mardi 8 juillet 2014

Le temps qui passe

Je vous ai délaissé durant presque deux mois déjà. Le temps a manqué, le printemps s'est terminé, les vacances sont arrivées, et voilà que deux pages de calendrier se sont tournées. Je n'ai de cesse de m'étonner de la vitesse vertigineuse à laquelle les jours passent et défilent, dans une parade dont j'ai parfois l'impression de ne pas faire parti. N'avez-vous jamais la sensation d'être le spectateur de votre existence, comme si elle se déroulait à côté de vous, comme si vous la regardiez sans réellement la vivre? Je crois que nous souhaitons avoir tant de choses, de but atteints, d'ambitions accomplies, de rêves réalisés pour ENFIN pour profiter d'elle, en croyant, bien souvent à tort que nous en avons beaucoup devant, de ses minutes précieuses, de ces heures qui s'accumulent en jours. Et de ses jours aussi, nous souhaitons toujours en avoir plus, de notre gourmandise mercantile, de notre soif de ce que nous n'avons pas et voulons posséder. Et pourtant...............

Le temps, est une richesse extraordinaire, un privilège que chaque nouvelle minute renouvelle et que nous n'apprécions pas toujours à sa juste valeur. Ce qui fait sa qualité n'est pas les événements que nous vivons mais la couleur que nous leur donnons.  Ce qui constitue sa somptuosité, c'est son éphémérité, que nous oublions si souvent. Un jour, l'horloge arrêtera et figera ainsi notre dernier souffle. Alors comment peut-on croire que nous avons tant de temps devant, du temps pour être plus heureux, plus riche, plus en santé, plus fort, plus loin, mieux et meilleur.........quand nous ignorons le moment exact de la fin, de la dernière seconde.

Il n'y a pas de condition idéale pour profiter de la vie, pour bonifier le temps et lui donner de la valeur, alors qu'il a déjà tant de valeur à l'intérieur de chaque inspirations que nous prenons. Chaque jour qui passe ne reviendra jamais et il est de notre responsabilité de ne pas le dilapider en le croyant éternel. N'attendez pas ce qui manque et faites avec ce que vous avez car un jour, ce sera le temps que vous n'aurez plus, et alors il n'y a aura plus de possible. Chaque jour est offert en cadeau, malgré les jours sombres que l'on croit empoisonnés, ils sont néanmoins un pas vers l'infini, l'infini de notre esprit qui lui peut choisir de la direction à prendre. Nous n'avons pas toujours le choix de ce qui nous arrive, mais nous choisissons toujours la manières dont nous vivons les événements qui se produisent. La beauté de la vie réside dans le regard que nous portons sur elle, sur sa fugacité, sur ses couleurs et du chemin que nous choisissons de prendre pour que le temps de cette vie soit plein de la magnificence dont elle peut être emplie.

mercredi 14 mai 2014

Expérience huileuse (oil pulling)

Bon voilà, je me lance et j'expérimente une nouvelle affaire. J'ai beaucoup lu sur le ''oil pulling'' ou bain de bouche d'huile et j'ai voulu tenter l'expérience, car malgré une hygiène buccale exceptionnelle, j'ai toujours eu plusieurs caries. C'est probablement du au syndrome de fatigue chronique car la majorité des personnes atteintes ont des problèmes dentaires.
Le bain de bouche d'huile consiste à se rincer la bouche, comme avec un rince bouche, pendant 20 minutes....bon oui je sais c'est long 20 minutes, mais il est conseillé de commencer par 5-10 minutes le temps de s'habituer à la sensation huileuse.
J'ai de loin préférer l'huile de coco, pressée à froid, vierge et biologique, bref une huile de grande qualité. Je l'ai acheté chez Best Buy (ouais ils vendent de l'huile!). C'est solide et ça fond en bouche au bout de quelques minutes. La sensation est effectivement huileuse et je n'ai pas pu garder en bouche plus de 5 minutes. Ça prend environ une cuillère à table d'huile mais c'était un peu trop pour moi, je vais réduire légèrement aujourd'hui à 3/4.
Les vertus sont de blanchir les dents, de diminuer la sensibilité dentaire, d'être anti-bactériens (une étude à d'ailleurs été menée sur le sujet et a été concluante) et pourrait même aller jusqu'à ''guérir'' certaines caries à un stade précoce en environ 6 mois de bain bouche en ''tuant'' une bactérie mise en cause pour les caries et ce serait sans danger pour les obturations existantes. Je suis sceptique sur la guérison de carie, mais certaines personnes semblent l'avoir expérimenté.
J'ai donc présentement deux caries et j'ai débuté hier le 13 mai, donc je vais tenter de faire des bains de bouche jusqu'en novembre pour valider ou invalider la théorie des caries.
La marche à suivre? Une cuillère à table que l'on met en bouche, laisse fondre, se rince la bouche en insistant dans les interstices entre les dents pendant 20 minutes (graduellement) et on recrache le tout dans la poubelle, pas l'évier, car ça redevient solide et pourrait boucher les tuyaux! On n'avale pas l'huile non plus, trop de bactéries buccales à l'intérieur. On peut se brosser les dents ensuite. Il est conseillé de le faire ua réveil, mais ça ne sera pas ça pour moi! Je le ferai donc le matin après le déjeuner. Rincer la bouche à l'eau chaude, salée si désiré pour augmenter l'effet anti-bactérien. Brosser normalement les dents ensuite.

Jour 1: Sensation agréable au début, goût subtil. Pas réussit à aller au bout de 5 minutes, le coeur me levait et j'avais mal à la bouche de me rincer comme ça, ouf. Diminution de la sensibilité.Sensation de dent très propres et dents un peu plus blanches..........

Jour 2: Mon corps reconnait la substance et n'a pas super envie! Tolère mieux en bouche mais me lève un peu le coeur quand même. Durée: 15 minutes (wow!) Dents réellement plus blanches.

À suivre.................................



lundi 5 mai 2014

Il y a longtemps

Ça fait un bon moment chers lecteurs que je ne vous ai prêté ma plume. L'inspiration s'est faite plus tranquille dernièrement, avec le printemps qui tarde à venir et les jours gris qui ne cessent de se prolonger et qui, je diras, ont fini par atteindre mon âme. Je vous ai déjà parlé de mon corps malade, ce corps qui me fait la gueule et qui n'en fait qu'à sa tête, non? Et bien cette année, il me semble que c'est plus ardu, que le courage me demande un effort considérable, que l'espoir va moins de soi. La peur ne me domine pas encore, mais elle me taraude et me tourne autour, comme un vautour au-dessus de sa proie. Je pense un peu trop à l'avenir, cet inconnu au mille visages. Je me demande souvent s'il me sera salutaire ou s'il me réserve encore de sales tours. Alors,  je m'impatiente contre ce corps qui ne veut pas suivre ma tête, qui refuse d'écouter mes rêves, qui ne voit pas mes enfants grandir trop vite et qui ne réalise pas que je n'ai eu de jeunesse que mon âge. Tour à coup, je vois les premières rides sur mon visages, de discrets cheveux blancs mêlés à ma chevelure et je comprends que le temps a filé pour de bon, entraînant de belles années. J'espère seulement qu'il me laissera profiter de ce qui reste, sans entraves et sans chaînes. C'est à ce moment que j'ai commencé à avoir peur du temps, que j'ai commencé à craindre son sablier.

Il n'y a pas de mots pour décrire ce que c'est que de vivre dans mon corps, que de lutter contre l'envie totalement légitime de laisser tomber. Je tombe parfois et je me relève toujours, non pas sans effort. Je connais ma chance dans ma malchance, tous ces gens autour qui me donne de la force, qui me redonne du courage quand il n'y en a plus. Étrangement, je n'ai jamais autant apprécié la valeur de la vie, le privilège que cela représente. J'ai beau m'impatienter que je sais qu'un jour, j'arriverai tout en haut de montagne, que je gagnerai mon pari. Je sais aussi que ce sera long et que le chemin sera sinueux.

Ce mois-ci, en mai, c'est le mois de la sensibilisation pour le syndrome de fatigue chronique, la fibromyalgie, du MCS, du EHS. Ce sont toutes des maladies invalidantes aux multiples préjugés, qui eux, font aussi mal que la maladie elle-même. Je danse avec les deux premières depuis 19 ans maintenant et je sais qu'il reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant que les préjugés cessent. Malheureusement, avec le peu d'énergie dont les personnes atteintes disposent, nous vous demandons d'être notre voix et de porter le message de notre cause. C'est donc avec dignité que je porte le ruban bleu pour ce mois de mai très spécial.



jeudi 24 avril 2014

Apparence trompeuse

Nous les femmes, sommes des créatures complexes et souvent, complexées.  Nous sommes dures envers nous-mêmes, critiques et exigeantes. Il n'y a qu'à nous foutre devant un miroir pour voir à quel point nous avons la dépréciation plus que facile. De plus, nous regardons beaucoup trop de magazines féminins contenant des mannequins de 100 livres qui mesure presque six pieds.....de jambes. Nous sommes également menteuse en prétendant que ça ne nous affecte pas car nous nous aimons tel que l'on est. C'est sûrement pour ça que l'on change de couleur de cheveux continuellement, que nous achetons un lot de vêtements impressionnant, que nous faisons attention à ce que l'on mange juste avant l'été, que nous passons une vie à perfectionner notre maquillage......et que nous regardons ''encore'' des magazines féminins à la tonne!

