mardi 31 décembre 2013

En cette fin d'année

Vous vous dites que je vais parler de résolutions, mais détrompez-vous chers lecteurs car je déteste les résolutions.  On ne les tient jamais de toute façon!  Puis pourquoi décider de changer quelque chose là, le 1 janvier alors qu'il y a 364 autres jours pour se bouger les fesses.  Ce que j'aime faire, et ce tout au long de l'année, ce sont des bilans.  Je compile mes propres données, je me questionne un peu sur la suite, fais les ajustements nécessaires et m'assure d'être dans la bonne voie, celle pour moi.  À la fin de l'année, j'appronfondis un tantinet ce bilan, je lui ajoute une introspection plus longue et comptabilise l'année entière, celle qui se termine.  Ça me permet de rectifier le tir, d'en tirer humblement des leçons et de me fixer des objectifs de vie, réalistes et un brin ambitieux.  Je suis une personne d'action, seulement une action réfléchie est toujours plus profitable, donc vous bénéficierez de vous arrêtez quelques instants pour faire le point, y voir plus clair:  l'arrêt permet souvent de repartir avec une meilleure cadence.  Le plus difficile consiste parfois à regarder sans juger, à admettre nos erreurs de parcours sans s'en culpabiliser et à simplement les laisser être en tirant d'elles le meilleur.

Après avoir regarder en arrière afin de savoir maintenant quelle direction prendre, je me demande ce que je souhaite réellement accomplir, pour moi, pas pour les autres, ce qui me permettra de m'améliorer, de me bonifier, d'atteindre mes buts.  Encore une fois, je fais fi du jugement dans mes choix, le mien et celui d'autrui, il n'y a que moi qui vivrai ma vie. Si je reviens souvent sur ce point, c'est que de plaire aux autres autour de nous, de les rendre fiers, de vouloir faire parti de la masse est assez commun chez l'humain, sauf que nous laissons parfois ceci guider ou teinter nos décisions, à notre propre détriment. Si c'est votre cas, l'affirmation sera peut-être votre premier objectif et c'est pour la plupart, celui d'une vie car il nous faudra régulièrement réaffirmer qui nous sommes et prendre positions par rapport aux gens.  Je fixe mes objectifs en lien direct avec les buts à atteindre, comme par exemple, si je souhaitais plus d'argent, il me faudrait possiblement modifier mon emploi actuel. N'ayez pas peur du changement, il est source d'évolution et il constitue une action, un mouvement en lui-même et le mouvement, il porte plus loin. Je fais ainsi la liste de mes objectifs avec la marche à suivre pour y parvenir, l'action à poser pour y arriver. Avec un plan, nous sommes toujours mieux outillé, c'est de cette façon que nous traçons le chemin devant soi. Permettez-vous d'être fantaisistes, créatifs, de vous surprendre, de tenter des choses nouvelles, de faire des expériences et allez de l'avant, foncez.  Soyez à l'écoute de vos désirs, quelques fois de votre instinct aussi, il est souvent mis de côté, mais il reste qu'il détient fréquemment la clé.  Surtout, faites-vous confiance, vous êtes vos propres rêves et vos propres solutions.  Et finalement, éclatez-vous!!!!  Profitez de la vie, d'une façon saine, est très certainement le premier objectif de la vie elle-même.
Bonne année chers amis........une année pour vous!



lundi 30 décembre 2013

Mauvais karma du matelas

C'est définitif, moi et les matelas entretenons une relation extrêmement complexe et toxique, un genre d'amour-haine vicieux.  Suite au dernier épisode de ma saga, nous avons choisi l'Homme et moi de tenter un dernier échange, dans l'espoir trop grand d'un sommeil revigorant et d'une plénitude matinale sans égale, le sourire arrivant tout naturellement bien avant le premier café, presque aussi pur qu'un sourire post-orgasmique (j'exagère parfois ainsi de façon éhontée, et le pire c'est que je me crois moi-même!). Tout ça pour dire que je misais gros sur cet ultime essai, presque celui du désespoir.  Nous appelons donc le marchand du cauchemar tantrique pour lui annoncer fièrement notre désir de renouer avec lui, et lui, de nous dire qu'il acceptait notre désir de changement, bref, un bonheur sans nuage.......jusqu'à ce que celui-ci nous fasse part de notre date de livraison, le 7 janvier.  Bon, avec un peu de calcul mental (j'y arrive parfois avec un effort), je réussis à compter que cela nous mène dans 11 dodos!!! Oh my god, je vois déjà déambuler devant moi 11 insomnies, 11 nuits de tortures et de sévices corporelles, 11 matins de à me dire que ma vie est finie, 11 jours avec une humeur plus agressive que le pire tueur en série de la planète, peut-être les 11 derniers jours de mon mariage!!.......Je me dis NON!  Et l'Homme semblait suivre totalement ce courant de pensée avec l'air de dire qu'il ne pourrait survivre à ce tsunami que deviendrais notre existence paisible.  Les parlementeries fussent brèves et d'un accord plus que commun, nous décidâmes de nous faire rembourser et d'aller acheter ailleurs, ça ne pouvait pas être pire, non?

Hahahahahahahahahahahhaha ( lire ici un fou rire incroyable à vous péter les côtes tellement je suis hilare!!! bon sang de bon Dieu que l'on se marre!!!!) Vraiment, elle est bien bonne celle-là.....Si ça pouvait pas être pire( je m'essuie un larme tellement elle était trop mais trop excellente cette blague!!). Si ça pouvait être pire?? Vous n'avez pas idée à quel point mes amis, oh non, vous l'ignorez complètement. Mais reprenons de notre bonheur sans nuage suite à notre remboursement, voulez-vous? Donc, la tête pleine de rêves, nous avons décidé que l'Homme irait en éclaireur chez un marchand de bonheur nocturne qui offrait de belles liquidations, des fins de lignes qui nous permettraient peut-être d'en avoir enfin pour notre argent.  Mon opinion étant quand même très tiède sur l'endroit, sauf que celle-ci n'était basée sur rien du tout, sinon qu'un vague préjugé.  L'Homme y va de quelques essaies et trouvent une belle prise, discute avec la dame qui lui offre un bon prix et même une escompte ( je sais que nous aurions du nous méfier, nous sommes conscient de notre côté méga con!) Il revient à la maison, en discute avec moi , me montre la bête, nous pesons les pours et les contres, puis nous fonçons! L'Homme part chez Papa de l'Homme pour chercher camion et remorque est s'en va gaiement chez notre nouveau meilleur ami chercher le coup de foudre tout en ressorts ensachés, en mousse et en latex.  De retour, fières de notre achat, nous nous étalâmes sur 16 pouces de moelleuosité transcendantale et expirâmes de contentement.......enfin, nous l'avions trouvé! La première nuit fût un peu agitée, entrecoupée de fréquents réveils, mais après toutes les nuits d'insomnies, je n'en fût guère surprise. J'avais par contre remarqué une odeur légèrement désagréable, ce qui n'est pas anormale lorsqu'un matelas à un recouvrement de mousse mémoire et de latex, odeur qui part en quelques jours.  Mon dos était encore souffrant à mon levé, ce qui ne me préoccupa guère, la fibromyalgie avait installé de façon assez coriace son inflammation depuis le nombre de nuitées inconfortables.  J'était néanmoins satisfaite et l'Homme, et bien c'est l'Homme mes amis, il dormirait sur l'asphalte de notre entrée de cours qu'il serait heureux! Le lendemain soir, mon Théo ( joli berger shetland tricolore bien-aimé de moi surtout) était bien installé de tout son long dans notre nouveau harem de la paix crépusculaire et avait bien réchauffé notre nid douillet.......et fait relâché une effluve forte et très douteuse du matelas de part sa chaleur, émanation que je ne parvenais pas à identifier.  Je me plantai littéralement le nez dans la mousse et là, je su! Ça sentais la cigarette à vous étouffer un fumeur invétéré!  J'était au bord de la crise de nerfs, l'Homme aussi ( évidemment, il voyait venir le tsunami, vous voyez). Quelqu'un avait déjà dormi dans notre lit.....Alors que nous nous prenions pour bébé ours dans Boucle d'or, nous comprîmes que nous nous étions royalement et sans notre consentement fait violer l'arrière train du porte-monnaie impudiquement et indécemment par de pur escrocs! Et en examinant de plus près, nous découvrîmes que mon côté étant nettement plus affaissé que celui de l'Homme, ce qui n'est pas possible en une nuit, et impossible carrément puisque je pèse 80 livres de moins! Et oui, quelqu'un avait bel et bien déjà dormi dans ce lit.  La colère, je ne vous dit pas! Mais j'étais épuisée, donc je me suis tout de même endormie et éveillée toute les 2 heures par l'odeur fétide et sautée prudemment en bas du lit au petit matin avec du Tylénol derrière la cravate car mon dos était totalement hors d'usage! L'Homme téléphone au violeur du sommeil des innocents pour se faire dire qu'il ne peut rien pour nous '' petit monsieur''.......QUOI ESPÈCE DE CONNARD MONUMENTAL DE LA PIRE ESPÈCE DE CATÉGORIE D'ABYSSALE VASQUE ANALE, TU VEUX RIRE DE MOI GROS CRÉTIN D'ENFOIRÉ DE MERDE À LA CON!!!! (Lire ici que j'aurais dû m'auto-censurer et que je suis vraiment furieuse et potentiellement mortelle,en plus d'être déjà dans un spm sans nom et je suis sincèrement désolée pour les gros mots chers lecteurs qui souffrez de mes bassesses linguistiques) Voilà, ils ne peuvent rien pour nous! Rien! Niette! Nada! Que dalles!  Vous croyez que ça en restera là?  Vraiment?  N'avez-vous pas déjà remarqué un brin d'absence de santé mentale chez moi, un léger déséquilibre, un souffle ou plutôt une brise de folie......si oui, vous savez que ce n'est pas terminé! Je vais les traîner dans la boue, les faire payer leur escroquerie, leur vandalisme nuiteux jusqu'à leur faire regretter d'être né et d'avoir ne serait-ce qu'eu le début de l'idée de vendre des matelas avec leur attrape-con de boutique.  On ne touche pas à mon sommeil, gage de ma sainteté mentale, assurance santé de ma vie.....oh non chers amis, on ne touche pas à l'ange ( hahaha, je parle de moi!) qui veut dormir!


vendredi 27 décembre 2013

Ménage et saga du matelas...prise 4!

