depuis les vacances. Merci syndrome de fatigue chronique est fibro! C'est comme ça, ça fait parti des symptômes et dès que l'on change de routine, que nous la bousillions avec le temps des Fêtes et bien on paie cher pour nos frasques! Il faut bien profiter de la vie, non? Mais bon, qu'à cela ne tienne, je prendrai les choses en main cette semaine. Je me remettrai à ma saine alimentation, à mon yoga, à ma méditation quotidienne, prendrai le repos qui m'est du et me coucherai à des heures fixes et plus raisonnables.  Pour l'instant, j'attends de pied ferme la première personne qui me contredira avec une pelle, une pelle très dure d'être dehors à - 30 degré ce matin! Que dites-vous chers lecteurs? Que je suis violente! Non, je suis excédée, c'est très différent.......et ce n'est que pour me remettre de bonne humeur. Je dirais que ça marche plutôt fort en plus, vraiment.

Je vais donc vous donner plusieurs trucs cette semaine, des trucs santé, pour revenir en force avec de bonnes recettes, des séquences de yoga, des astuces méditations et ses bienfaits, bref tout pour ne pas commencer l'année sur une mauvaise note.....ou en psychopathe dangereux assassin des gens heureux.


dimanche 5 janvier 2014

Gratitude

Ce matin, je prends mon café lentement et je me sens très choyée de la vie, malgré les embûches, les moments difficiles et les imperfections.  Ma vie est probablement une des seules choses que je n'ai jamais souhaité parfaite et que j'ai aimé pour cela.  Je lisais un article tout à l'heure, dont je mettrai le lien bien sûr, qui était une lettre écrite à un fils imaginaire et qui lui disait comment aimer la femme de sa vie.  Je me disais à cet instant comment j'aimais l'Homme, à quel point il était important pour moi.  J'aime l'aimer et lui tenir tête, j'aime ''jouer'' avec lui comme une enfant, j'aime nos projets qui se multiplient continuellement, j'aime nos rigolades et notre complicité, j'aime ce que ne sommes devenus.  Puis forcément, de l'aimer et de regarder notre vie me fait poser le regard sur nos enfants, qui sont la famille que nous avons bâti avec amour.  Ces deux petit êtres devenus déjà grands qui nous donnes parfois des maux de tête mais que nous aimons d'un amour dont je n'ai pas encore réussit à trouver LE bon mot afin de le définir avec exactitude devant son ampleur que j'ai du mal à totalement saisir et qui me donne le vertige tant il est immense, plus grand je crois que la vie elle-même.  Je leur dit souvent les aimé plus gros que l'univers et que toutes les univers que nous n'avons pas encore trouvé, seulement, je sais que même l'infini ne peut le contenir.  Ils sont le plus gros projet de notre existence, le plus ambitieux et très certainement le plus complexe.  Je souhaite leur offrir les outils nécessaires pour que pendant le voyage de leur vie ils ne soient pas démunis, ce qui est un beau défi.

