lundi 9 décembre 2013

Microbes hivernaux et autres Bébittes

Je me suis réveillée ce matin avec un mal de tête atroce, des courbatures, un mal de gorge du genre houlala et l'intuition que tout mon corps ne voudrait pas coopérer du tout!  Évidemment, grand enfant était affublé du même mal.....et petit enfant, on ne sait trop, sinon qu'il ''chignotte'' sans arrêt et fait des colères extrêmement impressionnantes, et Dieu sait que je suis difficile à impressionner de ce côté.  Bref, une joie unique et incommensurable de la maternité.  J'ai donc rapidement compris que ce jour ne serait pas de tout repos et que ma patience totalement inexistante serait mise à rude épreuve.  Et que vis-je dehors à ce moment de pur bonheur et d'allégresse?  Une tempête de neige.  L'hiver est alors officiellement débarqué chez moi à cet instant précis, l'hiver plate, l'hiver non-poétique, l'hiver québécois, le vrai hiver, rude et sans compassion pour nos âmes frileuses et les petites natures geignardes! Je sais ce que vous allez me dire, que j'ai déjà vanté à mainte reprise ce même hiver que j'avais alors décrit comme le paradis sur terre, et vous avez raison, mais vous comprendrez que c'est un rapport d'amour-haine que nous vivons l'hiver et moi! J'aime sa blancheur, sa froideur, les doudous qui viennent avec elle, les gros pulls de laines, les longues soirées cinéma,les bains chauds débordant de mousses à la lavande, les flocons magiques, les plats mijotés et les fondues.  Par contre, je déteste les 100 000 virus que les enfants ramènent de l'école pendant 5 mois, j'hais les températures extrêmes avec un facteur de vent de -40, l'humidité froide et glaciale qui envahit les moindres recoins de la maison, le temps que ça prend pour habiller petit enfant 20 fois par jour et le soleil qui se couche à 3:30 de l'après-midi!!

Ce fût donc une journée de microbes, et hier, ce fût une journée triste qui était loin de se terminer comme je l'avais prévue.  Notre petite chienne Bébitte nous à quitter juste avant le souper, faucher par une voiture et sa mort fût instantané.  C'était le petit chien de ma mère, chien de la famille depuis déjà 10 ans et malgré sa petitesse, elle occupait mine de rien une grande place dans notre vie et dans nos coeurs. C'est toujours difficile de perdre un fidèle compagnon, auquel l'on s'attache beaucoup, qui devient un membre de la famille. Elle laisse un vide derrière elle et mon chien Théo semble avoir compris d'instinct qu'elle ne reviendrait pas. Pour lui, c'était une bonne compagne de jeu.  C'est le genre d'événement qui rappelle l'imprévisibilité de la vie, sa fragilité, ses revers brusques et le fait qu'il faut en profiter ici et maintenant, car parfois, les choses ainsi que  les êtres vivants passent aussi rapidement que les étoiles filantes.


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