Le réveillon terminé et le jour de Noël que nous passons dans la plus totale farniente sont déjà chose du passée! Mais qui dit boustifaille et innombrable quantité de papier d'emballage dit aussi bordel total.  Nous sommes donc à récurer notre nid douillet pour lui rendre son aspect propret et retrouver une certaine routine, puis peut-être regagner aussi  un peu d'énergie.  J'apprécie ce retour à la normal, les repas équilibrés, l'odeur de propre......et les enfants plus reposés sont nécessairement plus dociles! Ce n'est pas que je déteste le chaos (ou les enfants turbulents et totalement hors de contrôle) mais je ne le tolère pas plus de 24 heures, généralement.  Pour ce qui est de la nourriture bien riche et excessive, j'en aurai pour des jours avant que mon foie cesse de vouloir sortir de mon corps pour partir quelque part dans le sud faire une cure exotique de végétarisme. Bref, j'aime reprendre le cours des choses, je suis une fille qui aime l'ordre.

J'aime l'ordre jusque dans mon sommeil, sujet très récurent je l'avoue! Je place bien mes draps, ma couette et mes oreillers pour saliver en regardant mon lit qui m'attend l'air de dire '' Salut poupée, je n'attends que toi pour t'offrir une nuit inoubliable de douceur et de somptueux sommeil''.  Sauf que évidemment, dans la réalité, ce n'est pas tout à fait ça.  Il y a eu mon matelas brisé, puis mon nouveau matelas en béton, et le 24 à 6 heures, j'ai reçu le matelas bouffeur d'hommes, parce qu'il est tellement mou qu'il peut vous avaler durant la nuit.  C'est après une nuit d'insomnie que l'Homme est moi avons convenu que notre nouveau cannibale était d'une rare inconfortabilité, mais nous avons épuisé notre garanti confort ce qui signifie que nous sommes ''pognés'' avec!  Jamais à court de solutions, j'ai donc décidé de me munir d'un surmatelas en mousse à mémoire de forme pour mettre entre nous et Hannibal Lecter et ainsi accroître notre bien-être.  C'est un peu mieux, bien que mon dos ne semble pas encore convaincu.  Vous trouvez que je suis une dingue avec mes histoires de sommeil? Tut tut tut chers lecteurs irrespectueux et insultants quoique un peu véridiques, j'aimerais vous rappelez que mon sommeil est mon meilleur médicament et que suite à tous mes déboires avec l'industrie du matelas, je dois admettre que nous les consommateurs, payons cher pour des produits qui ne valent pas le montant déboursé, malheureusement. C'est donc ainsi que se termine ma saga du matelas,  ne me reste plus qu'à piger dans mon fond de retraite (que je devrais d'ailleurs commencé!) ou prendre une deuxième hypothèque sur notre maison  pour un jour me payer le roi du matelas!!

mardi 24 décembre 2013

Joyeux Noël!!!!!

Je passe en coup de vent pour vous souhaiter un très joyeux Noël et un réveillon merveilleux.  Prenez le temps d'être heureux avec vos proches, de savourer l'instant présent, d'en profiter pleinement et de vous faire plaisir.  Si vous êtes seuls, gâtez-vous, chouchoutez-vous, car vous êtes un personne extraordinaire, spéciale et  importante, vous êtes vous, la personne avec qui vous passerez toute votre existence, avec qui vous vivrez rêves et déceptions, avec qui vous irez toujours de l'avant. Couvrez-vous d'indulgence et appréciez qui vous êtes aujourd'hui.

J'aimerais faire un rappel aux gens atteints du syndrome de fatigue chronique et de fibromyalgie en ce temps de réjouissances:  respectez vos limites en tout temps et écoutez votre corps ainsi que vos capacités, ne prêchez pas par excès, vous seul en paierai les conséquences. Prenez des pauses, quittez les festivités plus tôt, déléguez des tâches, recevez par petits groupes, organisez votre horaire de façon à pouvoir alterner activités et repos, manger sainement par portion modérées, omettez l'alcool ou très peu si vous tolérez bien, oubliez la perfection, pensez à vous, respirez un bon coup et profitez du moment!

Faites attention à vous et faites des excès de bonheur et de magie!



lundi 23 décembre 2013

Préparation du réveillon

Déjà demain, nous célébrerons le réveillon de Noël. Il me semble l'avoir attendu longtemps et maintenant, il arrive trop rapidement!  Nous dégusterons alors le fruit de nos efforts culinaires, prendrons le temps de prendre le temps, se mettrons sur notre 36, sortirons notre belle vaisselle, déballerons les cadeaux soigneusement emballés depuis des semaines et passerons un bon moment tous ensemble. Par contre, avant d'arriver à cet instant de grâce, il reste beaucoup à faire. Une chance que mes lutins me donneront un coup de mains avec leur joie contagieuse et leur yeux brillants! J'ai hâte que la table soit pleine de nourriture, le ménage fait et je croise les doigts pour que nos cernes soient un peu moins apparents!  Le virus des derniers jours nous a laissé fatigué et légèrement moche, mais ce n'est pas grave, j'ai déjà prévu à l'horaire une sieste en famille devant un film de Noël. Puis le soir venu, les enfants iront au lit, très excités, et il nous faudra attendre un certain temps avant de manger les biscuits qu'ils auront laissés pour le Père Noël et sortir les présents de leur cachette secrète.  Sur la pointe des pieds, nous jouerons les lutins d'un soir, le temps d'une nuit magique, en laissant des brillants ça et là, quelques miettes de la carottes laissée aux rennes, fabriquant les traces du traîneau du Père Noël, remplissant les bas de petites pensées.....et se couchant bien après minuit! J'adore chercher le sommeil, car comme les enfants, je suis fébrile du lendemain. D'ailleurs, je me demande bien ce que le Père Noël m'aura laissé sous l'arbre cette année.........



dimanche 22 décembre 2013

L'inévitable

Hier, petit enfant est aussi tombé malade! C'était donc certain que L'Homme et moi y passerions aussi, le contact étant d'assez près merci avec la bête.  J'ai à peine eu le temps de me dire cela, que paf! Sauf que le virus avait subit une mutation........Nous nous sommes retrouvés grelottants, en sueur, courbaturés et nauséeux au possible.  Les dés étaient jetées, 3 dodos avant le réveillon, nous étions tous confinés au lit avec des plaintes (les grandes personnes sont étonnamment plus geignardes que les enfants, les hommes encore plus!) et du Tylénol. Tout à coup, j'ai trouvé l'approche des réjouissances moins magiques, et de beaucoup! Mes préparatifs sont retardés, la maison bordélique, les salles de bains en totale contamination, le lavage en retard et la poussière a gagné des points pendant que je suis KO, mais tout ça attendra puisque le lit semble mon meilleur ami pour la journée.  Ce que je retiens de l'expérience? Malgré mes agendas aux planifications infaillibles, il y a toujours l'imprévisibilité pour venir foutre le bordel! C'est avec humilité que je m'avoue vaincue aujourd'hui sur la perfection dont j'avais décidé de revêtir mon Noël, qui gagnera soudainement en simplicité et qui sera, j'en suis certaine, tout aussi agréable.  Qui veut de la perfection de toute façon? Bon moi , mais il faut parfois faire des compromis et vivre avec les surprises de la vie.  Ça pratique mon lâcher prise, ce qui est une bonne chose après tout.  Puis je me dis que ça aurait pu être pire et ''scrapper'' notre réveillon en tombant tous malades le 24.  Il faut vraiment voir le con.....non, non! le bon côté des choses je veux dire.



vendredi 20 décembre 2013

Extrême contagion

Grand enfant est revenu de l'école hier et il était étonnamment calme, il regardait la télévision en silence. Je me dis, wow une chance que les grandes vacances de Noël arrivent, il est fatigué le petit loup. Il me dit alors qu'il a un peu mal au coeur. Ok, ça se peut quand nous sommes très fatigués........puis, bang!!  Il se met à vomir tout ce qu'il avait et même ce qu'il n'avait pas, pendant huit heures.  J'ai alors su que la gastro était entrée illégalement chez nous avec ses élans fétides et sa contagion aussi rapide qu'une supernovae. Oh oui, je me suis déjà imaginée en train de désinfecter la maison entière, récurer les toilettes jusqu'à l'épuisement, laver les seaux qui ont servi en cas d'urgence, faire 20 brassées de lavage à l'eau chaude et nous laver les mains 100 fois par jour jusqu'à ce que notre peau en devienne irritée, et tout ça dans le mince espoir de sauver notre peau de non-contaminé! Nous sommes allés nous couchés totalement vannés après une journée de bouffe festive et de microbes. Je sais que ma journée se passera sans préparatif de Noël car nous sommes en phase post-apocalyptique et que le ménage de fond en comble de la maison durera sûrement jusqu'au couché du soleil.  Pour aujourd'hui, je pense que l'esprit des Fêtes a prit congé et qu'il est parti hier avec l'eau de la cuvette, mais je ne suis pas inquiète, à 4 dodos du réveillon, il reviendra! Il ne nous faudra qu'une soirée cinéma, avec un bon film classique de Noël et le tour sera joué. D'ailleurs,  il y a fort à parier que je dormirai dessus.........à moins que...........



jeudi 19 décembre 2013

Spaghetti réconfortant

Il y a une recette que je fais et refais parce que tout le monde l'adore et son odeur est particulièrement alléchante. Avec le temps des Fêtes, la course folle, l'horaire surchargé, elle est parfaite. Après une journée d'activités extérieures au froid, lorsque nous rentrons les joues rosies, les enfants en raffolent et l'Homme en prend double portion. Vous pouvez faire cette recette à la mijoteuse ou au four. Je la préfère nettement sur des spaghettis, mais toutes les pâtes se prêtent bien à cette sauce.

Meilleure recette de sauce tomate aux boulettes de viandes

Boulettes
-1 livre de boeuf haché extra-maigre
- 1 blanc d'oeuf
- Chapelure de pain au goût( j'en met environ 3/4 de tasse) de type Pastene
-1/2 oignon râpé
-1 c. à thé d'origan séché
- une pincée de cumin( ou plus au goût)
-sel et poivre
-1 gousse d'ail hachée finement

1.Préchauffer le four à 400 F.  Mette du papier parchemin sur une plaque à biscuit et réserver.
2. Mélanger tous les ingrédients et former de petites boulettes avec la viande et déposer sur la plaque. Faire cuire au four 20 minutes.  Réserver.