Il y a aussi ces célébrités qui ne vieillissent jamais, qui ont l'air plus jeune à cinquante ans qu'à vingt, qui ne peuvent plus sourire à force de Botox et qui porte toujours la taille deux en pré-ménopause, car en vérité, nous sommes aussi très critiques envers les autres femmes. Oh j'entends la gent féminine me dire que nous n'avons rien à voir là-dedans. Et bien oui! Car c'est nous qui achetons les magazine, nous qui regardons avec envie ces actrices, nous qui voulons voir ça et la preuve est que lorsqu'une célébrité prend quelques kilos, elle fait la une des magazines et ça se vend comme des petits pains chauds. Nous sommes comme les gars avec la porno qu'ils n'achètent pas mais qui constitue une industrie de plusieurs millions de dollars.

La vérité c'est que c'est un peu triste quand même, car nous sommes toutes belles et géniales à notre façon. Je crois que la beauté réside dans ce que l'on dégage, dans ce que nous sommes. Je suis la première à chialer devant mon reflet et à vouloir des cheveux comme tel actrice, un taille comme tel mannequin. Pourtant, je suis petite et menue et malgré tout, il me semble qu'il y a toujours un petit kilo ou deux qui pourraient disparaître.

Ce matin j'ai visionner un vidéo super qui devrait nous rappeler que les magazines, ce n'est pas la réalité. Il y a beaucoup de travail derrière une superbe photo, une pub de produits ou de maquillage. Il y aussi beaucoup d'experts qui travaillent avec les mannequins et des photographes chevronnés. Et, il y aussi des logiciels qui terminent d'embellir ce qui n'est toujours pas parfait malgré tout. Dans ce vidéo que je vous partage ce matin, il y a quatre femmes ''ordinaires'' qui vivront une séance photo comme les stars et qui seront aussi ''Photoshopées'' comme les stars. Vous verrez que le résultat est saisissant. La prochaine fois que vous regarderez un magazine de mode, gardez ce vidéo en tête et rappelez-vous que vous êtes magnifique.

http://montreal.rougefm.ca/Channels/rougecafe/Story.aspx?ID=2155091







lundi 21 avril 2014

L'espoir qui mène loin

Il y a des situations qui demandent parfois de prendre des directions différentes, inattendues.  Ces petits détours ne sont pas nécessairement un synonyme d'échec, ils nous montrent un chemin plus long peut-être, mais ils peuvent possiblement mener au même endroit.  Ils sont parfois décourageants, exaspérants aussi et demandent certains sacrifices.  Ce qui peu paraître à prime abord comme un obstacle peu aussi être une opportunité et la seule différence entre les deux est la vision que nous avons d'une situation. C'est là que je me trouve en ce moment. Une croisée des chemins, pleine d'inconnu et de risques, une décision à prendre qui, soyons honnête, peut faire peur.

Comme vous vous en doutez, la bureaucratie n'a pas été de notre côté. C'est décevant, seulement, il faut maintenant faire avec. Nous pourrions abandonné notre rêve, sauf qu'il y a un problème: moi, j'y crois à ce projet et j'ai l'intime conviction qu'il peut fonctionner. Je n'ai pas envie de me faire dicter la marche à suivre par des règles, par des critères, qui sont fixés d'avance. Je ne veux pas conformer mon rêve à un moule qui n'est pas ce que nous voulons être.  L'homme et moi avons donc pu constater très rapidement qu'il n'y avait donc qu'une dernière option dans ce cas: FONCER! Ça ne se passera pas comme prévu, ce sera plus ardu, il faudra travailler plus fort et modifier légèrement le plan initial, mais c'est néanmoins possible, mais........différemment. 

Nous avons souvent peur de faire les choses autrement, nous sommes souvent contrariés lorsque ça ne se passe pas comme prévu et nous remettons à plus tard nos rêves et nos projets. C'est dommage car plus tard peut être devenir le risque de devenir jamais. Alors, ne craignez rien et voyez chaque difficultés comme la possibilité de revoir votre idée de base, de l'améliorer, de la bonifier.  Plonger est une des choses les plus satisfaisante qui soit, c'est une action qui transcende toutes nos peurs et qui renforce la confiance en soi.  Cela devient la preuve tangible de notre force, de notre pouvoir sur les événements. Néanmoins, il faut faire le premier pas et accepter de ne pas connaître la suite. Ça ne prend qu'une seule chose comme point de départ: l'espoir. Il est souvent le commencement et cela pour la simple et bonne raison qu'il mène loin, Il n'y a pas de limite avec lui, pas de contrainte et il est à la source infinie des directions à prendre. 

Je sais que c'est un sujet que j'aborde régulièrement et je le fais parce que nous semblons l'oublier, oublier sa force.  Il est le parfait compagnon de voyage, mais surtout, la plus grande aide dans les moments difficiles de la vie, car peu importe ce que l'on perd, il est le seul que nous pouvons choisir de garder.





vendredi 11 avril 2014

Exaspération bureaucratique

Avoir des projets peut parfois devenir un casse-tête, surtout quand cela implique de passer par divers palier de la bureaucratie. Je peux confirmer ce matin que je suis officiellement en train de devenir dingue! Alors que je croyais avoir atteint le summum de longueur pour le développement de notre projet d'affaires après que j'aie du, je vous le rappelle, recommencer mon plan d'affaires de 21 pages pour répondre à des ''normes'' afin d'obtenir des subventions intéressantes, nous nous retrouvons de nouveau à passer d'un bureau à l'autre.  Ils se relancent joliment la balle sans nous donner d'explications qui nous aideraient à comprendre pourquoi nous stagnons de la pareille sorte depuis plusieurs semaines.

L'Homme a donc rendez-vous aujourd'hui au centre jeunesse emploi, pour rencontre un agent du centre local de développement, qui lui, nous avait dit de passer par le centre local d'emploi afin de faire une demande pour le soutient aux travailleurs autonomes car c'était la ''procédure'' et après lui avoir demandé pourquoi il fallait le rencontrer, de nous répondre qu'il devait évaluer ''encore'' notre projet pour ensuite nous envoyer au centre local d'emploi..........???????? Je n'y comprends rien et nous allons visiblement perdre encore quelques jours. J'ai d'ailleurs le mauvais pressentiment que quelque chose doit encore accrocher et que nous ne sommes pas au bout de nos peines!

Présentement, j'oscille entre tout foutre en l'air et leur dire d'aller se faire voir ou persévérer peu importe le temps que ça prendra.  C'est tellement stressant et notre but semble toujours de plus en plus loin. Ce qui me déçoit aussi réellement, c'est que je n'ai pas eu l'impression depuis le début de notre démarche que nous ayions reçu une aide véritable ni d'avoir été appuyer ou guider dans ce processus. Pourtant, c'est exactement la vocation de ces organismes.

C'est donc un peu, beaucoup, pas mal, tendue que j'attends des nouvelles pour la suite ce midi. en espérant que ce sera la fin de notre périple dans ce labyrinthe bureaucratique!



La beauté de l'humain

J'aimerais partager avec vous un lien contenant 60 photos touchantes et puissantes de l'être humain. On le voit dans ses guerres, ses victoires, ses moments heureux, dans toutes ses ethnies, sa diversité qui se confrontent. Vraiment magnifique.

http://news.distractify.com/people/complex-humans/?v=1



mardi 8 avril 2014

Lendemain d'élections

Je ne peux passer sous silence ce lendemain électoral dans lequel le peuple Québécois a visiblement oublier sa devise: On se souvient.  Et bien non, on se souvient pas pantoute!!! Comme peut-on réélire le même gouvernement qui a été débarqué à grands coups de pieds au derrière il n'y a pas si longtemps? Il y a eu des commissions ci, des commissions ça, de la corruption à revendre, des scandales épineux, et maintenant on ouvre la porte et on dit rebonjour?

Je trouve dommage de ne plus avoir foi dans l'institution gouvernementale, mais bien davantage de ne plus avoir foi en mon peuple. On danse d'un parti à l'autre, on chiale pendant quatre ans, et on retourne à nos nos erreurs passées.

Le pire, vous savez ce que c'est? Je n'ai même pas voté. Je le dis haut et fort, de façon assumée, car je suis totalement blasée, désabusée, à un point tel que je n'ai plus envie de voter, de m'acquitter de mon droit et de mon devoir de citoyen. Il était clair que la partie se jouerai exactement comme elle s'est jouée et j'ai abandonné, littéralement.

J'ai souvent peur que l'on agisse trop peu et trop tard, avec une bureaucratie qui oublie les enjeux mondiaux.  Quel monde offrirons-nous à nos enfants?  Tour le monde rêve d'un monde meilleur et pourtant, on oublie les débats importants et on met de l'avant des partis politiques qui n'en n'ont rien à faire de ce monde meilleur.

Ce matin, je trouve triste notre paysage Québécois, à l'histoire qui se répète de façon monotone et qui nous éloigne tellement d'un monde équitable.


Pause régénératrice

Chers amis lecteurs, encore mes plus humbles excuses pour mes messages trop espacés et mon temps qui file trop vite. Je me rattraperai, c'est promis!

Je vous avouerai que je suis un peu dans un creux de vague cette semaine, avec le SFC (syndrome fatigue chronique) ce sont toujours des montagnes russes.  J'ai travaillé fort dernièrement en sachant que j'hypothéquerais mon capital énergétique pour un moment. Je serai donc sage cette semaine et prendrai le temps de me refaire des forces, de refaire le plein. Ce n'est pas grave de parfois dépasser un peu la limite mais il savoir quand arrêter.

Pour remonter le niveau d'énergie après un virus, un abus de notre énergie ( je ne parle vraiment pas en connaissance de cause!) ou simplement quand on a un petit creux, il faut simplement ralentir le rythme. Bon, je vous entends déjà me dire que vous vivez déjà au ralenti, ce qui est vrai, mais ce dont je parle, c'est aussi bien mentalement que physiquement.