Quand je  regarde autour de moi, je vois notre maison, qui était à l'origine un projet gigantesque et je suis fière de ce qu'elle est maintenant.  J'adore voir les enfants courir dedans et l'imprégner de leurs cris afin de les graver dans la mémoire de ces murs ancestraux. Je m'y sens bien, j'ai enfin l'impression d'être arrivé chez moi. Je suis aussi extrêmement choyé par les gens qui m'entourent, me supportent et m'aiment, tout simplement.  J'aime ''vieillir'' au quotidien avec ma mère, qu'elle voit mes enfants grandir et qu'elle forge avec eux des souvenirs impérissables. Je crois que nous sommes chanceuses de s'avoir et de pouvoir se permettre cette vie ensemble car peu de gens ont cette chance.  J'aime voir ma soeur grandir aussi, de dix ans ma cadette, ça été long avant que nous soyons sur la même longueur d'onde, le temps nous séparaient trop, déjà que nos différences tendaient aussi à le faire. Pourtant, j'aime l'entendre se raconter, sa vie et ses histoires. Étonnamment, je vois beaucoup de moi en elle.  J'affectionne le lien que j'ai avec ma tante Tatalie et Minoncle Michel, je me sens privilégié de les avoir dans ma vie.  Ils nous ont aider, appuyer, ils ont toujours été là et ils sont incroyables avec nos enfants. Grâce à eux, les bout très difficiles l'ont été moins et je les remercie du fond du coeur pour cela. Lorsque je parle de la maladie avec eux et que je vois leur regard légèrement fuyant parce qu'ils trouvent ça dur pour moi, injuste aussi, je sais que c'est de l'amour, et cet amour, je le sens dans chacun de ceux dont j'ai parlé.  C'est probablement de cela dont je me sens si choyée, et aussi pour cela que je me sens si reconnaissante, car ma gratitude n'a d'égal que l'amour que je ressens autour de moi. Certains me trouveront quétaines aujourd'hui, fleur bleue aussi, mais il n'en ai rien, car j'ai simplement conscience de ma chance, ceci au quotidien. Il y a des instants pendant lesquels notre regard se posent plus longuement sur les belles choses pour en faire ressortir davantage leur valeur, leur surbrillance.

Pratiquez vous aussi la gratitude, chaque jour, pour tout ce que vous avez de meilleur. Même dans les moments sombres, appréciez ce qui reste de bien. Cet exercice vous permettra de regarder le bon côté, de l'apprécier et ainsi, avec votre reconnaissance viendra assurément votre bonheur. Rien n'est jamais acquis dans la vie, n'oubliez pas de la remercier.


P.S. Voici le lien de l'article que je lisais ce matin.
http://urbania.ca/blog/3750/la-blonde-de-mon-fils

samedi 4 janvier 2014

Changement

Maintenant que Noël est passé, nous nous faisons bombarder par une multitudes de publicités annonçant les collections de printemps, les couleurs du printemps, les tendances du printemps, bref, printemps, printemps, printemps! J'adore cette sollicitation qui me permet de passer à travers le bout dur de l'hiver infernal et interminable en rêvant à la saison légère. Pour moi, printemps rime avec changement.  J'ai le goût de changer les meubles de place, de refaire ma garde-robe,  de rafraîchir la déco de mon intérieur, de m'inonder de pastelle et de couleurs vives. J'imagine déjà les premiers journées de ''pulls'' pas de manteaux, le soleil qui revient, l'odeur de boue et de terre, la neige qui devient brune avant de disparaître pour de bon. Et j'ai besoin de cette imagination mes amis, car vivre dans une maison centenaire quand il fait -40 dehors, c'est plus que frisquet, c'est ''frette'' en bâtince!  Nous avons des chaussettes dans nos pantoufles, des foulards par-dessus nos pulls et des doudous partout sur nos canapés, voici notre hiver Québécois et si nous l'aimons, nous avons hâte qu'il se termine lorsque nous avons fait le tour de nos sports d'hiver.  C'est donc pour ces raisons que je fantasme toujours sur le printemps.  Puis, avec lui, vient l'envie de reprendre les travaux dans notre maison et c'est comme ça que naissent chaque année nos projets réno. Je vois déjà notre garage se parer de jaune doré, notre petit perron du deuxième étage avoir une deuxième vie, nos parterres connaître de nouvelles espèces de fleurs, notre chambre s'agrandir et voir naître mon futur bureau, notre salle de séjour se couvrir enfin d'un plancher de bois (exit le contre-plaqué), ah je la vois encore plus belle notre maison! Je vais assurément courir après les échantillons de peinture, l'Homme va certainement récupérer de nouveaux meubles que nous restaurerons avec amour et un nouveau décor verra le jour avant l'arrivée de l'automne.  Je me sens très inspirée cette année par l'abondance des couleurs pastelles, douces et apaisantes, les meubles vintage et  les décors éclectiques. Je vous laisse d'ailleurs vous inspirez sur mon coup de coeur couleur de Benjamin Moore, qui mon avis, est l'apothéose printanière, une ode de fraîcheur. Et vous, il vous inspire quoi le printemps?