Sauce Tomates
-1 c. à table d'huile d'olives
-1 gros oignons rouges hachées finement
-2 gousses d'ail
-1 boîte de tomates en dés avec le jus ( 796 ml-28 oz)
-1 boîte de sauce tomates (680 ml)
-1 c. à table d'origan
-sel et poivre au goût
-un bâton de cannelle
-1 c. à table de jus de citron frais

1. Faire chauffer l'huile dans une cocottes. Faire revenir l'oignon 2-3 minutes et ajouter l'ail 1 minutes. Ajouter les tomates, l'origan, sel et poivre et le bâton de cannelle. Porter à ébullition et écraser les tomates avec le dos de la cuillère. Incorporer le jus de citron et la sauce tomates. Ajouter les boulettes réservées.

2. Cuire au four pendant 1 heure ou jusqu'à ce que la sauce est la texture désirée. Retirer le bâton de cannelle avant de servir.

Pour la mijoteuse.

Faire l'étape des boulettes. Mettre dans la cocotte de la mijoteuse les ingrédients de la sauce. Vous pouvez préalablement faire revenir les oignons et l'ail, si vous le désirez. Ajouter les boulettes dans la cocotte et cuire 8 heures à basse température ou 4 heures à température élevée.


Ce qui fait la particularité de cette recette est la cannelle. Son goût est subtil et les gens me demandent toujours quel ingrédient spécial qui se trouve dans la sauce. Vous pouvez l'accompagner d'une salade verte et la servir sur des pâtes de blé entier pour un repas complet et santé.

Bon appétit!











Temps de magie culinaire

Aujourd'hui, je cuisine mes cadeaux gourmands pour amis, voisins et enseignants.  C'est un moment que j'aime particulièrement, probablement parce qu'il signifie que nous sommes très près du réveillon de Noël. J'adore l'odeur sucré qui émane de ma cuisine, les Oh et les Ah poussés par les enfants, les comptoirs sans dessus dessous, la farine sur mon chandail et dans mes cheveux et tout cet amour mit dans de la nourriture, de la bouffe apaisante et réconfortante pour l'âme.  Je me mettrai à mes fourneaux après le diner, secondé par petit enfant, sortirai mes ingrédients et laisserai la magie opérer,  Je serai concentré et imperturbable et je mettrai la musique de Noël en chantonnant un brin, parce que petit enfant lui, il adore que je chantonne. Quand tout sera terminé, je prendrai mes jolies boîtes de métal dans lesquels je poserai le fruit de mes heures de labeur, dans le soucis du détail, avec application.  J'écrirai mes cartes de souhaits en prenant le temps de penser et de peser chaque mot pour vraiment exprimer ma sincérité. Les festivités seront officiellement lancées et il ne me restera que quelque détails à fignoler. Ma soeur et son amie seront presque certainement de la partie, et la multiplication des cuisiniers multiplie aussi le plaisir, ce qui sera parfait, car il y aura encore plus d'effluves, plus de bordel dans la cuisine, plus de rires, plus de voix pour chanter et plus de cheveux enfarinés! Je vous souhaites de prendre le temps de cuisiner aussi, pour le plaisir, le vôtre et celui des autres, et n'oubliez pas de mettre beaucoup de ''love'' dans vos recettes, car je pense que c'est le meilleur ingrédient secret.

Saga du matelas.......prise 4

Je pense finalement que notre marchand du cauchemar n'est peut-être pas si pire que ça après tout.  Vous vous surprenez de mon indulgence n'est-ce pas? Bof, ce doit être l'esprit des Fêtes ......et le sucre, qui me monte à la tête.  Le fait est que nous lui avons téléphoné hier pour tenter de profiter de leur garanti de confort, ce que je ne croyais pas possible, et ils ont agréer notre demande!!! Yé!! Nous avons donc commandé un nouveau matelas, qui nous sera livré gratuitement à la maison le 24. Beau cadeau de Noël! Je suis super contente et malgré nos mésaventures, je crois que leur servie à la clientèle est excellent.  Reste à voir si je vais aimer ce ''je-ne-sais-plus-combien-tième'' matelas et si ils nous rembourserons sans ennuis les autres. À suivre chers lecteurs!




mercredi 18 décembre 2013

Yoga énergisant

Avec le temps des Fêtes, il y a les excès et  le manque de sommeil.  Nous nous retrouvons alors fatigués, les batteries à plat et tout les tralalas festif devient rapidement une corvée.  Je pense que le meilleur moyen de se remettre d'aplomb et de se recentrer, c'est avec une bonne séance de yoga.  Je vous laisse quelques séances énergisantes qui vont redonnerons du pep à travers vos réceptions et vous permettrons de refaire le plein tout en vous apaisant, Namaste.











http://www.ivillage.com/om-sweet-om-5-yoga-poses-shed-holiday-stress/4-a-299859?nlcid=in%7C11-13-2013%7C&_mid=3251336&_rid=3251336.55000.109294.2







Saga du matelas...prise 3!

Nous avons reçu hier notre nouveau matelas, tout neuf, tout beau, tout gonflé.........qui était dur comme le plancher, qui nous a causé une insomnie de fou, barré le dos et rendu totalement dingue!  C'est quoi le problème des matelas!  Je ne pèse que 118 livres, donc c'est peu probable que je ''renfonce'' dans le matelas qui semble conçu pour des gens très très bien portants. Je vous écris ce matin avec 3 heures de sommeil dans le corps et une immense déception.  De plus, je ne pense pas que nous puissions l'échanger, ce qui signifie que nous devrons sûrement acheté un surmatelas hors de prix pour faire semblant d'être peut-être minimalement douillet.  Comme dirait si bien (et vraiment abusivement souvent) ma soeur, je suis à bout!  Je ne veux que dormir d'un sommeil profond et réparateur ....et sans courbatures au levé!  Bref, je crois que j'ai un mauvais karma avec le sommeil, je crois même que c'est réellement une malédiction et qu'il me faut trouver qui à une poupée vaudou de moi quelque part. Je vais de ce pas téléphoner au service à la clientèle de ce marchand de mauvais rêve tout en sachant pertinemment que j'entendrai un '' On ne peut rien faire pour vous ma petite dame'' ......aussi insultant qu'une claque au visage! À suivre, encore et encore.........

mardi 17 décembre 2013

Hasard ou destin

Je me suis toujours demandé, d'aussi loin que je ne me souvienne, si notre destin était tracé d'avance ou si notre vie n'était en fait qu'une suite de hasards et de choix.  Je crois très certainement davantage à la seconde option.  Il y  a des événements qui ne s'expliquent pas, des injustices qui ne trouveront jamais de raisons en rien, ce qui fait que je ne peux pas croire en la destinée. Ce serait s'avouer vaincu avant d'avoir vécu, comme si nous ne faisions que lancer les dés en espérant le meilleur. Cela ne justifierait pas les épreuves vécues par certain où la souffrance physique et émotionnelle dépasse ce que l'être humain est capable de prendre, à croire que sa propre capacité à souffrir était illimitée.  Cela ne pourra pas élucider le fait que nombreuses personnes ont plus que ce qu'elles ne méritent, et que d'autres, pas assez.  Le destin, selon lequel les événements marquants seraient écrits à notre naissance, signifierait que peu importe ce que l'on pourrait faire, le mal viendrait de toute manière,  Ce que je crois, c'est que les moments difficiles viendront inévitablement, mais je pense aussi que nos propres choix y sont pour beaucoup dans le déroulement de la vie et que le hasard créera le reste.  Avec le temps, mes croyances ont changées et je me suis dit que peut-être les choses arrivaient sans raison précise, seulement parce qu'elles arrivaient, point.  Je me suis aussi dit que ce ne sont pas ces événements qui ont un sens, cependant, ce sont ce que nous faisons de ceux-ci qui en prennent un. Dans mon cas, je ne crois pas que la maladie soit arrivée pour une quelconque raison, c'est ce que je fais d'elle qui me propulse, qui lui donne ce sens plus profond, car au départ, j'ai reçu un vaccin et mon corps avait une lacune, ce qui a déclencher la maladie.  Il n'y a rien de cosmique là-dedans, rien qui fait en sorte que je le ''méritais'' plus qu'une autre personne, ni que j'étais plus ''battante''  que d'autres.......La combativité s'apprend, tout comme la résilience et le vie ce charge de cet apprentissage, qui lui, est facilité par notre ouverture sur cette même vie, et très probablement, par la connaissance de soi.  D'ailleurs, ce Moi si survalorisé aujourd'hui, si exploité, si égoïstement rivé sur lui-même qu'il se doit de trouver une raison à tout ce qui lui arrive puisque tout se rapporte à lui, ses bonheurs et ses malheurs, ses malheurs dont il blâme le néant sans comprendre et ses victoires qu'il s'approprie sans apprendre.  Tout à une valeur, tout peut être un tremplin pour aller plus loin, mais tout n'a pas une raison d'arriver, mais tout peut devenir un raison de continuer.

Parfois, la défaite est au bout du chemin, on perd la bataille malgré que nous ayons fait de notre mieux, malgré le fait que nous soyons de ''bonnes'' personnes, malgré le fait que nous y ayons cru suffisamment. Je pense ici à mon amie Karine, décédée il y a presque trois ans d'un cancer alors qu'elle commençait à vivre. Elle était avec l'homme de sa vie, elle avait deux magnifiques enfants, la maison de ses rêves, la vie qu'elle souhaitait enfin, heureuse, comblé et reconnaissante de tout. Puis elle s'est battue, avec force, courage et la conviction qu'elle gagnerait son combat pour la vie, et pourtant, un jour au ciel rosé, elle a fermé les yeux pour l'éternité. Je ne peux pas concevoir qu'il puisse y avoir une explication à ce départ, à cette mort qui a laissé ses enfants sans mère, sinon que la foudre a frappée par pure coïncidence sur eux, comme elle le fait souvent avec bien des gens.  Ce que l'humain à de plus fort, c'est son aptitude à se reconstruire après la tempête en faisant fi du hasard ou du destin, simplement en choisissant de vivre.




Je vous laisse aussi un lien qui m'a inspiré ce matin en me rappelant de vivre pleinement et d'apprécier mon bonheur.
http://plus.lapresse.ca/screens/4439-a9ac-52ab37be-8d3e-5ed5ac1c6068%7C_0.html

lundi 16 décembre 2013

Histoires canines

Comme je vous ai précédemment raconté, notre chienne Bébitte est décédée il y a 8 jours.  Puisque ma mère était très attachée à son toutou, elle était attérrée par sa mort subite et elle ne souhaitait plus avoir d'autre chien vu l'attachement qu'on peut éprouver pour eux, donc la peine ressenti après leur perte étant plus grande.  Mais dans la vie, nous ne savons pas toujours la suite des choses!  Quelques jours plus tard, elle est tombée totalement amoureuse d'un petit chiot vu sur le net!  Le chiot en question n'était pas très loin de notre maison, à peut-être 30 minutes de route.  Nous avons donc réservé le mignon bébé en question et sommes allés le chercher samedi matin.  C'est une adorable boule de poil, un brin tannant, affectueux au possible et promit futur cascadeur.  Le coup de foudre a été instantané!  Ma mère a pu dormir avec mini taquin, la main bien au chaud dans la fourrure duveteuse du chiot et le coeur un peu moins lourd du décès de sa fidèle compagne des dix dernières années.