Physiquement, il faut augmenter les périodes de repos: se coucher plus tôt, prendre plus de pauses durant la journée, faire des relaxations, diminuer les activités plus énergétiques. Évidemment, on revient à une alimentation irréprochable: plein plein de fruits et légumes, des collations santé, beaucoup d'eau, peu de viandes rouges. On essaie aussi de prendre une routine et de la garder. On ferme les lumières tôt et on relaxe.

Mentalement, c'est un peu plus ardu de ralentir parfois. Pour commencer, ne faites que des choses qui vous plaise quand vous vous sentez à plat: lire un livre que vous aimez, regarder des films ou des émissions que vous adorez, surfez sur le net, prendre l'air. Ensuite, apprenez à faire le vide, à calmer le flot incessant de vos pensées, qui d'ailleurs, sont toujours moins plaisantes quand vous êtes dans une mauvais passe. Si vous êtes un adepte de la méditation, tant mieux, augmentez le nombre de méditation, le matin et le soir par exemple. Ça revigore à tout coup. Si ce n'est pas votre truc, vous pouvez simplement vous installez dans un endroit calme et vous détendre, avec un CD de relaxation ou de musique, le temps de ressentir que vous êtes plus détendu. Ce n'est pas difficile et vous verrez rapidement une différence. Et pour terminer, exit la pression pour aller mieux au plus vite!

Cette semaine, je vous laisse donc des liens pour vous permettre de refaire le plein!

Puisque le fatigue accentue souvent l'inflammation et la douleur, je vous donne une recette de smoothie anti-inflammatoire. Si ça ne fonctionne pas pour vos douleurs, ça vous fera au moins un bon breuvage collation plein de vitamines!

Un lien pour se désennuyer, plus de 68 idées pour se divertir et se faire plaisir. Il est malheureusement en anglais.
http://www.savvysugar.com/Free-Ways-Entertain-Yourself-Home-30926585

Une méditation que j'aime bien, au son des bols tibétains, qui est calmante à souhait.
http://www.youtube.com/watch?v=Q5dU6serXkg

Puis, évidemment, une routine de yoga énergisante pour les gens atteints du syndrome de fatigue chronique.
https://www.youtube.com/watch?v=3kYJJjnqebQ


Bonne semaine énergisante!!


dimanche 30 mars 2014

Délaissement temporaire

Je sais chers lecteurs, je vous délaisse beaucoup depuis quelques temps, par manque de temps certes, mais aussi par manque d'énergie lorsque le temps ne me fait pas défaut! Parfois, réaliser ses rêves est très prenant et particulièrement exigeant.

Comme vous le savez, je suis à monter un plan d'affaires avec L'Homme pour démarrer notre propre entreprise et disons que nous nous sommes ''enfargés'' dans les dédales de la bureaucratie. Ce n'est pas simple et visiblement, nous devrons être très patients et persévérants. Mais qui avait dit que ce serait facile de toute façon. À cause de certain éléments, nous devrons recommencer plusieurs démarches......du début! Vous voilà averti, je serai de nouveau peu loquace et passablement absente, mais ne craignez rien tout ceci ne sera que temporaire.
Pendant ce temps, je continue de m'inspirer encore de tout et de rien, alors je vous ferai un tour condensé de mes dernières inspirations!

Tout d'abord, une étude récente qui est parue récemment dans la revue Pain dit qu'un complément en vitamine D3 réduirait la douleur dans les cas de fibromyalgie. Ce fait nouveau peut être intéressant donc je vous laisse le lien et n'oubliez pas de parler à un professionnel de la santé avant de prendre tout supplément.
http://www.psychomedia.qc.ca/fibromyalgie/2014-01-18/douleur-vitamine-d

J'ai aussi lu un article sur l'alimentation et le syndrome de fatigue chronique que j'ai bien aimé. Il est en anglais par contre. On oublie trop souvent qu'une bonne alimentation est une base de la santé et dans le cas du SFC, il y a des aliments meilleurs que d'autres.
http://www.medindia.net/patients/lifestyleandwellness/top-foods-to-beat-chronic-fatigue-syndrome.htm

Dans un autre ordre d'idée, avec ma crise de la trentaine et l'éveil de ma conscience, je ressens un profond changement intérieur, on dirait que j'ai envie de tout changer, de mettre les choses en mouvements, d'améliorer ma vie...et surtout, celles des autres. Dans cette vague de changement, je suis tombée sur les ''symptômes de l'éveil spirituel'' et je me suis reconnue dans plusieurs de ceux-ci. Ça a poussé ma réflexion encore plus loin.
http://lauramarietv.com/fr/21-symptomes-de-leveil-spirituel/

J'ai aussi découvert le site d'un homme très inspirant, qui veut souhaite encourager les gens à vivre une vie créatrice. Il adresse régulièrement des ''lettres à Merveille'' et Merveille, c'est vous, dans lesquels il aborde bon nombre de sujets et porte à réflexion sur soi, sur sa vie. On peut s'abonner à ses lettres. Je suis encore à le découvrir mais j'apprécie beaucoup ce que j'y ai lu jusqu'à maintenant. À lire absolument!
http://www.yanmuckle.com/

Dans un genre plus léger, je gâte mon côté fille ce matin! J'ai trouvé un site de vêtement vintage, bien Québécois, avec des vêtements, chaussures et accessoires tout à fait divin, avec des prix parfois très abordables. C'est la Boutique 1861 et il est possible de faire des achats en ligne, ce que j'adore!!!
http://1861.ca/

Ouf, voilà de l'inspiration en rafale chers amis! J'espère que vous trouverez dans tout ceci quelque chose qui vous inspirera et je vous souhaites un excellent dimanche et une bonne semaine!

Suivez votre inspiration!





mercredi 12 mars 2014

Le baiser

Vous souvenez-vous de vos premiers baisers et de ceux qui donnent des frissons, qui font perdre la tête et battre le coeur en chamade?  Je crois que de s'embrasser est un acte ultimement intime, presque autant que de faire l'amour, c'est offrir à l'autre une affectivité, une promiscuité, nos visages un contre l'autre.  Le fameux french kiss, celui qui dure longtemps et qui remue quelque chose tout au fond, foisonne jusqu'aux orteils et qui donne envie de fusionner.  Il y aussi les baisers tout doux, donner du bout les lèvres, avec tendresse, pour dire je t'aime et qui réchauffe le coeur, même le plus triste. Puis, les baisers d'adieux, ceux qui disent tout une dernière fois, qui déchire l'âme en ayant le goût de ce que l'on ne souhaite jamais oublier.  Que pensez-vous du baiser?  Aimez-vous encore embrasser votre amoureux/amoureuse malgré le nombre d'années, malgré le nombre d'enfants, malgré le nombre de difficultés? Le baiser réunit, réconcilie et il est parfois un prémisse pour aller plus loin, pour se rapprocher.  Il ne parle pas toujours d'amour, parfois juste de l'envie de l'autre, l'envie charnelle qui commence par les lèvres qui se touchent. Il arrive aussi qu'il soit le début de quelque chose, d'une histoire qui deviendra grande et généralement, au premier baiser, nous savons si oui ou non, il y aura une suite.  Le baiser parle, il parle de nous, de qui nous sommes, de notre nature, de notre état du moment, de notre désir. Il est quelques fois timide, malhabile, intimidant et impressionnant. Le baiser est très certainement indispensable et son absence n'est jamais de bon augure entre amoureux, sa présence indispensable entre amants.  Je vous laisse aujourd'hui un vidéo sur le baiser de vingt inconnus qui s'embrasseront pour la première fois, avec timidité et avidité. J'ai trouvé ce vidéo inspirant, il rappelle un peu tous les baisers, même les improbables, et il remet le baiser au goût du jour.

http://sploid.gizmodo.com/watching-complete-strangers-make-out-is-actually-awkwar-1540921129?utm_campaign=socialflow_gizmodo_facebook&utm_source=gizmodo_facebook&utm_medium=socialflow






lundi 10 mars 2014

Débordement atomique

Ce qui est clairement propre à notre époque, c'est d'être débordé.  Il y a toujours quelque chose à faire, à voir, le travail, les enfants, les tâches ménagères, le budget, les impôts, les sorties, les soupers, les anniversaires, les dîners en amoureux, sans compter toutes ses autres trucs inédits devant lesquels nous procrastinons avec un soupçon exagéré de culpabilité. Oh la culpabilité! C'est quand même pas mal à cause d'elle que l'on s'inflige des baffes pour tout ce qui n'est pas fait mais qui devrait l'être et pour cette perfection impossible que nous visons continuellement quand même. C'est justement ce perfectionnisme qui finit de nous achever à coup de masse dans le crâne et que nous tentons de faire passer à grand coup de pilules en fin de journée.

Bref, tout ça pour dire que c'est temps-ci, c'est moi qui suis débordée, et vraiment, qui l'aurait cru! Le complexe de Superwoman à refait surface entre deux crises existentielles. Donc une semaine de relâche plus tard, je suis en retard dans mes affaires. Vous vous souvenez ce projet d'entreprise? Et bien, notre plan d'affaire est à refaire, après consultation d'un pro, de A à Z en 7.1 point qui plus est.  Je n'ai qu'à regarder les document en question pour paniquer. Je me sens alors incompétente et terriblement sous pression et tout ce que je vois est une charge de travail colossale et je crains mon inaptitude à la terminer. De plus, ce sera la fête de Petit enfant ce week-end, avec toute la famille pour souper et j'ai eu la super brillante idée de faire un gâteau arc-en-ciel.................à six étages......de six couleurs différentes! Non mais à quoi j'ai pensé lorsque je me suis dit que ce serait une super idée de faire ça? Me suis-je vraiment trouvée super intelligente ? Il me semble que oui, donc j'ai fait les six étages en question et il parait, selon Grand enfant, que je suis une super cuisinière ''parce que je l'ai fait en seulement deux jours'' ce foutu gâteau! Il repose maintenant en paix jusqu'à ce vendredi dans mon congélo mais n'empêche que je ne l'ai pas terminé et que je dois aussi préparer une méga bouffe. Je suis ''à boutte'' comme on dirait par chez nous!