jeudi 2 janvier 2014

Les préjugés

Lorsque nous vivons avec des maladies tel que le syndrome de fatigue chronique et la fibromyalgie, les préjugés sont des choses plus que courantes.  Ces affections ne sont pas visibles et l'apparence extérieure ne reflète en rien la tempête qui sévit à l'intérieur.  J'ai donc l'air d'une personne tout à fait ''normale''.  Je suis toujours bien vêtue, bien maquillée, bien coiffée et je m'exprime comme tout le monde.  Les gens sont toujours très surpris quand je mentionne que mon état de santé n'est pas au top, que j'ai une maladie chronique invalidante depuis vingt-ans.  Je comprends que certaines personnes n'arrivent pas à saisir la gravité des ces maladies ni ce qu'elles impliquent comme difficultés au quotidien, car l'information sur le sujet est limitée, ce sujet  n'est pas médiatisée, on n'en parle peu.  La majorité croit même que c'e sont des maladies psychosomatiques puisque le peu d'information qui circule est parfois erronée, ce qui est dommage car ce sont les personnes atteintes qui en paient le prix à coup de jugements.  Toujours est-il que ma façon d'aborder ce type de situation est justement d'informer les gens, de leur donner des renseignements tangibles sur ce sujet afin d'augmenter leur degré d'informations et leur permettent ainsi une meilleure compréhension.  Le regard porter sur moi et sur ma situation change alors, le plus souvent en bien.  Je sais qu'il est difficile de réellement assimiler cette état de santé particulier sans l'avoir vécu de près ou de loin, mais je me dis que d'en parler sans honte, sans gêne et surtout sans craindre les préjugés est sûrement une bonne solution pour diminuer ces mêmes préjugés à long terme.  Au fil du temps, je me suis habituée aux commentaires négatifs, aux regards désapprobateurs et aux jugements gratuits en ne me laissant plus blesser par eux car je suis consciente de ma valeur personnelle.

Par contre, ce qui est demeurer une zone sensible, malgré les années, c'est le jugement provenant des personnes qui me connaissent bien, famille et amis, qui sont informés par moi, qui savent qui je suis et de ce dont je suis capable et qui malgré tout me croient paresseuse, sans ambitions, sans volonté, ect.  Ce sont des mots qui percutent car il parle de qui je suis, ou plutôt, qui parle de la personne qu'ils me croient être et que je ne suis pas.  Mon incompréhension est alors totale puisque ces gens me connaissent depuis si longtemps et qui ne prennent pas la peine de demander des nouvelles ne font alors qu'observer en surface de quoi j'ai l'air et jugent selon mon apparence de santé.  C'est ainsi que j'ai noté que quelques fois, l'information ne suffisait pas et que certains avait leur préjugés trop profondément ancrés.  La solution? Par rapport à ce type de personnes, aucune.  Par rapport à moi, plusieurs et ceci vaut pour toutes les personnes atteintes de ces maladies ou d'autres affections qui entraînent le jugement.  Soyez conscient en tout temps de votre propre valeur et ne laissez personne la déprécier. Ne doutez jamais de vous, de vos capacités malgré vos limitations et ne permettez pas aux autres de vous faire douter.  Donnez le meilleur de vous-même chaque jour en étant convaincu que ce meilleur vaut beaucoup.  Ne vous comparez jamais, ni aux autres ni à votre vie ''d'avant'', c'est non seulement inutile mais cela peut être très négatif pour vous.  Laissez une chose porter votre quotidien: L'ESPOIR.  Il nourrit et donne une force extraordinaire.  Choisissez vos batailles, votre énergie est limitée et très précieuse, investissez-la donc dans de belles choses constructives et ne la perdez pas inutilement face à l'incompréhension et au jugement.  Et, parfois, acceptez de vous sentir blessés par les préjugés, vous êtes humain et sensible. Et finalement, tirez une leçon de ce que vous vivez pour en retour réfléchir longuement avant de vous-même porter un jugement sur autrui.