De plus, de concert avec Mononcle Michel, nous organisions une autre surprise de taille depuis quelques jours......Ma tante rêve depuis des lustres que son amoureux lui offre comme présent de Noël un joli petit chiot avec une boucle rouge autour du cou.  Cette année, nous avons convaincu Mononcle de céder à son petit désir canin.  Le magasinage du chiot m'a été relégué et les choix étaient tout de même nombreux. Après délibération, nous en avons choisit un qui était prêt à partir maintenant. Vu que notre vendredi était déjà occupé par la surprise faite à ma mère (sa chambre refait à neuf) et que nous allions chercher notre nouveau pensionnaire samedi, nous avons convenus que dimanche matin serait parfait.  Surtout que ma tante avait très hâte de voir le chiot de ma mère et elle devait justement passer dimanche.  Le plaisir était à son comble et l'excitation aussi!  Dame Nature n'avait cependant pas dit son dernier mot.  La tempête à débuté samedi soir et le tapis de neige était déjà important dimanche matin.  Lorsque l'Homme a prit la route, il neigeait encore et les routes n'étaient pas bien déneigées.  Ça lui a prit du temps pour arrivé à destination, mais il aura bravé la tempête pour le Noël en avance de ma Tante!  Il est revenu avec une minuscule chienne terrifiée.  Ne restait plus qu'à attendre l'arrivée de son futur maître.  Nous étiez tellement énervés! Nous avions mis une jolie boucle rouge au cou du chiot, l'avions placé dans une boîte cadeau avec un mot de son amoureux. La surprise a été une réussite, elle ne s'en attendait pas du tout et mit un moment à comprendre qu'il s'agissait de SON bébé chien! Une larme a même été versée.

Je crois que nous aimons les chiens......et les surprises! Ce fût une fin de semaine chargé, un peu épuisante, mais ça valait cent fois le coup.  Je n'attends plus que mon nouveau matelas demain pour me reposer enfin! Sur ce, je vous souhaite une excellente semaine!

Notre petit toutou, Maxou










Et la petite Molly de ma Tante.....la mignonne tout à l'avant

dimanche 15 décembre 2013

Doute

Parfois, il y a des mauvais jours où les malaises me reviennent avec force, où les symptômes enfouis refont surface, où la peur me prend au ventre et étrangle mes désirs d'avenir.  Dans ces jours, mon corps ne m'obéit plus, il devient mon ennemi redoutable, il se brise et fait à sa tête comme si mes envies lui importaient peu. Je suis alors à sa merci, dans l'obligation d'obtempéré et je deviens prisonnière de son emprise, prisonnière de ma propre chair.  Le sentiment ressenti en cet instant est indescriptible par sa violence et par son obligatoire passivité qui me sidère chaque fois comme au premier jour. Vingt ans se sont écoulés et pourtant, les émotions sont identiques.  Je me dois de faire face et d'affronter ma vulnérabilité à un point que je n'aurais jamais cru possible et ma fragilité évidente dans ces jours d'écrasement m'est encore difficile à admettre ou à accepter, dans les deux cas, je lutte contre moi-même.  Si la guérison est pour moi un but à atteindre, dans ces sombres journées, la maladie reprend la place qui lui plait et devient ma bataille, car c'est ce que je fais, non pas par choix, je bataille.  Je bataille contre l'incontrôlable, contre l'inadmissible, contre l'inimaginable, contre les préjugés, contre l'invisible.

Dans ces moments, les doutes sur mon futurs m'assaillent et me persécutent comme un millier de vagues contre un rocher.  Je me sens frêle et effrayée, car mon corps et la maladie qui le possède me rappellent que je ne décide pas de tout, que je ne contrôle rien et que je ne sais tout simplement pas ce que sera demain avec la certitude que cette ignorance est fondée et légitime. Je crains de ne pas voir New York en automne, de ne jamais sentir à nouveau l'odeur de la brise de l'océan, de ne pas marcher où bon me semble sans montre et sans peur de tomber, de ne pas voir mes enfants grandir loin de chez moi car loin est maintenant synonyme pour moi d'inaccessible.  Que serai-je demain, dans un an ou dans dix ans?  Gagnerai-je cette bataille ou la guerre triomphera-t-elle de moi?  La majorité du temps, je suis confiante, forte et résiliente, mais dans ces jours maudits qui imposent à mon souvenir la peur du demain, je suis perdue dans le doute. L'unique conviction que je tire de mon destin à venir est qu'il sera fait de renouveau, puisque dans la vie comme en beaucoup de choses, la temporalité des événements implique le mouvement en soi et tout ce qui se meut à la possibilité de se transformer tel les saisons qui meurent avec l'hiver pour renaître au printemps.




samedi 14 décembre 2013

Surprise!

Pour Noël, nous voulions faire la chambre de ma mère à neuf, sans qu'elle ne le sache, pour le plaisir de la surprendre et la remercier de son infini patience pour le chantier total qu'est notre maison depuis presque trois ans ( en vous rappelant que nous habitons ensemble dans une maison intergénérationnelle) .  Trois ans à vivre avec des meubles dépareillés, de la poussière, le bordel! Nous avons préparé notre coup à l'avance, planifier notre horaire, défini les détails. Nous avons donc attendu qu'elle ne parte travailler, et hop! Nous avons tout sorti les meubles, trier les trucs, vider les boîtes dans lesquelles étaient remisées ses choses depuis le déménagement, nettoyer la chambre de fond en comble et commencer la peinture. Plusieurs détails se sont ajoutés en chemin, ce qui fait que nous avons terminé le tout vers 17:00.......15 minutes après son arrivée, alors elle a du attendre un peu. Nous étions fatigués mais heureux de notre travail, qui aura duré la journée entière. La surprise fût totale! La décoration lui plaisait, le contentement était flagrant, le bonheur réel.

Ce que j'ai surtout noté, c'est que la joie ressentie d'avoir donné du temps en cadeau avec ce projet va directement au coeur de la personne à qui nous l'offrons.  Ce moment que nous avons pris pour elle, en pensant à elle, en le faisant avec amour valant cent plus que le prix du gallon de peinture ou tout autre cadeau acheté sans réflexion.  Je pense honnêtement que rien ne vaut plus que les sentiments les plus sincères échangés avec les êtres chers.  Le temps des Fêtes approche à grand pas et il est si facile dans notre société de consommation d'accéder à une multitude de produits vendus par une multitude de magasins, biens que nous avons souvent en trop ou inutilement, alors pourquoi ne pas offrir les meilleurs sentiments comme présent cette année.....à travers un geste, un projet, du temps donné, une pensée tout spéciale et personnalisée qui ne s'achète pas car son unicité en fait toute sa noblesse, sa particularité. C'est dans cette singularité qu'existe indéniablement la magie de Noël.


jeudi 12 décembre 2013

Fudge au chocolat blanc


Chose promise, chose due! Je vous laisse donc une nouvelle recette aujourd'hui, un délectable fudge blanc que j'offrirai cette année comme cadeau gourmand aux parents, amis, voisins et professeurs. Je crois que c'est une valeur sûre, facile et rapide( évidemment, sinon on n'en parlerait même pas!!!), bref une touche simple mais efficace. J'ai pris cette recette dans la revue Coup de pouce édition de Noël.

Fudge facile au chocolat blanc et à l'orange

-3 tasses de chocolat blanc( pépites)
-1 boîte de lait condensé de type Eagle Brand
-1 tasse de noix de macadam ou amandes hachées ( je préfère personnellement les amandes)
-2 c.à thé de zeste d'orange fin
-1 c. à thé de vanille


1. Tapisser un moule de 8 pouces de papier aluminium en laissant dépasser les côtés et beurrer le papier.

2. Dans une casserole à fond épais, faire fondre le chocolat avec le lait à feu doux en brassant.  Retirer.  Ajouter les noix, la vanille, le zeste et mélanger.

3.  Étendre le fudge dans le moule.  Avec la pointe d'un couteau, tracer les lignes sur le fudge de manière à obtenir 64 carrés (ça dépend vraiment de votre gourmandise!) Couvrir et réfrigérer 2 heures.  Démouler en soulevant le papier d'aluminium. Couper en carrés.

Bon appétit! 


Saga du matelas..suite..


Vous vous souvenez de mon matelas horrible qui faisait fuir (et fait encore fuir) mon sommeil? Et bien, un technicien de la compagnie marchande de mon insomnie est venue la semaine dernière.  Le constat?  Que les plis et les ''mottons'' de tissus au beau milieu de mon lit semblait anormal.  Et bien voyons!  J'ai donc téléphoner hier à mon marchand du grand délit de l'inconfort, et il a admis d'après les photos que son produit était totalement merdiq**%%?&............ je veux dire, défectueux.  J'ai donc pu en commander un nouveau (vraiment pas de la même marque, on va changer le mal de place!) et j'ai même réussit à me le faire livrer sans frais puisque c'est notre deuxième matelas ''brisé'' en un an.

Ça l'air d'un conte de fée dit comme ça,  mais la chose n'a pas été si simple, que nenni!! En fait, l'Homme et moi avons passé toute la journée au téléphone hier, se faisant trimbaler d'un département à un autre, avec un ton de plus en plus sec (de ma part bien sûr!Je ne suis pas l'agneau tendre et doux que vous imaginez).  Ils ont même eu l'audace de nous charger les frais de livraison qui devaient être gratuits, ce qui m'a coûté une autre heure au téléphone et une mauvais humeur indélébile, pour finalement me faire assurer que les frais seraient déduits lorsqu'ils nous rembourseraient le précédents produits droit venu de l'enfer!  Fort à parier que je passerai une autre journée au téléphone pour ce remboursement, mais puisque nous sommes si près de Noël, je serais pleine d'enthousiasme et de candeur en me disant que tout ce passera super bien.