Ce que vous aurez aussi compris chers lecteurs, c'est qu'un femme ''à boutte'' et débordée ne peut t'être que d'une humeur exécrable. Dans ces moments de '' je n'arriverai jamais à tout faire super parfaitement à temps!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!''' c'est évidemment l'Homme qui paie. Mon débordement nucléaire rejaillit sur sa personne, vulnérable et quand même super chiante parce que lui aussi il est ''à boutte'' mes amis, ''à boutte'' de moi totalement. Je m'emporte, je hurle, je veux tout laisser tomber, je doute, parfois, je pleure....HAHAHAHAHAHA!! Non, je ne pleure jamais, enfin presque, il me semble que ça du arriver quelques fois dans mon existence toute entière.....je crois.  Enfin, je sais que je vais y arriver, après maintes crises et presque un divorce, j'y arriverai sans aucun doute, mais là, ce n'est pas encore le cas.

En attendant, je festoie chers lecteurs délaissés par ma personne, car j'ai aujourd'hui même reçu ma nouvelle paire de sandales qui fera de moi la star de l'été et que je porte d'ailleurs fièrement au moment de vous écrire ces lignes avec le bout des orteils bleues du froid sibérien de mon ancestrale demeure mais avec la joie incommensurable d'avoir de si jolies chaussures, donc la fin du monde peut bien attendre pour l'instant, le temps que l'Homme reprenne son souffle et que me délecte encore un peu de mon estival achat en imaginant la ''parfaite'' couleur de vernis à ongle qui ferait honneur à de si belles mules.



mardi 4 mars 2014

Relâche et relâchement

Dans notre coin de pays, c'est la relâches scolaire et j'en suis plus qu'heureuse!  Grand enfant semblait au bord du burn-out et ces cernes étaient pires que les miens, ce qui est peu dire sur la nécessité de ces vacances.
 J'ai toujours aimé cette semaine de congé qui précède de peu l'arrivée du printemps.  Nous en profitons pour étirer les derniers flocons de neige, le cocooning et les plats mijotés.  C'est un répit bien mérité qui nous dit que l'année scolaire est déjà au 2/3 et que les journées allongeront sous peu. Lentement, nous verrons notre heure de souper avec un soleil pas encore couché, la neige fondant à vu d'oeil laissant apparaître de timides bouts de gazon et l'envie d'entamer le ménage du printemps, fenêtres entrouvertes sur la brise fraîche et revigorante qui chassera les derniers élans hivernaux.
C'est aussi un moment que j'aime pour passer du temps en famille, en pesant sur pause et en ''relâchant'' la routine.  On y va d'activités improvisées, de repos et de fous rire. Nous n'allons pas en voyage, ne mettons pas une foule d'activités dans un agenda déjà trop remplie,  non, c'est tout le contraire, nous ralentissons la cadence.  Les enfants peuvent ainsi eux aussi recharger leur batterie et relaxer avec nous sans course folle.  C'est devenu un moment que nous attendons avec plaisir. Nous jouerons dehors, ferons notre journée pyjama, cuisinerons en famille, ouvrirons la porte aux amis et ce sera parfait comme ça, tout en simplicité et je pense que c'est justement ça qui rend les choses si agréables, lorsqu'elles sont simples mais réellement appréciées.
 Je crois que c'est la base de tout, de simplifier, de ralentir et de déguster, que c'est une des recettes du bonheur. Je vais donc en profiter de cette semaine, avec mes enfants pour fabriquer du bonheur et des souvenirs en prenant simplement le temps de vivre, sans contrainte ni obligation, juste moi et eux et le reste important peu.



mercredi 26 février 2014

Fibro, EM et changements de température

C'est bien connu, les temps froids, humides et les écarts de température ne font pas bons ménage avec les douleurs chroniques!  Je dois d'abord vous avouez que je n'ai pas été très vigilante cette semaine. Je ne me suis pas assez ménagé et j'en ai payé le prix.  Hier, une migraine épouvantable m'a réveillé........à 4:00 du mat! Ouf, ça commençait mal.  Quand je me suis levée, j'ai rapidement noté que je n'avais pas seulement mal à la tête, j'avais littéralement mal partout et ce, de façon intolérable. C'est rare que je n'arrive pas à tolérer la douleur à ce point, mais là, on pouvait dire que j'avais une crise. Il était clair que ce serait une journée de repos pour moi et que j'avais du pain sur la planche pour me remettre d'aplomb. Premièrement, il ne faut pas se laisser abattre par la douleur et ne pas se stresser avec elle, ce ne sera que pire, donc on se calme et on respire.  Ensuite, on peut faire une méditation, en position couchée, pour activer la circulation et reposer notre système nerveux surchargé. Idéalement, on se couvre bien les pieds s'il fait froid pour ne pas accumuler d'humidité et empirer notre cas ( Bienvenu au Québec!). Par journée de douleur intense, on ne prévoit rien à l'agenda, à part s'occuper de soi, sinon cette condition durera des jours. On tente de manger léger, pas de sucre!!( mes excès de la fin de semaines mes amis!) et on mise fruits et légumes le plus possible, et surtout, beaucoup beaucoup d'eau! Un corps hydraté sera plus fonctionnel. On prévoit aussi un yoga léger, pas de nouveaux mouvements ni de longues séances, et on étire notre corps, on cible les régions douloureuses. Pour ma part, j'aime bien me masser sur des balles de tennis. Je me couche au sol, je prends deux balles que je mets dans mon dos à la même hauteur et me roule de gauche à droite en descendant légèrement à chaque mouvements afin de couvrir tout le dos. Je prends aussi un ballon  pilates ( les petits) et je le place sous mon cou et je roule d'avant en arrière pour bien masser mon cou. Lorsque mon corps est bien massé et plus détendu, j'applique de l'huile d'émeu sur les régions inflammées. Je vais ensuite me servir d'un coussin chauffant pour délier en profondeur les muscles tendus et endoloris. Je termine le tout par une douche légèrement chaude avant de me coucher. Ce matin, j'ai à peine quelques raideurs.  Par contre, il ne faut pas oublier que le meilleur traitement demeure la prévention de la douleur en évitant ce qui la crée! L'ordinateur en l'occurrence dans mon cas! Je retournerai donc à des très saines habitudes alimentaires cette semaines, à des repos fréquents et je laisserai mon portable de côté quelques jours. Je vous laisse quelques étirements et postures intéressantes pour vous détendre aussi, certains avec un rouleau de mousse, une découverte pour moi.




Cette décompression du cou est définitivement mon coup de coeur du dernier mois, je le fais tous les deux jours et ça me fait un bien immense!



vendredi 21 février 2014

Anniversaire,course folle et chocolat

Il me semble que cela fait quelques semaines que je vous délaisse chers lecteurs, veuillez m'en excuser mais il me semble qu'il y a plus de choses à faire que de temps pour les faire toutes.

Il y a d'abord le ménage, qui soit dit en passant, est une composante très très imposante dans une maison ancienne.  De la poussières, nous en mangeons presque ici.  Les plafonds en regorgent, les greniers aussi et cela finit en ''motte'' qui courent un peu partout dans la maison, un genre de far west de village. Comme si ce n'était pas assez, nous avons, un peu, beaucoup, d'animaux. Ce qui fait que nous avons aussi des ''mottes'' de poil qui courent partout. L'époussetage est mon principal exercice de musculation des bras! Par contre, je fais tout cela avec classe et élégance, bien entendu.

Cette fin de semaine, c'est la fête de ma Soeur, qui deviendra atrocement vieille avec ses 24 ans bien sonnés.  Pour l'occasion, j'ai décidé de préparer un dessert super cochon, le type de dessert qui donne des palpitations tellement il y a du sucre dedans.  Bien entendu, ce dessert royal sera précédé d'un repas copieux qui nous laissera essoufflés et somnolents.  Je m'attaque déjà ce matin à mon dessert et il est à peine 8:30 que ça sent le chocolat partout dans la maison. Le délice!  Je vais d'ailleurs vous laissez la recette de ce dessert complètement indécent.

Ensuite, il y a un congé de tempête ici. Qui dit écoles fermées, dit enfants énervés! Donc je sais déjà que je vais passer une journée.......hum.......mouvementée! Ils vont courir partout, défaire mon ménage, se chamailler, et me rendre irritable. Entre deux brassées de lavage, je vais donc jouer à l'arbitre, à la pédagogue, à la femme de ménage et à la psychologue.  Je crois que c'est aujourd'hui une excellent journée pour cultiver ma patience et ma zen attitude! Juste à penser faire mon caramel dans ces conditions et je crois que je suis déjà en train de pogner les nerfs, parce que les amis, pour moi faire du caramel est une épreuve.  Ça me prend toute ma concentration, ça me stresse car je sais que ce n'est pas une de mes forces disons!

Pour terminer, je vais me gâter en faisant venir une super pizza graisseuse toute garnie pour me récompenser de cette semaine de fou furieux! Tant qu'à manger gras on va y aller à fond!  Je sais très bien que je vais pleurer en position foetale rendu à dimanche pour mes excès alimentaires, mais bon j'assume!  Il faut dire que les dernières semaines ont été un peu chargé, car figurez-vous donc que l'Homme et moi, nous sommes en train de monter notre plan d'affaires afin de démarrer notre entreprise. Je trouve ça super: super le fun et super stressant! Non sans blague, c'est vraiment un beau projet, qui demande du temps ( c'est pour ça que je vous néglige!) mais qui sera très valorisant. Quand on s'accroche un rêve, il faut parfois le décrocher pour le réaliser.....et c'est là que j'en suis.