J'aurais donc mon matelas tout neuf plein de promesses d'un sommeil réparateur et d'un confort inégalé la semaine prochaine.  J'en trépigne d'impatience!!! Ça me fera un cadeau à l'avance, car ces temps-ci avec notre deuil canin, notre petit enfant démoniaque dans sa phase extrêmement aigu du quatre ans avec une attitude d'affront dans son affirmation du soi, mon microbe hivernal qui me triture toujours autant et les préparatifs de Noël,  j'ai VRAIMENT besoin du doux repos du guerrier! Je vous souhaite que votre nuit prochaine soit tout simplement divine mes amis, bonne nuit.



mercredi 11 décembre 2013

Le temps qui passe

Il y a sept ans aujourd'hui que mon père est décédé, brusquement, sans préavis.  Je savais cette mort inévitable, elle l'est toujours, mais je n'en fût pas moins surprise, ou plutôt, stupéfaite.  Tout à coup, l'horloge s'est figé, comme le temps qui passe avec elle, dans un moment de douleur et d'incompréhension.  Je n'arrivais pas à croire que cela était réellement en train d'arriver.  Puis le choc s'atténue, les événements s'enchaînent dans un brouillard épais.  Sans en avoir conscience, le tourbillon des funérailles, les gens sympathisants, les mots dit par compassion, les larmes versées, les adieux prononcés, et ensuite, plus rien, le ''après'' survient alors. Là commence le deuil, celui qui nous rappelle ce qui n'est plus, ce qu'il était et ne sera plus, les choses que l'on aurait pu et surtout du se dire,  les je t'aime que l'on voudrait entendre trop tardivement  à travers le silence, les effluves de son eau de toilette envolé avec son âme.

Je n'aurais jamais cru qu'il aurait pu me manqué à ce point, car l'on s'est chamaillé,  querellé, engueulé, boudé, souvent en désaccord sur autant de sujets qu'il est possible d'en avoir.  Je crois aujourd'hui que c'était bien ainsi. Nous étions peut-être, sur certains points du moins, si semblables et tellement têtus, ce qui drôlement nous rapprochais. Je l'aurais souhaité là le jour de mon mariage, le jour de la naissance de mon deuxième enfant, lorsque ce fût difficile et que j'aurais aimé prendre un café pour l'entendre me dire qu'il arrangerait tout ce qui n'allait pas, ce que j'aurais cru car une fille croit toujours son père le plus fort, le meilleur.  Pourtant, ce fût si ardu jadis, je lui en ai tant voulu, avec raison, pour tant de choses et  d'absences, mais j'ai fini par comprendre et pardonner, juste à temps, juste avant. Il n'en demeure pas moins que malgré tout ce qui fût, je l'ai aimé de tout mon coeur, de mon coeur de fillette et de femme et qu'au fond, ce qui a été n'a jamais eu tant d'importance que ce que nous avons été ensemble, lui et moi sans autres artifices que notre amour caché derrières deux paires de yeux qui n'avaient pas besoin de se parler pour se comprendre.........

Je pense toujours à toi papa xxx



mardi 10 décembre 2013

Sucre à la crème gourmand à souhait

Je vais commencer par cette recette, car je ne me lasse pas de la faire année après année et que son succès est garanti.  J'adore sa simplicité d'exécution et le fait qu'elle soit très rapide à faire. C'est un incontournable ici.

Sucre à la crème


- 3 tasses de cassonade pressée
- 1/2 livre de beurre
- 1 conserve de 185 ml de lait évaporé de type Carnation
- 2 tasses de sucre à glacer


1. Dans une grande casserole, mélanger la cassonade et le beurre et faire fondre à feu doux en brassant constamment.

2.  Lorsque le mélange arrive à ébullition, ajouter le lait évaporé.  Porter de nouveau à ébullition.

3.  Laisser mijoter 5 minutes à feu moyen doux en brassant constamment.  Après ce délai, retirer du feu (Cuire 10 minutes pour un sucre à la crème plus solide).

4.  Incorporer graduellement le sucre à glacer à l'aide d'un mélangeur électrique.

5.  Le sucre à la crème est prêt lorsqu'il ne coule presque plus lorsqu'on le fait tomber d'une cuillère dans le bol. Les gouttes qui tombent doivent figer dans le bol.

6.  Verser dans un moule carré de 9 pouces et laisser refroidir au frigo( plus rapide) ou à la température ambiante.

Bon appétit!



Le décompte

Les enfants ont des tableaux dans leur chambre et nous avons commencé à faire le décompte du nombre de dodos avant Noël, car mine de rien,  il ne reste plus que quatorze dodos avant notre réveillon du 24.  Je m'assure ainsi de leur excitation maximale......et de la mienne!!  Ils adorent que je change avec eux le nombre de dodos qui y est inscrit.  Je trouve que l'esprit de Noël,  ça se cultive.  C'est pour cette raison que nous avons emballé des cadeaux ensemble, qu'ils feront les cadeaux gourmands avec moi, que nous faisons des dessins, écoutons des films et de la musique de Noël.  Ne vous détrompez pas les amis,  ce n'est pas pour souligner la fête mercantile et commerciale, mais parce que peu importe ce que l'on en dira, Noël, c'est une fête de famille, un moment de rapprochement, un brin de magie féérique pour les petits et les grands qui ont conservé leur coeur d'enfant, un temps dans l'année où l'on pense à donner aux autres et libre à nous de poursuivre cet altruisme tout au long de l'année.

Je vais donc en profiter tout au long des jours restants avant le jour J pour parsemer le blog de quelques recettes de Noël , car pour moi, c'est aussi ça le temps des Fêtes......de la bonne bouffe, faite avec amour et abondance que l'on partage avec les gens importants. Puis il y a tant à faire d'ici là:  la décoration, la nourriture, la manucure, rafraîchissement des cheveux, les courses, trouver les bons vins, les préparatifs de dernière minute...et entre tout ça, un peu de calme pour recharger les batteries question de profiter de la fête!

Bons préparatifs!




lundi 9 décembre 2013

Microbes hivernaux et autres Bébittes

Je me suis réveillée ce matin avec un mal de tête atroce, des courbatures, un mal de gorge du genre houlala et l'intuition que tout mon corps ne voudrait pas coopérer du tout!  Évidemment, grand enfant était affublé du même mal.....et petit enfant, on ne sait trop, sinon qu'il ''chignotte'' sans arrêt et fait des colères extrêmement impressionnantes, et Dieu sait que je suis difficile à impressionner de ce côté.  Bref, une joie unique et incommensurable de la maternité.  J'ai donc rapidement compris que ce jour ne serait pas de tout repos et que ma patience totalement inexistante serait mise à rude épreuve.  Et que vis-je dehors à ce moment de pur bonheur et d'allégresse?  Une tempête de neige.  L'hiver est alors officiellement débarqué chez moi à cet instant précis, l'hiver plate, l'hiver non-poétique, l'hiver québécois, le vrai hiver, rude et sans compassion pour nos âmes frileuses et les petites natures geignardes! Je sais ce que vous allez me dire, que j'ai déjà vanté à mainte reprise ce même hiver que j'avais alors décrit comme le paradis sur terre, et vous avez raison, mais vous comprendrez que c'est un rapport d'amour-haine que nous vivons l'hiver et moi! J'aime sa blancheur, sa froideur, les doudous qui viennent avec elle, les gros pulls de laines, les longues soirées cinéma,les bains chauds débordant de mousses à la lavande, les flocons magiques, les plats mijotés et les fondues.  Par contre, je déteste les 100 000 virus que les enfants ramènent de l'école pendant 5 mois, j'hais les températures extrêmes avec un facteur de vent de -40, l'humidité froide et glaciale qui envahit les moindres recoins de la maison, le temps que ça prend pour habiller petit enfant 20 fois par jour et le soleil qui se couche à 3:30 de l'après-midi!!

Ce fût donc une journée de microbes, et hier, ce fût une journée triste qui était loin de se terminer comme je l'avais prévue.  Notre petite chienne Bébitte nous à quitter juste avant le souper, faucher par une voiture et sa mort fût instantané.  C'était le petit chien de ma mère, chien de la famille depuis déjà 10 ans et malgré sa petitesse, elle occupait mine de rien une grande place dans notre vie et dans nos coeurs. C'est toujours difficile de perdre un fidèle compagnon, auquel l'on s'attache beaucoup, qui devient un membre de la famille. Elle laisse un vide derrière elle et mon chien Théo semble avoir compris d'instinct qu'elle ne reviendrait pas. Pour lui, c'était une bonne compagne de jeu.  C'est le genre d'événement qui rappelle l'imprévisibilité de la vie, sa fragilité, ses revers brusques et le fait qu'il faut en profiter ici et maintenant, car parfois, les choses ainsi que  les êtres vivants passent aussi rapidement que les étoiles filantes.


dimanche 8 décembre 2013

Dimanche et spaghetthi

Ma journée s'annonce teintée de simplicité et mon horaire se résume à peu: RIEN!  Un dimanche comme je les aime. Il n'est pas question ici de faire l'étoile sur mon canapé et de procrastiner devant les taches inaccomplies, que nenni! Il s'agit davantage de relaxer et de profiter d'un moment d'accalmie planifié pour faire le plein de ce qui nous plait et que nous prenons rarement le temps de faire.

Je souhaite vivre ce jour au ralenti, sans me presser, sans regarder l'heure.  Avant le lunch,  j'irai à l'étage enfiler ma tenue de détente, ferai très lentement un brin de ménage et préparerai mon roman et ma doudou, bien à portée de main. Je consacrerai probablement mon après-midi avec l'Homme à jouer avec les enfants à tout ce qui leur plaira: plasticine, jeux vidéo, jeux de société, lecture, ect.  Je mettrai tranquillement une sauce bolognaise à la mijoteuse et me délecterai de ses effluves douces et piquantes.  Je terminerai par la dégustation de mon roman Folle de Nelly Arcan, sur mon canapé, pendant que les enfants regarderons un film à la télé.  Puis viendra la noirceur, annonciatrice de la soirée et nous préparons tout doucement la semaine qui vient avec son lot de boîtes à lunch, de vêtements pour l'école et de dodos plus tôt après avoir temporisé nos occupations, le temps de seulement se relâcher un peu.