Bon week -end chers amis lecteurs et profitez-en pour vous gâter!



Tarte au chocolat et caramel salée

Voilà ma recette cochonne! C'est une recette du magazine Coup de pouce de février. Son niveau de difficulté est moyen (sauf le foutu caramel!!!!!! Mais c'est une histoire très personnelle!) mais ça vaut largement le coup.







Tarte au chocolat, au caramel et à la fleur de sel

Coup de pouce, février 2014
tarte chocolat caramel
Agrandir la photo
Photo :
Dana Dorobantu
Testé par Coup De Pouce
Portion(s) :
10
Préparation :
1h
Cuisson :
40 min
Repos :
15 min
Réfrigération :
5h30

COTE GÉNÉRALE

5 sur 5
10 évaluations
COTEZ CETTE RECETTE
Un dessert de rêve pour les amoureux de chocolat et de caramel, avec, en prime, une irrésistible petite touche salée.

INGRÉDIENTS

  • Croûte sablée au chocolat
  • 1 1/4 t (310 ml) de farine
  • 1/3 t (80 ml) de poudre de cacao non sucrée
  • 2 c. à tab (30 ml) de sucre glace
  • 1/2 t (125 ml) de beurre froid coupé en cubes
  • 1 jaune d'oeuf
  • 1 c. à tab eau froide
  • Garniture au caramel
  • 1 1/2 t (375 ml) de sucre
  • 3 c. à tab (45 ml) de sirop de maïs
  • 1/4 c. à thé (1 ml) de fleur de sel
  • 6 c. à tab (90 ml) d'eau
  • 6 c. à tab (90 ml) de beurre non salé
  • 6 c. à tab (90 ml) de crème à 35%
  • Ganache fondante
  • 5 oz (150 g) de chocolat mi-amer haché
  • 2/3 t (160 ml) de crème à 35%
  • fleur de sel (facultatif)

PRÉPARATION

Préparation de la croûte 
1. Au robot culinaire, mélanger la farine, le cacao et le sucre glace. En actionnant et en arrêtant successivement l'appareil, incorporer le beurre jusqu'à ce que le mélange ait la texture d'une chapelure grossière. Dans un petit bol, mélanger le jaune d'oeuf et l'eau. Verser sur la préparation de farine et mélanger en actionnant et en arrêtant successivement l'appareil jusqu'à ce que la pâte commence à se tenir.
2. Sur une surface de travail, façonner la pâte en boule lisse. Prélever de petites quantités de pâte et les presser dans une assiette à tarte à fond amovible de 9 po (23 cm) de diamètre, de manière à couvrir uniformément le fond et les côtés de l'assiette. Réfrigérer pendant 30 minutes. (Vous pouvez préparer la croûte jusqu'à cette étape et la couvrir d'une pellicule de plastique. Elle se conservera jusqu'au lendemain au réfrigérateur.)
3. À l'aide d'une fourchette, piquer le fond et les côtés de la croûte refroidie. Cuire au centre du four préchauffé à 350°F (180°C) pendant 20 minutes. Laisser refroidir sur une grille.
Préparation de la garniture au caramel 
4. Dans une petite casserole à fond épais, à l'aide d'un fouet, mélanger le sucre, le sirop de maïs, la fleur de sel et l'eau. Porter à ébullition. Cuire, sans brasser, pendant environ 15 minutes ou jusqu'à ce qu'un thermomètre à bonbons indique 365°F (185°C). Retirer la casserole du feu et incorporer délicatement le beurre et la crème en fouettant (attention aux éclaboussures). Verser aussitôt la garniture au caramel dans la croûte à tarte refroidie. Laisser refroidir légèrement, puis réfrigérer pendant environ 4 heures ou jusqu'à ce que la garniture soit ferme.
Préparation de la ganache 
5. Mettre le chocolat dans un bol à l'épreuve de la chaleur. Dans une petite casserole à fond épais, chauffer la crème à feu moyen pendant environ 3 minutes ou jusqu'à ce que de petites bulles se forment sur la paroi. Verser la crème bouillante sur le chocolat et laisser reposer pendant 1 minute. Remuer à l'aide d'une cuillère de bois jusqu'à ce que la ganache soit lisse. Laisser refroidir pendant 5 minutes, puis étendre la ganache sur la garniture au caramel refroidie. Réfrigérer de 1 à 2 heures ou jusqu'à ce que la ganache ait refroidi. (Vous pouvez préparer la tarte à l'avance et la couvrir d'une pellicule de plastique. Elle se conservera jusqu'au lendemain au réfrigérateur.)
6. Laisser reposer la tarte 15 minutes à la température ambiante avant de servir. Parsemer de fleur de sel, si désiré.
L'astuce Coup de pouce
Pour réussir notre caramel à tout coup, quelques règles simples:
- Choisir une casserole à fond épais et y fixer un thermomètre à bonbons.
- Réunir tous les ingrédients nécessaires à la préparation avant de commencer.
- Ne pas remuer la préparation lorsqu'elle commence à bouillir.
- Quand la préparation commence à prendre une teinte ambrée, incliner la casserole en la tournant de temps à autre pour obtenir une couleur uniforme. Surveiller le caramel de près, car sa teinte change rapidement à ce stade.
- Retirer la casserole du feu dès que le caramel est de la couleur désirée.
- S'éloigner de la casserole quand on ajoute un ingrédient (comme la crème et le beurre), car le caramel se mettra à bouillonner très fort.

Voyez en vidéo comment réaliser cette tarte au chocolat, étape par étape.

VALEURS NUTRITIVES

PAR PORTION: cal. 510; prot. 4 g; m.g. 31 g (19 g sat.); chol. 75 mg; gluc. 61 g; fibres 2 g; sodium 150 mg.

mardi 18 février 2014

Yoga pour le cou

Je vous laisse un lien pour une petite séance de yoga pour le cou. Des mouvements doux, qui étirent bien et redonnent de la souplesse, surtout si vous faites beaucoup d'ordinateur

http://www.pinterest.com/pin/354517801889067720/

Et un autre lien avec une séance relaxante et régénérante, que j'aime bien d'ailleurs et que je fais lorsque je sens un excès de fatigue.

http://www.fitsugar.com/Seated-Yoga-Sequence-33065130#photo-33427928





Bon yoga!

Que toi et moi

La semaine dernière, nous avons inscrit petit enfant à la maternelle.  En septembre, il montera donc dans l'autobus scolaire pour la première fois avec ses petites jambes trop courtes et son sac trop lourd, aussi lourd que mon coeur de maman.  À ce moment, nous passerons vraiment à une autre étape, celle de la petite enfance révolue, avec nos enfants rendus grands.  Nous tournerons alors la page sur un très bon beau chapitre de notre vie.  C'est ce qui m'a amené à me demander comment sera notre vie lorsqu'il ne restera que nous deux, redevenant un couple à temps plein et en ayant du temps comme nous n'en aurons pas eu depuis des années.  Qu'elle sera notre vie lorsque nous n'aurons plus de courses pour les bains du soir, enfilant leur pyjamas qui sentent le propre, après les avoir savonné et crémé dans une salle de bain pleine d'eau par terre et de jouets sur le rebord du bain?  Comment seront nos repas en tête à tête, sans frénésie ni agitation?  De quoi nos soirées auront-elles l'air sans attendre que les petits monstres soient couchés pour écoutes nos émissions '' de grands''.  Que ferons-nous de notre temps sans avoir tous ces lunchs à préparer, ses devoirs à superviser? Comment sera ce calme sans le va et vient des amis, les cris, les jeux, la télé qui joue à tue-tête, le bordel partout dans la maison, les ''quand est-ce qu'on mange!!''?  Je n'en sais vraiment rien, mais ça me fait un petit pincement quand j'y pense, car le temps passe si vite que j'ai peur de ne pas être prête quand le temps sera venu des les voir partir vers leur propre vie. Je ne suis pas sans savoir que je suis encore très loin de ce moment, vraiment très loin en fait, sauf que je sais qu'il arrivera plus rapidement que prévu et que malgré que je sache que cela était inévitable, je n'en serai pas moins prise au dépourvu.  Je regarde les gâteaux d'anniversaire qui défilent à la vitesse grand V avec le nombre de leur âge toujours plus grand et je me dis déjà? Je jette un oeil à grand enfant qui est devenu un pré-ado sans crier gare et qui a maintenant des opinions sur tout, qui pose son propre regard sur le monde avec sa vision des choses et je me dis ouf! Je mets dans des boîtes des jouets qui ne servent plus mais avec lesquels je les vois encore jouer comme si c'était hier. Et un soir, alors que le calme règne dans la maison et que nos louveteaux dorment à points fermés, je retrouve des autos cachées sous les coussins du divan et je me dis que c'est le plus beau trésor du monde.


mercredi 12 février 2014

Ces hier......

Dans un forum, je participe à un groupe de création littéraire. Le thème était ''C'était hier"....Je vous laisse donc mon interprétation d'hier...



C'était hier, le passé révolu, ce temps qui ne reviendra jamais et qui s'est écoulé sans que nous y prenions garde comme s'il était acquis, comme s'il était éternel, figé dans l'espace clos d'un sablier vide. Pourtant, tous ces hier verront naître les rides aux coins de nos yeux, dissoudre notre jeunesse sans absoudre nos erreurs que nous serons les seules à nous pardonner.  Ces hier verront grandir nos enfants qui partiront vers leur ailleurs, avec les ailes que nous leur aurons fabriqués à force d'amour inconditionnel et de profond maternalisme.  Ces hier ne nous permettront pas de les oublier, car ils seront la vie entière que nous aurons vécue, à coup d'amour et de larmes, de deuil et de mariage heureux, que nous aurons fabriqués à coup de volonté et d'efforts. Ils auront d'abord été nos demains plein d'espoir, de révolution intérieure et de rêves aux possibilités aussi infinies que le temps que nous avons cru avoir devant nous. Pourtant, ces hier auront connu leur dose de déchéance, de difficulté, en laissant derrière eux un goût amer, une sensation de vide ou un trop plein de déception.  Malgré tout, avec résilience, nous avons continué notre route avec la certitude que demain serait meilleur, qu'avec le soleil levant naîtrait une nouvelle chance, celle de faire mieux en recommençant à zéro, en écrivant une nouvelle histoire. Pourtant, nous savions que le passé demeure, laissant des traces indélébiles dans la femme que nous sommes, peaufinant  notre personnalité intrinsèque en nous permettant de tirer une leçon et un appris de nos hier.  Ce que nous n'avions possiblement pas encore compris et que nous comprendrions que plus tard, en espérant que ce ne fût pas trop tard, c'est que les hier et les demains ne comptent pour peu si nous oublions que la magnificence de la vie réside dans ce présent qui recèle de tous les bonheurs, de toutes les vérités et de toutes les réponses, ce maintenant qui nous échappe trop souvent et qui pourtant, est d'une simplicité déconcertante. Car, en toute honnêteté, ce sera un jour la fin de nos hier, qui nous verra alors mourir sans la chance d'un nouveau levé de soleil, sans aucun autre demain et tout ce qui aura de l'importance à ce moment précis, ce ne sera que notre dernie

vendredi 7 février 2014

E.T.

Bien que je sois une femme moderne, bien de mon temps, avec un courant de pensées qui ''collent'' bien à ma génération, il y a un point sur lequel je me sens totalement ''out', sur lequel je suis une extra-terrestre mes amis. J'ai eu beau essayer tant bien que mal et tenter l'intégration, rien n'y fait.  Pour moi, les réseaux sociaux demeurent un mystère, une fascination et une source d'incompréhension totale. J'ai moi-même une page Facebook sur laquelle j'ai des ''amis'', la plupart du temps du secondaire à qui je n'ai plus jamais adressé la parole, que j'ai perdu de vue ou sinon, des gens croisés ça et là, un peu de famille, que je ne vois pas plus que les anciens camarades de classe, bref.  Je les vois écrire des statuts, certains en affichent plusieurs par jour, avec une foule de photos: de ce qui'ils mangent, des voyages qu'ils font, de leurs enfants, de leur maison, de leur conjoint, de leur nouveau chien..........Il n'y a qu'à suivre le tout pour être au courant de leur vie sans même leur avoir parlé depuis 10 ans! Évidemment, c'est toujours le meilleur de leur existence....qui voudrait voir des photos de leur lendemains de veille, de leur divorce, de leur délinquant en devenir avec leur premier joint ( mais je suis sûre que si vous ''zieutez'' sur la page de leur marmot, vous pourriez le voir!)de leur maison avec le terrassement pas finit, de leur partys de famille plates. Pour en revenir à nos moutons, toujours est-il que moi, je n'y arrive pas!  Un blocage informatique, un bogue de ma conscience, une pudeur du net, appelez ça comme vous le voulez, ça reste que ma page est très très très inactive.  J'aime garder ma vie privée, privée disons.  Je suis une personne assez discrète qui aime donner de l'info aux gens que je côtoie pour de vrai, dans la vraie vie.  En admettant que j'écrive un statut du genre: Partie au spa avec l'Homme pour assouplir les muscles et terminer la soirée avec un vino en tête à tête ;.....Who's care!!! En plus, je viendrais comme de dire à tout le monde que je suis partie me rouler la cellulite à moins 20 en bikini et que je vais finir la soirée à me faire ''brasser'' cette dernière après avoir trop bu!!! What the fuck!!!!!!!  Pis les ost''&*?? de bonhommes sourire à la mar)*&?I*, C'EST QUOI ÇA!!!!! On s'en fout complètement, mais complètement! Je veux pas savoir ce que les gens font, avec qui, quand , dans quel endroit exotique et je ne veux pas qu'ils sachent non plus ce que je peux bien faire de la mienne.  C'est pas ça le sens de jardin secret? Bon, j'ai l'air de sauter un peu aux barricades, sauf que je ne comprends juste pas, ou plus précisément, je ne veux pas comprendre.  Je crois que nous sommes tous un peu voyeur, à de très différent degré, et qu'il y a des gens de qui nous aimons réellement avoir des nouvelles....mais 230 personnes? Vraiment? Sans déconner, je ne crois pas.  La moitié de ces ''amis'', vous en souvenez-vous?  Néanmoins, je pense que les réseaux sociaux peuvent être utile de temps à autres, pour véhiculer des messages, pour certaines entreprises, il peut y avoir une belle visibilité pour certaines causes humanitaires, mais sinon, je trouve que c'est du ''m'as-tu vu''....un tout petit peu à tout les moins.  Tut, tut, tut, je vous entends me dire que j'ai un blog, que j'y écrit régulièrement en racontant des tranches de vie, de la mienne en l'occurrence...et de celle de l'Homme par le biais, cependant, je n'y vais pas trop dans le perso, je reste dans le vague et je le fais pour satisfaire ma passion de l'écriture, pour communiquer mes inspirations, pour communiquer point et non pas pour impressionner mon voisin, ou mes ex, ou ce tas d'inconnus qui errent sur ma page. À vouloir tout voir et tout savoir de tout le monde, on a finit selon moi par oublier l'essentiel derrière nos écrans: communiquer car pendant que vous racontez et affichez votre anniversaire, vous ne le vivez pas. .Et vous, ça vous inspire quoi les réseaux sociaux?





mardi 4 février 2014

Repos du guerrier

Il y a de ces jours qui malgré mon optimisme et ma joie de de vivre, sont difficiles.  La lassitude mentale m'assaille et le combat devient alors beaucoup plus rude.  La vie avec une maladie chronique amène son lot de déceptions, de peines, de batailles vaines et de difficultés.  Je n'ai pas de contrôle sur la suite des choses, du moins pas complètement, et je dois compter sur le temps: celui qui guérit, qui répond aux questions,qui répare, qui est porteur d'espoir, mais aussi, celui qui passe et qui ne revient plus.  Je crains de me réveiller vieille, usée et toujours aussi malade avec la fin de mon échéancier sans avoir pu faire ce que je souhaitais, voir ce que je voulais et déguster des plaisirs qui me sont présentement inaccessibles.  Malgré ma volonté et ma force morale, il a de ces jours qui me voient dans toute ma fragilité, dans toute ma vulnérabilité.  Mon regard se voile de brume, s'embue devant l'impuissance et je hurlerai de rage lorsque la simple caresse de mes enfants sur mon corps étranger me fait souffrir comme un millier d'aiguillions sur une peau à vif.  Mon esprit se refuse à simplement tenter de comprendre ou même d'accepter cette souffrance qui n'a de sens que dans une dimension inconnue par moi, car ces caresses devraient revêtir sur ma peau la douceur tel les ailes d'un ange.  Il y a de ces jours qui m'étouffent entre mes murs, qui me font sentir prisonnière de mon corps et de mon lieu. Depuis un an et demi que je suis cloîtrée dans ma maison de poupée, celle avec son escalier qui monte vers les nuages, avec sa fenêtre sur les champs à perte de vue, et pourtant, cette vision du vaste ne me donne pas plus d'espace, elle ne restreint pas moins les limites de ma cage de brique victorienne. Je me sens ainsi coincée, sans possibilité de fuir, car la fuite est impossible lorsque l'on ne peut aller nulle part ailleurs.  Et oui, il y a de ces jours pendant lesquels j'ai envie d'abandonner, de baisser les bras, de déclarer forfait et de me coucher en boule en attendant que passe la tempête. Ce serait si facile de simplement laisser tomber que ça en est presque écoeurant.  Par contre, je sais pertinemment que cet état de découragement et de tristesse sera temporaire, c'est pour cette raison que je le laisse être, car il est légitime vu les circonstances particulières de mon existence. J'ai appris à accepter ces jours pendant lesquels je foutrais en l'air ma vie entière tant je suis exténuée par le combat et je sais que je finis toujours pas retomber sur mes pattes, il ne s'agit que de le laisser se reposer le guerrier.  Je me donne donc le droit d'être momentanément vulnérable, d'être totalement enragée et lassée par ce quotidien hors norme qui demande un effort constant pour poursuivre une route sinueuse dont l'issue est incertaine, mais qui demeure aussi une possibilité de me rendre vers mes aspirations profondes, mon bonheur souhaité et ma liberté, qui eux, me permettront de me laisser toucher par des ailes d'anges dont la grâce me fera sûrement pleurer d'une joie qui vaudra toujours la bataille.