N'oubliez pas de simplifier vous aussi de temps à autre, de remettre à plus tard pour une fois, de faire bien avec peu.  Profitez-en pour vous détendre et vous faire plaisir sans aucune obligation sinon d'apprécier ce que vous ferez de votre temps.  Ces parenthèses sont si importantes pour se régénérer, se revitaliser et se réénergiser.  Je les crois aussi essentielles que dormir ou se nourrir, car elles permettent à l'esprit de calmer ces trottinements incessants.  Je vous souhaite donc une bonne relaxation en cette fin de week-end.



samedi 7 décembre 2013

Pause yoga (douleurs au cou et menstruation)

Je vous laisse aujourd'hui quelques postures de yoga pour les douleurs et raideurs du cou et de la nuque. C'est un des nombreux points douloureux chez les gens atteints du syndrome de fatigue chronique et de fibromyalgie, ainsi que chez bon nombre de personnes qui travaillent longuement devant un écran.  Ces dernières amènent avec elles leur lot de tensions musculaires qui conduisent à d'importants maux de tête, et parfois même à des migraines.  Je pratique ces mouvements quotidiennement pour contrôler mes douleurs et atteindre un niveau acceptable.  Avec le temps,  je note que ces étirements améliorent ma posture et augmentent beaucoup la flexibilité et la souplesse de cette région.  Je vous laisse le lien, et je note de nouveau que plusieurs postures sont disponibles sur mon  Pinterest ( http://www.pinterest.com/cocotte79/boards/) dans la section yoga.
http://www.fitsugar.com/Stretches-Sore-Neck-Pictures-8692689?image_nid=8692689




J'aimerais  aussi vous laissez d'autres postures, pour mesdames, lors de vos périodes menstruelles.  Les douleurs lombaires et celles du bas du ventre sont généralement le lot de plusieurs.  Il y a une routine que j'aime en particulier pour cette période moins agréable et qui conçue spécialement à cet effet.  Pour vous messieurs qui n'êtes pas vraiment concerné par cette dernière séquence, sachez qu'elle est excellente pour les douleurs dorsales dont vous êtes sensibles.   Vous n'êtes donc pas en reste!!!




Je vous souhaite donc un excellent samedi!  Namaste.

vendredi 6 décembre 2013

Amour du vintage

Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé les choses anciennes;  les maisons, les décors, les bijoux. Tout ce qui a du vécu, m'inspire et m'interpelle,  car on dirait que ces objets ont une âme.  C'est une raison qui nous a amené dans notre maison ancestrale, avec ses moulures, son escalier, ses plafonds de lambris et son porche comme on n'en fait plus.  Lorsque je suis venue pour décorer cette maison, pour la fignoler, lui donner un peu de nous.......je ne savais plus!  Je me devais de lui rendre ce qui lui appartenais, son allure, mais je me devais aussi d'y mettre ma touche, mon style bien à moi.  Bon, je suis un peu là présentement et je patauge pas mal,  mais il faut dire que tout n'est pas encore terminé.

C'est là que j'ai eu une révélation!  À force de regarder des magazines, des photos, des décors, de passer des heures sur Pinterest ( ah, que ferais-je donc de ma vie sans Pinterest!!), j'ai su avec un S majuscule! Tout à coup, je me suis mise à rêver de vintage, celui des années 50-60, pas l'intégrale, mais son inspiration. Je vois déjà ma cuisine refait à neuf dans un style classique et épuré rehaussé d'un ensemble de salle à manger bien restaurer qui donnerait le ton.  J'ai imaginé notre salle de séjour meublé d'un sofa qui rappelle les années 60, avec une lampe et des couleurs bien rétros, par touches,  légères, de celles qui font la différences et qui donnent un décor recherché.  Je vois déjà notre sapin, immense et gigantesque, avec ces ornements très vintage, celui qui ressemble à mon enfance, en mieux, plein de couleurs.....et tiens, peut-être même un sapin naturel, avec des glaçons qui brillent de mille feux.  Un amalgame de teintes douces, un brin contemporain, un zeste de folie, le tout sauproudré d'une touche classique et intemporelle.......finalement, un décor à mon image!  Me reste à convaincre l'Homme, à mettre des sous de côté pour acheté du nouveau mobilier et à peaufiner mon décor, lentement, au fil des ans.  Plaisir d'anticipation, encore une fois.



















jeudi 5 décembre 2013

Article sur la fibromyalgie

J'ai lui ce matin un article intéressant sur une percée scientifique possible pour les gens atteints de fibromyalgie et je souhaitais vous le partagez. Bonne lecture!

http://www.topsante.com/medecine/fatigue/fibromyalgie/soigner/fibromyalgie-la-pathologie-enfin-expliquee-48801

Insomnie

Je déteste ces nuits où l'on regarde le cadran à toutes les deux minutes, avec l'aspect maléfique de ses nombres en rouges qui nous fixe en nous rappelant le (peu) de temps qu'il nous reste (ou non) à dormir. Tout à coup le lit devient totalement inconfortable ( bon dans mon cas, il l'est vraiment!), les draps semblent être en papier sablé, la température de la pièce inadéquate...........et l'Homme, beaucoup, mais vraiment beaucoup plus ronfleur que d'habitude, au point où la violence semble devenir une option. Cependant, lorsque l'Homme propose d'aller vous faire un lait aux fraises à 3:00 du mat afin de calmer votre ventre vide et de vous donner toutes les chances possibles de vous endormir enfin, vous lui pardonner volontier ses décibels trop élevées.

C'est donc avec trois heures de sommeil dans le corps que je vous écris ce matin, avec une humeur massacrante, une concentration défaillante mais tout de même avec une créativité débordante. Pourquoi n'ai-je pas dormi? Pour la meilleure et plus banale raison du monde mes amis......je suis allée au lit en colère! Il ne faut jamais se coucher sur une mauvaise note, je le sais et pas mal tout le monde est au courant d'ailleurs, ce qui n'est donc pas une nouvelle super surprenante, mais bon, on oublie si vite parfois. Et pourquoi étais-je en colère? Et surtout, étais-je en colère contre l'Homme? Je vous rassure tout de suite, l'Homme n'y était pour rien! J'étais fâchée contre personne X( que je nommerai pas par soucis de ne pas me coltiner une engueulade future qui m'empêchera de dormir...encore) qui m'avait démontré à quel point l'humain n'a pas toujours de qualité de communicateur.......et aussi à quel point j'ai la mèche courte certain jour!

Je pense que ce qui me sidère et me met totalement hors de moi, ce sont les gens qui pensent peu ou pas du tout avant de parler. Je crois que c'est une responsabilité sociale de se demander si ce que nous dirons pourra heurter, fâché ou blessé notre interlocuteur. Par contre, il est évident que nous ne pouvons pas toujours adhérer à cette formule du '' je me sers de mon cerveau avant d'ouvrir ma bouche'' pour diverses raisons et qu'une fois n'est pas coutume. Ce qui m'exaspère royalement, ce sont les verbo non-réfléchis à répétition, les ''sérials'' parleurs! C'est vraiment une pathologie, je vous jure mes amis, que ça peu l'être! Le genre de personne avec qui tu parles et que si tu n'es pas d'une humeur assez légère pour courir-dans-un-champs-de-fleur-en-robe les-cheveux-au -vent-les-bras-dans-les-airs-en-riant-à-gorge-déployée-par-une-journée-parfaite-d'été, et bien c'est clair que dès que vous aurez une conversation avec personne X, ça finira dans un horrible bain de sang, à moins que vous ne soyez un moine bouddhiste ou.......que vous ravaliez votre colère, et alliez vous couchez!!!

Je vous souhaites donc une journée remplie de bonheur, de bonne humeur, de calme,de paix intérieure et de quiétude en vous souhaitant d'avance une excellente nuit de profond sommeil.






mercredi 4 décembre 2013

Dilemme capillaire

J'ignore pourquoi nous les femmes sommes aussi obsédées par nos cheveux, que ce soit leur teinte ou leur coupe, nous souhaitons toujours que ce soit mieux! Pour ma part, je suis de celle qui change de couleur continuellement.  J'éclaircie par-là, je fonce par-ci, je coupe un peu....oups je coupe trop! Bref, mon domaine capillaire est vraiment un soucis récurent.

Ces jours-ci, je suis à la recherche de LA teinte qui rendra honneur à mon teint de porcelaine, qui mettra en valeur mes yeux verdoyant teinté d'ocre, qui fera de moi la plus belle pour Noël. L'homme est à bout de m'entendre parler de toutes ces teintes aux numéros qu'il ne comprend pas et le fait est qu'il n'a  aucun n'intérêt particulier pour le sujet,  le traître. Ma soeur, elle m'écoute bien, mais elle me conseille au gré de ses humeurs! Elle me conseillait de foncir et voilà qu'elle me dit que le roux serait imbattable( euh, elle m'avait dit la semaine dernière que j'avais été rouquine trop longtemps....pas du tout contradictoire!). Je me tourne donc vers vous chers amis pour poursuivre mon dilemme......il n'y a plus personne qui veut m'écouter de toute façon.

Le combat se livrera donc entre ma couleur actuelle, un brun moyen ambré doré, ou, vers un brun chocolat foncé. Il me reste quelques heures avant l'achat de ma coloration, c'est si court, mais je peux facilement changer d'idée 20 fois. Puis il y a tant de couleurs et pas assez de cheveux pour toutes les essayées! Puis il y a tant de marques aussi......et de formules, comment choisir? Je préfère nettement les colorations en mousses, c'est super facile d'application, ça ne coule pas partout et ça limite les dégâts dans ma salle de bain en empêchant mes armoires blanches d'être tâchetées comme une vache. Vous aurez deviné que je ne vais pas en salon pour mes cheveux.....manque de forme, manque de temps, et aucune envie de mettre de budget, que je préfère mettre sur mes vêtements.....non, non, sur mes enfants, oui mes enfants, que dis-je! Voilà, je ne sais pas, je ne sais plus! Je suis toute mélangée devant l'étendue des possibilités capillaires qui s'ouvrent devant moi. Il ne reste plus qu'à savoir si je ferai WOW ou si je dirais OUACHE avant que le glas de minuit ne sonne la veille du réveillon.




mardi 3 décembre 2013

Ce qui a manqué

Il y a de ces moments où l'on se questionne, où l'on parle avec des si, où l'on fait des bilans et même des suppositions sur ce qui n'a pas existé. Il y a de ces moments, où l'on se demande seulement......et si?

Hier était l'une de celles-ci. Je tentais d'imaginer qu'elle aurait pu être ma vie sans cette maladie qui est arrivée pour ne plus jamais repartir alors que j'étais à l'aube de mes seize ans. Qu'aurais-je fait de mieux, de plus ou de différent? L'ambition aurait-elle dominée ma vie? L'appât du gain aurait-il été démesuré? Aurais-je réalisé plus de rêves? Le fait est que je n'en sais rien et ne le saurai jamais, ce qui m'importe peu au fond puisque ces questions sont de celles que l'on se posent par curiosité, voilà tout. Je suis fière de ce que j'ai accompli, de ma vie, d'où j'en suis. Par contre, avec des questions,  j'ai découvert ce qui a manqué, ce que j'aurais voulu y ressentir et pouvoir y vivre: L'insouciance. Celle de la jeunesse, celle qui permet de se sentir immortel et invincible.  Celle qui donne une arrogance, une impulsivité. Celle qui frôle parfois l'inconscience.