dimanche 2 février 2014

Retour des choses

La vie est un boomerang, elle nous ramène souvent nos actions et bien que je le sache depuis fort longtemps, je l'oublie la plupart du temps.  J'ai donc ri de l'Homme la semaine dernière avec sa grippe d'homme et bien voilà, je l'ai eu en pleine gueule!  J'ai passé trois jours au lit à gémir ( sans mon manteau et ma tuque hahahahaha.....bon on apprend pas toujours tant que ça non plus!!) à ne plus me tolérer et à faire la ''larve''.  J'en ai pris pour mon rhume comme on dit........hahaha quel jeu de mot délicieux.  Bon, assez de rigolade, je m'égare complètement du sujet.  Je voulais en venir au fait que pendant cette période de repos forcé, j'ai eu amplement le temps de réfléchir......non mais quel NOUVEAUTÉ, vraiment je sais que vous ne vous attendiez pas à ça de moi.  C'est avec un esprit embué par le virus que je laissais errer mes pensées au gré de ma somnolence. Je repensais à un dernier message que je vous avais écrit à propos des rêves qu'il faut réaliser et au pouvoir que nous avions de les vivre ou non.  Ça n'a pas prit deux jours que j'ai pu valider cette théorie.  Mon ami de toujours, Patrick pour ne pas le nommer, m'a téléphoné pour venir me faire un coucou.  Il a vite compris que c'était grillé et qu'il risquerait sa vie en entrait dans notre usine de germination de microbes.  Il m'a dit qu'il fallait vraiment se voir, bon ça je le savais puisque ça fait un an et demi que nous nous disons ça, mais il ajoute que ce devait être avant le 4 mars.  Ha? Je suis étonnée que nous ayons une date butoir, en presque 20 ans ( yark, ça nous rend super vieux cette phrase, vraiment super vieux' ouf!) nous n'en avons jamais eu et je flaire alors qu'il y a quelque chose derrière cette histoire de date. Je lui demande pourquoi et il me dit que lui et sa douce ont acheté leur billet d'avion et qu'ils partent deux mois en Asie pour voir le monde.  Je fais comme WOW, c'est trop hot et puis je me dis que c'est ça, c'est précisément ça réaliser ses rêves.  C'est agir pour aller le réaliser. le rencontrer.  Je suis encore plus impressionnée lorsqu'il me parle du fait qu'ils feront du tourisme responsable afin de redonner aux communautés qu'ils visiteront. Tout à coup, il touche à un de mes rêves à moi, un rêve secret ( qui ne le sera plus du tout maintenant, mais c'est une bonne chose) celui de changer le monde.  Je me dis que si nous passons sur cette terre avec ce don que l'on nous offre, c'est à dire la vie elle-même, sans ne rien en faire pour laisser notre emprunte, pour améliorer le monde dans lequel on vit, et bien ça n'aura servit à rien.  Cette conversation avec mon bon ami me reste alors en tête et pousse ma réflexion sur la réalisation des rêves, sur le comment et c'est là mon niveau de difficulté.  Comment changer le monde? Il y a tant à faire car il y tant d'injustices, d'inégalités, de famines et de guerres.  Puis je ne suis que moi, toute seule, pas une armée. Et pire encore, je suis ''cloitrée'' chez moi avec cette foutue maladie, ça limite mon pouvoir d'action il me semble.  Puis je tombe sur un article et là je comprends.  Chaque action individuelle change le monde à sa façon, car toutes ces actions misent ensemble finissent par créer un mouvement en s'additionnant entre elles.  Dans notre individualité, nous pouvons améliorer qui nous sommes en donnant le meilleur de nous-même dans ce que nous faisons et en distribuant cet optimiste, nous changerons quelque chose en donnant de notre bonheur, créer un effet d'entrainement.  Puis en étant bien avec nous-même, nous pouvons semer diverses petites actions selon nos convictions personnelles et nos propres valeurs.  Ce sera donc le point de départ de MON rêve, un des nombreux sur ma liste à tout le moins, de trouver dans quel secteur je veux laisser un emprunte, de quelle façon je veux changer les choses, intéragir et je pourrai m'adonner à une nouvelle réflexion (encore, oui je le sais, c'est ''lourd'' d'être moi parfois) qui me permettre de déterminer MA manière de changer le monde. Et vous, comment le changerez-vous?



mardi 28 janvier 2014

Yoga régénérant

Vivre avec le SFC ( syndrome de fatigue chronique) et la fibro, c'est nul.......et l'hiver, c'est archi nul! Bienvenue aux douleurs, courbatures et virus.  Je vous propose donc aujourd'hui une séance de yoga régénrante et restaurative que j'adore.  Elle donne un peu de pep et elle est quand même assez douce. N'oubliez pas d'écouter vos limites et d'avoir du plaisir! Allez-y à votre rythme et arrêtez en cas de douleur trop intense. Bonne relaxation!

http://www.fitsugar.com/Relaxing-Restorative-Yoga-Sequence-26866767?crlt.pid=camp.9Cd3pDiMsY4f

S'accrocher un rêve

Il y a une multitudes de choses que nous rêvons de faire et d'accomplir et que nous reléguons un peu aux oubliettes.  Nous manquons de temps, de courage ou d'audace peut-être pour passer à l'action. Aussi, il y a de ces rêves qui nous font envie mais qui semblent irréalisables.  Parfois, pour réaliser un de nos rêves, cela implique de changer des choses dans notre vie et le changement fait peur, il est inconfortable et insécurisant.  Je suis certaine que vous en avez une tonne, un liste entière cachée quelque part dans votre tête que vous dites pouvoir faire plus tard, un jour, un moment donné.......Nous avons tous l'art de procrastiner, souvent sur les choses importantes.  Pourquoi ne pas en choisir un rêve aujourd'hui?  Faites une liste de tous vos rêves et choisissez-en un! Prenez note de toutes les étapes pour arriver à le réaliser, n'en négligez aucune et passez à l'action!  Vous rêvez d'un voyage? Économisez et partez! Vous aimeriez acheter une maison?  On met des sous de côté et on magasine! Vous voulez trouver l'amour? Rendez-vous disponible et pourquoi pas les réseaux de rencontre! L'élément clé est l'action dans le but de parvenir à la réalisation de ce que l'on souhaite. Certains rêves ne dépendent pas toujours de nous, mais on peut quand même agir en ce sens. Dans mon cas, je souhaite guérir, c'est mon rêve le plus cher, sauf que je ne contrôle pas entièrement cet aspect de ma vie. En contrepartie, je peux choisir de bien manger, de faire de l'exercice, de me détendre, d'éviter le stress, de soigner mon corps et le traiter avec respect, de porter attention à mes pensées, de suivre les recommandations appropriées à mon état, bref des mettre toutes les chances de mon côté. Il faut croire en son rêve et être convaincu qu'il peut se produire. L'espoir est essentiel à la vie, il porte loin et ouvre la porte à tous les possibles.  On dit souvent que l'on pourrait décrocher la lune pour les gens que l'on aime, alors je pense que l'on peut ''s'accrocher un rêve'' comme on mettrait un cadre au mur.  Il n'y a qu'à prendre notre rêve, l'encadrer et l'accrocher dans notre esprit pour pouvoir le regarder le plus souvent possible, en le contemplant pour se rappeler qu'il est là MAINTENANT et qu'il faut plonger. Alors, lequel oserez-vous réaliser?


Lecture

Je suis présentement en train de lire le dernier Stephen King, Docteur Sleep, qui est la suite du célébrissime Shinning et je suis totalement conquise.  J'ai toujours été une fan de King car il est un auteur polyvalent et un conteur extraordinaire, il sait créer des atmosphères, nous faire voir des lieux comme si on y était. C'est exactement ce que je retrouve dans Docteur Sleep.  Le défi était de taille, puisque faire une suite à un grand succès est un risque en soit, 35 ans plus tard, encore plus.  Je vous le conseille nettement.

Dans un registre plus léger et plus féminin, j'ai récemment feuilleté le Moi et cie spécial beauté qui regorge d'astuces autant pour le corps, le visage et les cheveux.  Des routines beauté sont élaborées en fonction de l'âge, ce qui donne une idée des produits à utiliser et des cosmétiques à glisser dans sa trousse beauté.  Agréable à regarder et intéressant à lire.

Le magazine culinaire de Ricardo, celui avec les recettes d'après-ski et les beignes, regorgent d'une multitudes de recettes hivernales inspirantes. Ça donne le goût de jouer dehors juste pour se régaler bien au chaud! Les recettes de beignes sont variées et quoi de mieux pour célébrer l'hiver.




lundi 27 janvier 2014

Le foutoir

Après petit enfant qui fût affublé d'un gigantissime grippe, il y eût le tour de l'Homme.  Vous imaginez dejà, n'est-ce pas?  Il y avait donc petit enfant qui pleurait de son excès de fièvre en plus d'être légèrement à fleur de peau en refusant d'ingurgiter quoi que soit et il avait l'Homme qui frôlait les affres de la mort tous les dix minutes.  À chaque quinte de toux, il risquait sa vie mes amis.  Il déambulait l'air hagard et piteux en émettant différentes plaintes pour aller finalement s'affaler quelque part, dans un endroit paisible qui lui permettrait de survivre....peut-être.  Je l'ai même vu passer avec son manteau d'hiver et sa tuque, dans la maison évidemment, pour réchauffer son pauvre petit corps tout frissonnant ( noter à peine la dramatisation!).  Bien sûr, pendant ce temps, la vie elle devait continuer....et devinez qui devait s'en charger?  C'est donc moi-même très enrhumée et pas si en forme que j'ai fait le tour approximatif des tâches ménagères, fait les repas et jouer tranquillement avec les enfants......et me suis occuper de l'Homme en apaisant ses souffrances à grands coups de tisanes et de bain de vapeur à la lavande.  Puis il y avait aussi ma soeur qui déménageait samedi et quittait ainsi à nouveau le nid familial pour voler vers sa propre autonomie, ce qui a mit la maison temporairement en désordre.  Puis tante Tatalie et Minoncle Michel sont venus nous rendre visite hier et ont gentillement amené grand enfant patiner tout l'après-midi sur la rivière, ce qui m'a donné un léger répit très apprécier.  Nous avons donc mangé un gros paquet de cochonneries et pris un copieux repas très agréable.  Deux jours assez chargés en bref qui m'ont apporté leur lot de réflexion, de toute façon, pour moi, tout est toujours matière à réflexion!  En regardant l'ensemble de l'oeuvre virale de notre famille, je me disais que si les rôles avaient été inversés, si c'était moi qui avait été ''hors marche'' durant deux jours, comment le week-end ce serait-il passé?  Mal chers lecteurs, très très mal même dirais-je!  L'Homme aurait d'abord été inquiet de me voir mal en point car il aurait compris vite fait tout ce qui l'attendait, ce qui aurait fait en sorte qu'il serait devenu préoccupé, ce qui aurait entraîné une irritabilité de sa part. Cette irritabilité aurait à son tour créer l'agitation des enfants et ça aurait été le drame avec ''petit enfant à prendre avec des pincettes'' qui était plutôt capricieux et grand enfant pré-adolescent en aurait très certainement profiter pour défier l'autorité de l'Homme, qui trop occupé à être de mauvais poil et débordé par toutes les tâches aurait riposté sans aucune pédagogie.  Il s'en serait suivit un combat de coq afin de déterminer lequel des deux aurait raison du genre très éloquent à la '' qui pisse le plus loin', et j'aurais possiblement dû m'en mêler avant que tout cela ne devienne ingérable.  J'aurais possiblement été en colère contre l'Homme, qui à mon avis, aurait dû être capable de contrôler  la situation, et la maisonnée, pendant ce premier cinq minutes de ma journée ''de maladie''.  Il aurait alors fait attention et lorsque je me serais levée deux heures plus tard, la maison aurait été bordélique, le repas en retard, les enfants souffrant maintenant de la mauvaise humeur contagieuse, et l'Homme proche du burn-out.  Vous voyez?  Pourquoi l'Homme a-t-il pu se reposer toute la journée de samedi, manger une fondue à son réveil, se faire dorloter pendant que les enfants étaient occupés à s'amuser avec moi, dans une maison propre en plus, et qu'il a même pu prendre un long bain calme alors que les enfants eux étaient déjà lavés et en train de relaxer devant un bon film dans un silence salvateur alors que si les rôles avaient été inversé ça aurait été l'apocalypse?  C'est vraiment chiant juste d'y penser! Mais bon, je sais maintenant que je suis totalement irremplaçable et que mon inestimable valeur me donne un pouvoir, disons-le, réellement non-négligeable......il faut bien savoir tirer avantage de la situation!