J'aurais souhaité partir sur un coup de tête avec des amis pour un road trip, sans carte, sans destination avec uniquement l'envie de parcourir du pays. J'aurais voulu sortir et fêter soir après soir, sans avoir de limites, comme s'il n'y avait pas de lendemain. J'aurais aimé travaillé dur, travaillé tard, travaillé trop et rentré quelque part où je serais seule, dans un chez moi qui n'appartiendrais à nul autre, pour un jour vouloir le partager. Je me serais tellement préférée autonome, devant autant de possibilités que j'aurais pu en imaginer, au volant d'une voiture qui m'aurait mené à la croisée des chemins. Je me serais imaginée aventurière, traversant les océans pour voir plus loin, pour voir plus beau, pour voir ces ailleurs qui me dépayseraient. Peut-être n'en n'aurait-il pas été ainsi, mais l'insouciance, pour moi,  c'est justement de croire que tout est possible, sans s'inquiéter de rien et surtout pas de l'avenir. Oui, c'est cette légèreté qui m'a manqué,cette liberté, cette jeunesse inaccomplie, cette indifférence, ces choix que je n'ai pas eu, cette désinvolture et cette exaltation.

Pour ce qui est du reste, pour ce qui est de moi, je sais que j'ai eu mieux, que j'ai eu plus et que cette absence d'insouciance m'aura apporté une conscience des choses bien au-delà des possibilités que j'aurais pu avoir, et c'est cela qui fait de moi qui je suis aujourd'hui et qui me rend ce que j'ai perdu jadis, car aujourd'hui j'ai la liberté d'être pleinement.





dimanche 1 décembre 2013

Plaisir zen

Il y a quelques mois déjà, je me suis mise au yoga pour le plaisir et pour maximiser mon état de santé. Je n'avais aucune attente particulière et j'avais même quelques appréhensions concernant l'augmentation de mes douleurs. Presque douze semaines plus tard, je suis bouche bée. Mon énergie est nettement supérieure, mes douleurs en baisse et ma flexibilité à la hausse!! Il m'aura fallu plusieurs essais et erreurs pour les postures, mais les résultats sont là.

J'ai du aussi faire des tests aussi au niveau de la durée, pour ne pas me fatiguer davantage, et j'ai rapidement découvert que certaine posture me créait des douleurs, je les évite donc.  Je préfère faire environ les 2/3 de ma séance assise, ça me fatigue moins et limite les variations de pression. Je termine avec les positons debout, néanmoins très importantes pour le tonus musculaire des jambes, et je varie les séquences d'une fois à l'autre. Je fais de longues séances 2 fois semaine  de plus au moins 40 minutes et quelques mouvements de base qui ont nettement améliorés mes douleurs au cou et mes migraines de tension tous les jours à raison de 15 minutes par jour. Je termine toujours par une séance de méditation d'une durée minimale de 8 minutes, et parfois plus, si j'en ressens le besoin.

Je recommande vivement aux gens atteints de fibromyalgie et du syndrome de fatigue chronique d'en faire l'essaie, ne serait-ce que 5 minutes par jour pour débuter( c'est ce que je faisais au début) et d'augmenter très graduellement par la suite. J'aimerais aussi en profiter pour faire un petit rappel: le manque d'exercice est nuisible avec ces conditions, donc ne craignez pas de tenter le coup, à votre rythme, d'autant plus que l'hiver nous garde davantage à l'intérieur.

Je vous laisse avec une séquence que j'aime bien et si vous me suivez sur mon Pinterest(http://www.pinterest.com/cocotte79/yoga/) , vous en trouverez plusieurs autres dans ma section Yoga. N'oubliez pas que vous n'êtes pas obligés de faire tous les mouvements d'une séance, à vous de choisir et de trouver, vos favorites.



vendredi 29 novembre 2013

Folies de consommation

Je lisais mes courriels ce matin et ils étaient tous semblables: Vendredis fous et  black fridays....partout, en grosses lettres voyantes, avec un ton invitant, une parade pour consommateur de tout acabit. L'on sait que cette super vente est une pure folie aux États-Unis, le concept s'est donc transporté ici, avec une folie qui semble s'être un peu essoufflée en cours de route mais qui a néanmoins gagné les grandes chaînes de magasins.

Je me questionnais sur nous, les consommateurs.  Jusqu'à point sommes-nous sensibles à ce genre de publicités, à ces appellations de supers ventes, à l'attrait des soldes.....surtout lorsqu'ils sont qualifiés de mégas?  Je me demandais quels profits ces compagnies vont-elles empocher aujourd'hui? Je les suppose très importants puisque des chaînes comme Old Navy promettaient en ce vendredi pour les 500 premiers clients en magasin ce matin une chance de gagner un million de dollars! Il faut que cela soit rentable en bout de ligne, c'est clair! Cependant, ce que je me demandais encore davantage, c'est jusqu'où sommes prêt à acheter plus que nécessaire? Ces ventes, soldes, rabais, nous font-ils consommer plus ou trop? Je pense très certainement que oui. Il n'y a qu'à regarder le taux d'endettement, le nombre de crédits et le nombre de faillites pour comprendre notre gourmandise, parfois plus grande que notre budget.

Je déplore le fait que nous, en tant que consommateurs, ayons la consommation si facile à la satisfaction immédiate. Nous sommes de nos jours habitués à tout avoir maintenant sans aucune attente, et pourtant. N'est-ce pas plus satisfaisant d'anticiper nos désirs, de les attendre, des les patienter? Nous avons perdu notre capacité à ''imaginer'' nos envies car nous avons à peine le temps d'en avoir eu  l'idée, que voilà c'est fait! Idem pour nos enfants. Ce que les enfants veulent, ils ont! Imaginer LEUR crédit plus tard. Je pense que nous avons perdu notre propre capacité à déterminer nos besoins réels, à se fixer des objectifs à long terme et à se gâter occasionnellement. Je n'accuse pas du tout les grandes chaînes et les publicités alléchantes, puisque c'est à nous d'être un consommateur averti, et surtout, moins compulsif, encore plus à l'approche du temps des Fêtes. Réapprenons l'attente, comme un enfant avant Noël qui fixe les présents sous l'arbre avec fébrilité, en sachant qu'il sera récompenser pour sa patience et qui apprécie cette excitation. Je vous souhaites donc un vendredi fou.......de folie réelle, frivole, joyeuse fait de moments, de rêves, de désirs et d'envies!








mercredi 27 novembre 2013

Jour de tempête

J'a-d-o-r-e les jours de neige, surtout ceux qui valent la peine et qui laissent les écoles fermées, permettant un répit surprise le temps d'un jour tout blanc. L'excitation des enfants, si attendrissante......mais vous ne comprenez pas l'ampleur de celle de grand enfant, ouf, ça décoiffe. Il écoute la météo 20 fois par jour, devient tout à coup très très volubile, promet d'être insomniaque, guette les premiers flocons( et les hallucine même parfois!), crie fort son bonheur, proclame que c'est le plus beau jour de sa vie, bref il est intense!

Ce que je ne dis pas, c'est que moi aussi, mine de rien sur mon portable, je regarde aussi la météo 20 fois, je suis d'une humeur plus légère, je regarde souvent par la fenêtre et ......en plein milieu de la nuit, je fais un détour en allant à la salle de bain pour jeter un oeil dehors et prévoir le peut-être futur congé. Sauf qu'avec l'âge, on maîtrise mieux l'art de la supercherie, du ''je m'en foutisme'' et on feint l'indifférence. Pourquoi ne pas partager la joie de grand enfant? Vous rigolez c'est clair là! Vous n'avez pas bien lu! Si je communiquais ma joie, ce serait le DÉLIRE!!!! Vous imaginez l'excitation de grand enfant......ce serait incontrôlable, littéralement. De toute façon, l'important, c'est que tout le monde soit heureux, pas totalement excédé!

Puis ce que j'aime par-dessus tout, c'est déjeuner en regardant toute la blancheur qui s'étend à perte de vue, admirer l'église  majestueuse à deux pas de chez moi dans une splendeur incomparable, voir les enfants jouer avec  insouciance, profitant à fond de leur joie hivernale. J'adore sortir au grand air, un air vif, sentir les flocons sur mes joues et mes joues qui rosissent, le silence qui règne alors, l'impression d'être seul au monde dans ce désert tout blanc et le chocolat chaud bien fumant que nous prendrons tous en rentrant. Mais ce que je crois préférer par-dessus tout, c'est le sentiment d'être retournée en enfance le temps d'un jour tout blanc.

lundi 25 novembre 2013

Traditions

Ce samedi, nous avons fait notre sapin, en famille bien entendu! J'adore cette fin de semaine de novembre un peu terne où nous mettons en branle la magie de Noël à coup de lumières et de décorations qui brillent le soir venu comme un tapis de neige une nuit de pleine lune.

J'ai un plaisir renouvelé à chercher dans mes boîtes les boules,  flocons,  rubans,  rennes et autres ornements dont je n'avais plus le souvenir......et d'en acheter de nouveaux, au plus grand désespoir de l'Homme,  dont je ne me souviendrai plus de l'existence l'année suivante.

J'adore créer de l'excitation chez les enfants en leur en parlant sans arrêt pendant au moins une semaine pour qu'ils soient aussi énervés que je peux l'être et créant ainsi une vague d'insomnie le jour précédent! Ça non plus l'Homme n'apprécie guère! Vous pensez qu'il n'est pas atteint par la magie de Noël, que je n'ai pas réussi à la lui transmettre? Vous avez tout faux mes amis! C'est simplement que l'Homme, il est un homme. Il cache ses émotions, mais la journée du sapin, il est heureux et débordant (j'exagère un peu!) d'enthousiasme. C'est donc dans cette ambiance festive que nous commençons ce traditionnel sapin après le diner. Deux heures plus tard et les bras ensanglantés( notre sapin est artificiel et replacer les branches de notre ''faux'' géant conifère est très ardu) nous pouvons enfin commencer à disposer avec les enfants les ornements de toutes sortes. Nous redécouvrons à chaque année que nous avons beaucoup trop de décorations (alors que j'aurais vraiment juré qu'il y avait des trous ici et là....non, vraiment, je le jure, il ne s'agit pas ici d'achats compulsifs...non mais qu'allez vous croire!!) et cela devient une entreprise laborieuse de tout caser.