mercredi 22 janvier 2014

Tranquilité

Mon cerveau est toujours semblable à un gigantesque bol de Jello et ça me va très bien.  Pendant ce temps, je ne réfléchis pas, ne fais pas de projet, ne pense à rien de particulier, ne cherche pas à sauver le monde, n'ai d'opinion sur pas grand chose et ne veux rien changer.  La sainte paix. Dans ces moments de fatigue et de lassitude mentale plus intenses ( ce qui est plutôt fréquent avec le syndrome de fatigue chronique!) je ne cherche plus à me dépasser ou à me battre contre moi-même, je laisse tout simplement aller.  Je profite de cet état de lenteur pour recharger mes batteries, faire des choses calmes et prendre soin de moi. Je prends le temps de prendre le temps comme on dit.  J'ai appris avec les années que c'est la meilleure chose à faire, ça donne un répit au corps et c'est beaucoup plus agréable que de s'insurger contre un lui alors qu'il ne fait qu'à sa tête et qui nous empêches de nous emporter.  Donc cette semaine, je fais tout au ralenti et j'aime ça.  Je remets des trucs à plus tard ( comme le ménage qui peut très bien attendre!) je fais les repas en ne me pressant pas, je fais des pauses dans ma journée pour lire un brin, je relaxe avec petit enfant devant un film en plein après-midi...... Je ne planifie rien et je j'y vais selon le désir du moment.  C'est ainsi que nous avons fait une super bataille contre les dinosaures extra-terrestres qui envahissaient la ville l'autre soir, que j'ai eu une belle conversation avec grand enfant en faisant la vaisselle après le repas et que l'Homme et moi avons eu un fou rire totalement puéril sans raison.  C'est comme ça que j'aime vivre, quand je suis au ralenti je m'en donne la permission car j'ai la tête vide de toute façon! Ça me permet de réaliser de nouveau que le moment présent vaut son pesant d'or et que j'oublie parfois de l'apprécier et de le vivre suffisamment. C'est donc ainsi que je vivrai mon reste de semaine, lentement et avec plaisir malgré la fatigue et le virus de petit enfant qui semble me guetter du coin de l'oeil d'une manière louche.  C'est donc dire que je profiterai de ma propre lenteur et qu'avec celle-ci je vais planifier un bon bain chaud plein de mousse vendredi soir, que je vais diner en tête à tête avec grand enfant pendant l'Homme ira à une fête d'amis avec petit enfant  samedi midi et que nous dégusterons une excellente fondue rendu au  soir sans se presser en bavardant de tout et de rien et nous terminerons en faisant du popcorn que nous mangerons devant  un film toute la famille ensemble.....et ajouter à cela quelques imprévus, des invités peut-être?  La simplicité même et c'est souvent la recette du bonheur et ça tombe bien parce que j'adore ça déguster le bonheur.



lundi 20 janvier 2014

Chili chaleureux

J'adore cette recette de chili car elle est simple et savoureuse. C'est un incontournable l'hiver par journée froide.

Chili réconfortant et santé

- 1 livre de boeuf haché extra-maigre
- 1 tasse de carottes ( environ 3) hachées
-1/2 tasse de poivrons hachés
- 1/4 de tasse de céleri hachés
- 1 c.à table de jus de citron
- 3 c.à table d'assaisonnement chili
-1 c. à thé de cumin
- 1 gousse d'ail émincée
- 1 boîte de haricots rouges égouttés
- 1 boîte de tomates en dés
-1 c. à table d'huile d'olives


Dans une grande casserole à fond épais , faire chauffer l'huile et faire revenir le boeuf haché jusqu'à ce qu'il soit bien brunit. Ajouter les légumes et l'ail et faire revenir 5 minutes ou jusqu'à ce que les légumes soient tendres. Ajouter le jus de citron, le cumin, l'assaisonnement chili  et les tomates.  Porter à ébullition et faire mijoter à feu moyen-bas pendant 40 minutes. Vérifier régulièrement et ajouter de l'eau si le mélange à tendance à coller. Retirer du feu dès que le chili est de la texture désirée. Servir chaud parsemer de fromage, de crème sûre légère et d'oignons verts hachés finement et accompagner de tortillas chaude ou de chips de pitas cuits au four.
Vous pouvez aussi faire cette recette à la mijoteuse.  C'est un excellent plat à réchauffer pour les lunchs.



Standards de beauté

Je m'insurge ce matin contre tous les standards de beauté de notre société occidentale.  Je n'en reviens jamais de voir que des actrices comme Kate Winslet ou Jennifer Lawrence sont considérées comme ''grosses'' aux yeux de Hollywood. J'en ai marre de voir des mannequin de 15 ans complètement anorexiques qui pèsent tout juste 100 lbs me vendre des crèmes anti-rides. J'ai une overdose de regarder dans les magazines que j'aime les tendances sur des femmes dont je remarque davantage les clavicules que le vêtement qu'elles doivent mettre en valeur.  C'est quoi ce bordel?  Ça finit par déteindre sur nous en plus. Non me dites-vous? Vous êtes au-dessus de tout ça mesdames? Je n'en crois rien, on se ressemble toutes devant notre miroir à chercher le capiton haineux ou le bourrelet disgracieux et à se dire que si on perdait quelques livre ici et là, ce serait vraiment parfait. Nous sommes toutes identiques quand le printemps se pointe le bout du nez et que nous réalisons que nous ne sommes qu'à quelques semaines de l'été, à quelques semaines du maillot de bain de l'enfer qui lui ne nous cache pas comme nos pulls et qu'il révélera à la face du monde notre hiver trop remplit de cocooning et de bouffe ultra réconfortante. Il n'y a qu'à regarder le nombre de crème anti-cellulite qui existe sur le marché pour comprendre que la beauté est au femme ce que la porno est aux hommes: Personne ne la consomme, mais les bénéfices sont toujours très élevés.  Nous avons toutes peur, un peu ou beaucoup, de vieillir, de faire notre âge, d'avoir trop l'air vieille trop vite.  Nous les regardons ces actrices super bien roulées en n'en croyant pas nos yeux et en étant un brin envieuses. Je crois que cela est bien aussi, dans une moindre mesure, ça peut nous motiver à garder un poids santé et à prendre soin de nous, mais toujours est-il qu'il faut en rester là mesdames.  Il est sain de faire de l'exercice, de bien mangé, de se faire belle et de se couvrir de coquetterie: c'est là l'image d'une femme en santé, et mieux encore, le ressenti d'une personne bien dans sa peau.  De se sentir belle, en confiance est idéal pour l'estime de soi et cela nous permet d'avancer et de se sentir rayonnante.  Ce qui ne me plait pas, c'est de voir des femmes tenter d'atteindre un idéal impossible, de vouloir imiter ces actrices, chanteuses ou mannequins qui elles, ont un entraîneur privé, une diététiste, un chirurgien et la possibilité de consacrer énormément de temps et d'argent à leur apparence.  Ce n'est pas réaliste et surtout, ce n'est pas souhaitable. Pour ma part, je ne souhaite pas encourager une industrie superficielle qui encourage ce type de pensée et qui considère des femmes qui habillent la taille 4 comme rondes........c'est totalement ridicule!!! J'habille cette taille et à cause de tous ces standards, de toutes ces photos,  et bien il y a des jours que je réussis moi-même à me trouver grosse!! Je crois qu'il est important de faire la part des choses, de faire de l'exercice et de bien manger  pour notre propre bien-être, de profiter de la vie, de se gâter aussi avec un mets super décadent à l'occasion, de se trouver belle, de s'accepter, d'être fière des enfants que nous avons porté et d'aimer notre imperfection......si on ne réussit pas toujours, ce n'est pas un drame, au moins on essaie puis il ne reste qu'à regarder Julia Roberts dans Mange prie aime manger sa super pizza au coeur de l'Italie pour réaliser que le plaisir est capital et que tout est une question d'équilibre, comme dans tout d'ailleurs.