Cette année, j'avais même fait des carrés Rice Krispies aux couleurs de Noël et j'attendais impatiemment ce jour festif pour étrenner mon nouveau chandail avec un chevreuil( mais pas un chandail ''quétaine'', oh que non, je sais marier les chevreuils à mon look avec chic). Tout était en place pour mettre notre cd de Noël de Michael Buble en chantant à tu tête toutes ses  mélodies .......ce que l'Homme trouvait agaçant( bon je commence à être de votre côté et à douter de son esprit enchanteur de Noël là!). Nous avons beaucoup ri, eu énormément de plaisir et lorsque nous avons eu  terminé et que nous avons regardé notre roi des forêts tout illuminé qui trônait au centre de la maison et brillait autant que les yeux des enfants, je me suis dit que ce sont ces traditions qui forgent nos souvenirs les plus heureux.



dimanche 24 novembre 2013

Exorcisme de l'âme

Il y a toujours une foule d'idées qui circulent dans ma tête, un trafic permanent. Parfois, ça en devient presque ingérable. De ces pensées, plusieurs sont foncièrement bonnes, d'autres, beaucoup moins. En ce dimanche froid et venteux, ce sont celles de la deuxième catégorie qui me triturent l'esprit.

Tout à commencé très banalement, comme 90% de tout ce qui arrive dans la vie.  Donc, ma soeur est ''banalement'' partie avec mes enfants faire une promenade, ce qui les a enchantés et m'a par le fait même fait plaisir aussi. Puis insidieusement, la machine à penser, celles des mauvaises évidemment, a commencé son cirque. Je me suis alors sentie coupable de ne pas pouvoir y aller avec eux, de ne pas être là durant cette sortie, durant ce moment à l'extérieur de la maison.  Je me suis aussi questionnée sur ma valeur en tant que mère, si cette valeur était moindre à cause de la maladie, à cause de mon absence à certain moment de leur vie, de façon si involontaire soit-elle.  Mes enfants m'en voudront-ils un jour de cette absence, de cette maladie, de ce que je n'ai pu être ou de que je n'ai pu faire. Me tiendront-ils rancune de ces bulletins que je n'aurai pas reçu de mains propres, de ces semaines, mois et années où j'aurai été cloîtré à la maison, de ces jours de grande fatigue pendant lesquels je n'aurai pas jouer, de ces sorties que je n'aurai pas faites, de ces moment où ils m'auraient souhaité là et où je n'étais simplement pas.........

Pourtant, je me sais une bonne mère. Je n'ai jamais manqué un jour de devoirs et leçons, pas un matin d'école, pas une fête, pas un repas, ni un bonne nuit. Je me sais drôle et enjouée, loufoque et  farfelue puis totalement puérile. Je n'ai jamais démontré d'amertume et j'ai toujours parlé ouvertement avec eux de la maladie, répondu à leur question et je suis demeurée positive relativement tout le temps. J'ai passé des heures à cuisiner avec eux, à lire des histoires, à écouter des films collé sous la doudou. J'ai souvent su leur prêter une oreille attentive, les conseiller et les guider. Je tente de leur apprendre le bonheur et la gratitude à chaque jour, à chaque instant de leur vie en leur enseignant à apprécier ce qu'ils ont au lieu de vouloir ce qu'ils n'ont pas. Mais tout cela saura-t-il être suffisant pour palier mes absences, mes manques et les souvenirs que je n'aurai pas réussi à fabriquer? Mes rires, mes envies de magie, mes moments volés à travers les petits riens et mes brins de folie sauront-ils faire oublier les larmes qui se cachent parfois derrière mes sourires afin de leur offrir l'enfance que je souhaite pour eux. Il n'y a rien que je puisse espérer davantage que leur bonheur et rien que je ne redoute plus que leur rancoeur.

Dans ces moments, je voudrais exorciser mon âme de toutes ces pensées qui ne mènent nulle part, l'absoudre de ce chaos émotionnel intempestif, car j'ai l'entière certitude qu'un jour tout ceci sera derrière nous, que tout ceci aura servi à quelque chose, ne serait-ce qu'à apprendre la valeur intrinsèque de la vie elle-même, à fabriquer le  bonheur lorsqu'il n'existe plus et à ne jamais rien prendre pour acquis, sauf leur propre capacité à traverser les tempêtes.

samedi 23 novembre 2013

Le syndrome de fatigue chronique ou encéphalomyélite myalgique

Je suis tombée ce matin sur une vidéo sur mon facebook qui traitait du SFC et je l'ai bien aimé. Il expose clairement le vécu de millions de personnes dans le monde qui vivent chaque jour avec cette maladie, maladie réelle, mais incomprise et jugée.

Il a y dix-neuf ans que je suis atteinte de cette maladie, et il y a aussi longtemps que je me bas contre les préjugés. Ils sont devenus une bataille aussi grande que la maladie elle-même. Les gens sont peu informés et sensibilisés à cette réalité et cette ignorance engendre le jugement. Je crois que la meilleure façon de contrer cette situation est de parler et d'informer les autres de cette  réalité, mais ce n'est pas une tâche facile lorsque se lever est un ultime effort. Il y a presque une centaine de symptômes imputés à cette maladie, tous très invalidants. Il devient alors impossible de mener une vie normale, ce qui n'empêche pas les rêves, les projets et les espoirs. Ceci amène des dommages collatéraux importants; une situation financière précaire par l'incapacité de travailler, une isolation, une incapacité à gérer le quotidien, ect. Il est alors pénible d'entendre les gens qualifier notre état de ''paresse'' puisque tout geste accompli dans la journée demande un effort surhumain. Une jeune fille dans la vidéo disait que c'était comme avoir fait un marathon, et avoir une grippe, les deux à la fois.......et c'est simplement la vérité. Il m'est arrivé de perdre la voix après avoir reçu des visiteurs, d'avoir de la difficulté à prendre ma douche ou juste à gravir les escaliers de ma maison. Et pourtant, au départ, avant tout ça, j'étais une adolescente active de 15 ans qui avait quantité de rêves et d'ambitions. Le pire c'est que cette maladie est invisible. Nous avons ''l'air'' en santé, tout à fait ''normal''..... vu de l'extérieur.

Parlez-en! Et pour les gens atteints, battez-vous! Ne passez pas votre condition sous silence par peur du jugement et n'oubliez pas que chaque action posée individuellement, peut donner des résultats collectivement. Je mets le lien de la vidéo en question et de L'association québécoise de l'encéphalomyélite myalgique.

http://www.aqem.org/

http://www.youtube.com/watch?v=ZgAa-l-N1Eg




vendredi 22 novembre 2013

Jour de grisaille

La journée est grise et légèrement morose, tout comme moi. Il y a de ces jours où les inspirations ne viennent pas naturellement, où la fatigue l'emporte un peu sur le reste. La journée semble alors interminable et les corvées, pénibles à souhait. Un rien devient agaçant, l'irritabilité gagne du terrain avec la mauvaise humeur qui n'est jamais bien loin.

Dans ces jours de grisaille, je prends alors une pause pour me demander ce qui me ferait réellement plaisir, ce qui me redonnerait le sourire. Je m'assois et me laisse emporter pas mes pensées, me laisse rêver à mes envies.

En ce vendredi, je ressens la semaine qui tire à sa fin avec son lot d'horaire, de boîtes à lunch, de réveille-matin qui sonnent trop tôt et je vois arriver le week-end comme une délivrance, un congé bien mérité. Cette simple idée me donne déjà une impression de légèreté!

En ce vendredi tout gris, je vais finir mes tâches ménagères et prendre du temps pour moi, juste pour le plaisir, pour me redonner le sourire. Je vais profiter des beaux flocons qui tombent dehors  pour installer quelques décorations de Noël dans la maison, pour illuminer notre extérieur qui se reflétera sur le subtil tapis de neige le soir venu. Je me coulerai un bon bain chaud aux arômes de lavande, me ferai tremper dans mousse abondante avec la  lumière tamisée dans un instant de calme et de détente. J'en profiterai pour lire un bon livre, emmitouflée dans une grosse doudou après avoir enfilé un pyjama extrêmement douillet. Je ferai fi des contraintes, des gens, des obligations pour m'adonner à la farniente la plus pure. Je serai asociale, silencieuse.....et heureuse!

Il y a fort à parier que demain, la grisaille sera déjà loin , que j'aurai retrouver toute ma bonne humeur et que j'aurai fait le  plein d'énergie. Finalement, il n'y a rien de si mal dans ma journée un peu grise......

Recette de médaillons de porc aux cannerberges

Voici une recette simple, facile et savoureuse. Parfait pour un soir de semaine pressé!

-1 filet de porc coupé en médaillons
-2/3 de tasse de jus d'orange
-1 tasse de canneberges séchées
-1 c, à table de sucre ( au goût)
-1 petit oignon haché finement

1. Faire revenir les médaillons dans un poêlon chaud avec un peu d'huile environ 4 minutes par côté, jusqu'à ce qu'ils soient dorés. Retirer et réserver.

2. Faire revenir l'oignon environ 5 minutes et ajouter le jus d'orange en raclant bien le fond. Mettre les canneberges et laisser mijoter 5 minutes. Sucrer au goût si le la sauce est trop amère. Remettre les médaillons de porc et laisser mijoter une dizaine de minutes. Ajouter du jus d'orange si la sauce devient trop épaisse.Servir accompagner d'une purée de patates douces et de haricots verts.

Donne 4 portions

Bon appétit!

jeudi 21 novembre 2013

La galère

Un petit mot à  propos du dernier épisode de l'émission la galère que j'ai finalement visionné hier soir. C'était juste WOW!! C'était fou comme les personnages, dans la démesure, inattendu et improbable. Je vais tellement m'ennuyer de cette émission là, je ne peux pas croire que c'était vraiment la fin. Les actrices de cette série sont si talentueuses et elles ont su bien exprimer la folie que nous avons tous un peu, la tendresse aussi et les liens indestructibles.
J'ai adoré le clin d'oeil de Rénée-Claude Brazeau à la toute fin, avec un ''peut-être'' en suspend. Une auteure de talent, qui nous a su faire rire et émouvoir. Elle a abordé des sujet vraiment légers et les a fait
côtoyer avec des sujets sérieux, voire même, tabous.
Un gros bravo à toute l'équipe de cette série, en espérant un peu un retour, un jour.